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Biographie :

Phil Smans est ingénieur polytechnicien et détenteur d'un MBA.

Sa carrière a débuté par vingt ans de postes managériaux au sein de plusieurs entreprises multinationales, en Belgique et à l'étranger.

Dans cet environnement empreint de hautes technologies, il a pu commencer à mesurer l'impact que ces dernières pouvaient avoir sur nos vies, ainsi que le degré d'emballement de l'innovation technique.

Il a ensuite participé à un important programme européen d'aide au développement économique des PME de pays situés sur le pourtour méditerranéen.

Animé d'une ferme volonté de rendre simples des choses pouvant paraître compliquées, et s'appuyant sur l'expérience du terrain, il a débuté une carrière académique au sein d'une Ecole de Gestion de réputation internationale, principalement dans les matières stratégiques et financières.

Menant de front activités académiques et de consultance, il s'assure ainsi une prise directe et constante avec l'évolution rapide du monde.

Au cours de ses activités de conseils, il a pu constater la puissance de frappe du « story telling » pour faire passer les messages de manière plus efficace. Prenant le contre-pied de la littérature managériale traditionnelle, il publie alors un ouvrage relatif à un sujet organisationnel technique et ardu, mais contenant plusieurs cas d'études romancés. Le résultat est spectaculaire : édité en trois langues, le livre a été un best-seller dans son domaine.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il avait déjà entendu parler d’une espèce de code d’honneur de chasseurs : on ne tue pas pour le plaisir. On tue pour perpétuer une tradition, pour réguler des populations, ou par nécessité. Le corollaire constituait une règle concrète : il faut toujours attendre le moment où l’on est sûr de pouvoir abattre l’animal d’une seule balle. Et il doit mourir sur le coup, sans souffrances inutiles.
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New York, États-Unis : 25 septembre 1932 […] Il les observait avec amusement : ces riches et puissants de la planète, des hommes habituellement hautains et dédaigneux, lui paraissaient à présent petits et minables, comme des enfants pris en défaut d’avoir été trop turbulents.
Il ressentit une bouffée d’excitation : il allait à présent improviser, et il adorait cela. Il allait jouer un spectacle, et cette perspective comblait l’acteur de théâtre amateur qui sommeillait toujours en lui. Prendre l’ascendant sur une assemblée pouvait provoquer chez lui des sensations proches d’un orgasme. Il laissa encore s’écouler un court moment avant de prendre la parole de sa voix de baryton :
— Le moment est important, vous l’aurez tous compris. Il ne s’agit pas d’une assemblée générale de routine. Nous sommes à la croisée des chemins. L’expérience montre que, dans ce type de situation, prendre du recul contribue à des choix plus judicieux.
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Patrick Doyle pénétra dans le bar de l’hôtel et s’immobilisa quelques instants, son regard parcourant l’imposante pièce. La première chose qui accrochait l’attention était l’invraisemblable lustre décoré d’une multitude de petits objets lumineux, dispersés dans une sorte d’entrelacement de lianes. L’aspect esthétique était discutable, mais cela faisait son effet. Enfin quelque chose sortant de l’ordinaire des hôtels de chaînes internationales…
À force de les fréquenter, le chef des projets spéciaux de Terastar s’était parfois surpris à admirer la manière dont chacun de ces établissements s’efforçait de donner le sentiment d’être unique, alors que l’impression générale était toujours identique.
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— Le phénomène des tueurs en série est très ancien. Les criminels tuant de manière répétée et sans motif apparent ont toujours existé. On ne peut même pas dire objectivement que leur nombre est en augmentation. En réalité, après un pic dans les années 1980 et 1990, il est même en diminution dans beaucoup de pays. Mais il y a un véritable phénomène médiatique autour de ce thème, notamment à cause du nombre invraisemblable de films et de séries centrés sur ce sujet. Les scénaristes s’en sont donné à cœur joie : c’est porteur, et cela frappe l’imagination populaire. Les gens adorent se faire peur par écran interposé.
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Personne d’autre dans le bar : il était donc le premier arrivé au rendez-vous.

