Patrick Mahe et
Philip Plisson : Ecosse, carnet de bord d'un pêcheur d'images
Au bord d'un loch écossais,
Olivier BARROT présente l'
album de
photographies de
Patrick MAHE et
Philip PLISSON prises en Ecosse éternelle, l'histoire de l'Ecosse y est racontée en
photos à travers l'histoire de deux familles.
Quand on a accompli quelque chose d'heureux en mer, petite croisière ou grand raid, Cap Horn ou îles d'Hyères, c'est d'abord parce qu'on a évité de faire ce qu'il ne fallait pas. C'est ensuite parce qu'on a fait ce qu'il fallait faire. C'est enfin parce que la mer l'a permis.
Jean François Deniau.
La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent.
Bernard Giraudeau.
Vous ignorez combien de victoires ces hommes que vous croyez si froids ont remportées sur la peur, sur la mort qui se montre sans cesse à eux, sous ses formes les plus terribles, avant qu'ils se soient fait ces visages inaltérables où vous puisez la confiance et le courage qui vous manquent, contre les éléments que vous voulez braver.
Jules Renard.
Il déboule par surprise, pousse de l'aile, louche sur les frites
Il s'impose, il s'incruste
L'œil en coin, le bec hautain
Puis reluque les vieux restes d'un poisson rabougri
Quel Goèl !
[Citation légendant la photo du 30 décembre]
A quoi comparer
Notre vie en ce monde ?
A la barque partie
De bon matin
Et qui ne laisse pas de sillage
(Manzei, VIIIe siècle)
« La tempête : l’eau s’est engouffrée dans l’escalier, dans le magasin, puis est montée d’un étage dans la cuisine et encore plus haut dans une chambre. Tout est inondé. En se retirant, elle emporté les affaires du gardiens qui se sont retrouvées à la mer. Dans la tour, on entend les chocs des vagues contre la pierre. On dirait un géant qui tape sur une enclume. »
LA SÉRÉNISSIME
Voici la ville, qui à tous, inspire la stupeur.
(...) Qui ne la contemple est indigne de la lumière, qui ne l'admire est indigne de l'esprit.
(...) Qui ne l'a vue ne croit point ce que l'on en dit et qui la voit croit à peine ce qu'il voit.
Qui entend sa gloire n'a de cesse de la voir.
(...) De ce désir d'y retourner qui pèse sur tous ceux qui la quittèrent, elle prit le nom de venetia, comme pour dire à ceux qui la quittent, dans une douce prière : Veni etiam, reviens encore.
Naturellement et avec beaucoup de simplicité, le tutoiement à Venise est de mise, voilà pourquoi j'ai choisi de m'adresser au lecteur ainsi.
Si je regarde ailleurs que sur la mer, je perds mon temps ! :
C'est ma devise depuis quarante ans.