Je ne lâche une image que quand je ne peux plus mettre de gags dedans ...
(René Goscinny)
28 raisons de lire l'oeuvre de René Goscinny, si toutefois bien sûr il en fallait plus d'une :
1) parce que c'est rigolo.
2) parce que c'est bien de lire alors autant que ce soit quelque chose écrit par Goscinny.
3) parce que c'est un plaisir ...
Demain au marché des grandes villes
Toutes femmes , nous nous réunirons
Pour protester avec furie
Sur le prix du beurre en cette saison
Nous avons assez de souffrance
Sans augmenter le beurre et le lait
Car demain toutes les femme de France
Nous le ferons vendre au rabais
Refrain :
En avant, camarades
Les amis, tous debout!
Sans peur ni tapage
Nous voulons le beurre à 15 sous (bis).

Le soir du 18 février 1938, Saccorotti vaporisé, comme dissout en fumée, les policiers, sidérés, auraient pu croire que toute cette étrange affaire n’était qu’un songe, si sous leurs yeux ne s’était étalée la preuve matérielle du zèle inlassable du cambrioleur : l’effarant butin accumulé dans les combles de l’immeuble du 3 avenue Alsace-Lorraine. Le chef de la Sûreté par intérim, Léon Levrey, le commissaire central, M. Dubosc, M. Mazeaud, substitut du procureur, et les inspecteurs Benoît, Bessoud et Molly-Mitton, découvraient « l’Aiguille creuse » du Lupin grenoblois, la caverne où Saccorotti avait entassé à lui tout seul le butin de quarante voleurs.
Inénarrable bric-à-brac ! Peaux de léopard, vaisselle, meubles, ustensiles de cuivres, bronzes, vases, statues en plâtre, médailles, verrerie, cristaux, tapis, descentes de lit, tableaux, panoplies d’armes anciennes, garnitures de cheminée, roues de bicyclettes, boîtes de poudre de riz, cannes à pêche ; et des lustres, un lavabo, une armoire, un violoncelle, une mandoline, un métronome, des disques de phonographe, des appareils photo, des manomètres, cannes, parapluies, patins à glace, enfin assez de vêtements pour achalander une friperie... et même une défense d’éléphant, pour compléter cet inventaire saugrenu.