Chaque fois qu’il se trouvait dans cette situation, cela l’amusait d’essayer de deviner, parmi les clients entrant dans la pièce, lequel serait l’interlocuteur avec qui il avait rendez-vous.
C’était le cas : un courrier électronique de son patron, Sergueï Klimov, lui avait simplement mentionné qu’une personne souhaitait discuter avec lui au bar de l’hôtel où Patrick résidait, et qu’il comptait sur lui pour être présent à ce rendez-vous. Rien d’autre.
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Bref, j’ai été muté au sein d’Europol, à La Haye. Cette agence est spécialisée dans la répression de la criminalité, et soutient les États membres de l’Union européenne dans leur lutte contre la grande criminalité internationale, le terrorisme, le trafic de stupéfiants, la pédophilie et la cybercriminalité. Nous travaillons également avec plusieurs pays partenaires non-membres, ainsi qu’avec des organisations internationales extérieures à l'UE, comme Interpol à Lyon. Nous ne sommes pas des flics classiques, monsieur Doyle.
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Sergueï Klimov, lui avait simplement mentionné qu’une personne souhaitait discuter avec lui au bar de l’hôtel où Patrick résidait, et qu’il comptait sur lui pour être présent à ce rendez-vous. Rien d’autre.
Bien entendu, cela rajoutait un peu de piment à la situation : rencontrer quelqu’un d’inconnu pour discuter d’un sujet qui l’était tout autant, voilà qui donnait quelque relief à ce qu’était devenue sa vie professionnelle depuis quelques mois
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Dans la majorité des cas, en effet, on arrive à coincer ces malades, quels que soient leurs motifs : sexuels, racistes, appât du gain, besoin de s’affirmer ou de démontrer sa maîtrise, que sais-je encore. On a même trouvé un tueur en série de chats. On en a vu des organisés, des désorganisés, des impulsifs, des réfléchis, des rapides, des lents, des sadiques… La variété règne en maître dans ce domaine.
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— Le petit salopard semble même jouer avec nous : il ne fait pas le moindre effort pour camoufler l’origine des tirs, par exemple en changeant régulièrement de fusil. Non, rien de tout cela : chaque balle est composée du même alliage, introuvable dans le commerce, et tirée à partir de la même arme. C’est comme s’il était fier de laisser sa signature, écrite bien clairement. Ce fils de pute nous nargue…
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Patrick repensa à l’entrevue de l’après-midi, avec un conseiller de l’Élysée : ce dernier s’était montré d’une arrogance inouïe, semblant le considérer comme faisant partie d’une espèce inférieure sur laquelle la sélection naturelle n’avait pas encore joué son rôle. Avec comme conséquence qu’il n’avait pas encore atteint le stade de développement de génies tels que lui.
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Impressionnisme (2)

Sur les traces d'un jeune artiste né en 1851 à Montpellier dans une famille protestante aisée, passionné de musique et pratiquant la peinture en dilettante. Après avoir abandonné ses études de médecine pour se consacrer entièrement à la peinture il rejoint l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre où il rencontre Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley et Claude Monet auxquels il se lie et qu'il soutient financièrement à plusieurs reprises. A distance de la peinture académique et partageant leurs idéaux esthétiques Frédéric Bazille fait partie du groupe naissant des premiers impressionnistes. Pourquoi n'a-t-il pu participer à la première exposition impressionniste de 1874 ? 😭✝️

Il s'était brouillé avec Claude Monet en 1873
Son père briguant la fonction sénatoriale s'y opposait
Gabriel Fauré son ancien professeur de piano l'en dissuada
il est mort pendant la guerre franco-prussienne de 1870
Il avait repris ses études de médecine

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Thèmes : peinture , impressionnisme , Expositions , histoire de l'art , peintreCréer un quiz sur cet auteur
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