[Au sujet du MAXXI : Musée national des arts du XXIe siècle, Rome, Italie]
Étant donné leur date de conception, ces formes peuvent paraître plus proches de l’œuvre antérieure de Zaha Hadid, comme la Landscape Formation One, que de réalisations récentes. La différence tient ici, bien sûr, au site qui ne s’apparente pas à un cadre naturel, mais plutôt à celui d’une ville. La description du projet par l’architecte est éclairante : « En entrelaçant sa circulation au contexte urbain, le bâtiment partage une dimension publique avec la ville, superposant les cheminements qui évoquent des tiges végétales à l’espace ouvert. En dehors de cette relation circulatoire, les éléments architecturaux s’alignent géométriquement avec les trames urbaines qui se rejoignent sur le site. » En offrant aux visiteurs comme aux conservateurs une grande liberté de déplacement dans le volume d’interprétation de son potentiel, Hadid expliquait sa démarche : « Le mouvement à travers le musée est une trajectoire à travers des ambiances diversifiées, des vues filtrées et des atmosphères lumineuses différenciées. Tout en offrant une liberté nouvelle à la palette du conservateur, ce phénomène absorbe et recompose successivement l’expérience du spectateur de l’art, en l’invitant à un dialogue libéré avec les objets et l’environnement. L’idée de mouvement à travers l’espace est essentielle au concept de cette réalisation.
(p. 55)
Faisant partie de Tree House Point, complexe dédié à la promotion d'une "vision de la durabilité tout en offrant des possibilités de logement, d'éducation et de contacts avec un environnement naturel exceptionnel", le Temple de la Lune bleue [État de Washington, par Pete Nelson] est une construction de 23m carré édifiée à près de cinq mètres au-dessus du sol.
.....En dehors de sa piste d'essais à virages et des ses rampes d'accès en spirale, l'usine du Lingotto est essentiellement de plan et de coupe orthogonaux. L'audacieuse proposition de Piano d'ajouter une salle de conférence en forme de bulle en toiture est un geste symbolique qui signifie la renaissance de cet immense bâtiment du début du XXe siècle.
Vous pouvez voir le déconstructivisme comme un style de transition. C'était une sorte de destruction créative qui installait le cadre d'objectifs positifs.
L'architecture américaine s'est trouvé confrontée à un certain nombre de fortes pressions au cours des année 90. parmi celle-ci figurent au premier plan les effets de la récession éconnomique et de la frénésie spéculative de la décennie précédente.
Les architectes européens ont réussi à renouveler radicalement leur vocabulaire en s'appuyant sur les riches traditions artistiques et culturelles de leurs pays. malgré des ontraintes économiques sans précédent, les jeunes talents - notamment Erick van Egeraat et Ben van Berkel aux Pays-Bas, Schneider + Schumacher en Allemagne, Dominique Perrault en France - ont montré qu'ils étaient capables de travailler avec et dans l,environnement historique des villes européennes, mais aussi de se mesurer à un passé moderniste encore proche.
Avec quelques années de recul, nous pouvons considérer aujourd'hui la fin des années 1980 comme une période de l'histoire de l'architecture contemporaine marquée par une création exubérente. Des derniers soubresauts du pastiche postmodernisme aux volumes éclatés du déconstructiviste, les architectes se sont littéralement lancés dans toutes les directions inimaginables.
Médiateur entre la terre et les cieux, l'arbre a toujours impressionné l'homme par sa taille, sa force et sa longévité qui semblent vouloir nous protéger, nous offrir un abri où nous reposer et rêver.
Faire exploser l'espace pour le remettre en forme.
L'une des plus intéressantes réalisations de Niemeyer en France fut conçue avant qu'il ne se décide à l'exil en 1965. Il se rappelait avoir bénéficié d'une liberté totale dans la conception du siège du parti communiste français, achevé en 1971 (complété en 1980) sur la place du colonel Fabien à Paris. Il réalisa ce projet sans demander d'honoraires.