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Citations de Philip Carter (II) (50)


Elle savait d'expérience – sa triste expérience – qu'on ne pouvait se permettre de manifester la moindre étincelle de sentiment envers Anna Larina, d'exprimer quoi que ce fût qui ressemblât à de l'amour, de la haine, de la peur ou même de la colère, parce que les sentiments ouvraient une brèche en vous, une brèche qu'elle utilisait ensuite pour éviscérer. Nettement et sans bavure.
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(…) l'ignorance est un piètre bouclier contre le danger.
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Je crois que ce qui fait que la vie compte, ce qui la rend si belle, c’est de savoir qu’un jour on mourra. Peut-être que la mort est une farce que Dieu nous fait, mais je crois que c’est aussi un don. Un temps est alloué à chacun de nous, et puis c’est fini. A nous d’en faire quelque chose qui compte, quelque chose de spécial.
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« Les icônes russes faisaient l'objet d'une véritable vénération de la part de l’Église orthodoxe et devaient par conséquent obéir à des règles formelles, à des schémas fixes, répétés de façon immuable. Les artistes qui osaient s'écarter du canon pouvaient s'attendre à de sévères représailles ».
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Notre cœur prend le pas sur notre esprit et nous empêche de réfléchir aux conséquences.
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« Combien de fois l'homme a-t-il cru voir son salut dans une découverte qui s'est révélée par la suite n'être que l'instrument de sa destruction ? »
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- Tu sais comment sont les hommes. Ils n'aiment pas les scènes.
- Les hommes sont vraiment comme ça, Mike ?
(…)
« Franchement ? On préférerait se faire frire dans l'huile bouillante, empaler sur une fourche et écorcher vifs. Avec les femmes, on est tous des lâches. Pas un pour racheter l'autre », ai-je dit.
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" - Ecoute-moi Ryland O'Malley, tu vas te cramponner, compris? Je t'emmène à l'hôpital, alors il va falloir que tu te cramponnes.
- Le jus d'os, dit-il, la respiration sifflante. Ne m'en donne pas.
- Je ne te laisserai pas mourir. Pas question.
- Pas l'autel d'ossement. Quoi qu'il arrive. Promets-moi... ce que tu as de plus sacré... pas m'en sonner."
Zoé secoua la tête, sentit ses larmes geler instantanément sur ses joues.
" - Ry, tu ne peux pas me demander ça... Je t'aime.
- Alors jure-le. Jure-moi ça."
Un sanglot lui échappa, si fort qu'il lui déchira la gorge.
" - Je te le jure. Sur mon amour..."
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*Je crois que ce qui fait que la vie compte, ce qui la rend si belle, c’est de savoir qu’un jour on mourra. Peut-être que la mort est une farce que Dieu nous fait, mais je crois que c’est aussi un don. Un temps est alloué à chacun de nous, et puis c’est fini. A nous d’en faire quelque chose qui compte, quelque chose de spécial.
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Si un homme crie et qu'il n'y a personne pour l'entendre, a-t-il vraiment crié?
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Le sang coule dans la mer
La mer rencontre le ciel
Du ciel tombe la glace
Le feu fait fondre la glace
Une tempête éteint le feu
Et fait rage dans la nuit
Mais le sang coule encore dans la mer
Interminable .....
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On a du mal a affronter l'idée que, dès l'instant de sa naissance, on commence bel et bien à mourir.
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S'il s'avérait que la CIA était impliquée dans l'assassinat de Kennedy, même en supposant qu'ils se soient fait duper et qu'ils aient couvert l'affaire, il y aurait tellement de têtes de barbouzes qui rouleraient en bas de la colline du Capitole que ça ferait un barrage sur le Potomac.
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_ Zoë, il faut qu'on regarde ce film.
_ Je commence à me demander si ce n'est pas comme ce film avec Naomi Watts. Le Cercle ? Une fois qu'on l'a regardé, on meurt.
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Lena Orlova vit les loups. Ils rôdaient à la limite de la nuit, juste hors de portée des projecteurs, la queue basse, frôlant la neige.Elle pressa le pas, ses bottes de feutre dérapant sur les ornières gelées de la route. Le froid était terrible. Son haleine formait un nuage de buée devant son visage, et l'air semblait crisser comme du papier au moindre mouvement brusque.Elle ne remarqua le corps qu'au moment où elle faillit le heurter. Il était accroché par les talons au montant de la porte du camp, tout nu, les mains liées dans le dos avec du fil de fer, la tête tournée sur le côté, les yeux mi-clos. Au-dessus des pieds, attachés de la même façon, elle vit qu'ils avaient cloué une pancarte portant une inscription en lettres rouge vif : ON NE S'EVADE PAS DE NORILSK.
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_ Fillette, tu peux compter sur eux pour l'enterrer si profondément que le seul espoir que ça refasse surface un jour, c'est qu'un gamin, en Chine, tombe dessus par hasard en faisant un trou dans son jardin.
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Une Cadillac décapotable avec de gigantesques ailerons est passée, la radio beuglant The Loco-Motion de Little Eva. Elle était pleine de filles aux cheuveux crêpés, avec des pulls moulants et des rêves de gloire plein les yeux, et j'ai pensé à une chose que Marylin avait dite un jour : Hollywood était un endroit où on vous payait mille dollars pour un baiser, et cinquante cents pour votre âme.
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Quand j'ai entendu pour la première fois l'histoire de Lena Orlova qui s'était évadée du goulag et avait traversé la Sibérie à pied jusqu'à Shanghai alors qu'elle était enceinte de son amant, j'ai trouvé ça terriblement triste et beau, et romantique. Un peu plus et je me serais crue dans le Docteur Jivago. Mais la vérité s'est révélée sans rapport aucun avec ça, n'est-ce pas ? En réalité, ce qui s'est passé icic était violent, moche, cruel.
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Ce sont des parasites. Ils se gavent des fruits de notre travail, tout en nous dictant notre façon d'être, jusqu'à la moindre de nos pensées. Je refuse d'être un esclave heureux, Lena. Il y a un autre monde hors de cet endroit, pour toi et pour moi. Pour nous. Un monde de possibles infinis.
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Le temps ralentit comme toujours au milieu d'une fusillade nourrie, quand chaque seconde paraît durer une vie entière et que le moindre détail semble gravé dans le cristal.
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