Philip Reeve

J'ai trouvé ce tome 2 meilleur que le premier.

Certes les personnages ne s'approfondissent pas vraiment, mais au moins, l'action est prenante et ininterrompue.

De nombreuses références, encore, dans ce tome, et c'est amusant de "recoller" les morceaux.



Le caractère d'Hester, pardon, le sale caractère d'Hester, paraît un poil exagéré, mais cela donne lieu à un bon page-turner et donc, on lui pardonne ses excès facilement.



Les nouveaux personnages de la ville d'Anchorage sont sympathiques, amusants (La "margravine", jeune et inexpérimentée est bien trouvée et bien décrite), et on comprend l'envie de Tom et Hester de les aider. Pennyroyal, lui, est un bon personnage "à détester", meilleur sans doute que Valentine dans le 1, et participe au meilleur niveau de ce tome 2.



On découvre de nouveaux pans de cette société multiples facettes, qui ne se résume pas, au final, qu'à des villes "mobiles".



C'est bien traduit, ça se lit bien, c'est un univers riche et intéressant... Je continue donc.

En gardant à l'esprit, lors de la lecture, qu'il s'agit d'une série jeunesse (Folio Junior, donc "enfants de 9 à 15 ans" (et on peut dire que c'est plus du 9 à 12)), c'est d'un très bon niveau, même si parfois la traduction est un peu bizarre et use d'expression très familière pour de la narration (mais c'est pas trop souvent non plus). Il y a également quelques répétitions un poil lourdes, qui peuvent agacer si on s'y arrête. Rien de bien méchant cependant (toujours en gardant à l'esprit que c'est du jeunesse), avec une bonne richesse de vocabulaire pour cette tranche d'âge.



L'histoire reste classique (bah oui, l'auteur n'a pas inventé les "villes qui bougent", lol, et les dirigeants fous ça date pas d'hier...), avec pas mal de clichés, mais est bourrée de références à d'autres livres, sagas, et séries cultes, de Tolkien à Star Wars en passant par J. Verne, c'est plutôt bien écrit, très vivant, avec des rebondissements multiples, et ça se laisse lire très agréablement (et rapidement). Les personnages ne sont pas très fouillés psychologiquement, mais quand on n'attend pas ça, ce n'est pas très grave.



Bref, j'ai passé un bon moment avec cette lecture, même si c'est pas non plus un grand moment de littérature !



Pour info, à propos du film (qui n'est que sur le tome 1) : beaucoup trop édulcoré par rapport aux livres, ma fille l'a trouve nul. Le point le plus important, c'est que, dans les livres, Hester est réellement défigurée (il lui manque un bout de nez) et borgne. C'est pas pour rien qu'elle passe pour morte. Ce qui n'est pas le cas dans le film, et on voit mal comment on aurait pu la croire morte avec cette jolie cicatrice d'un coup qui, manifestement, n'a fait que lui entailler la joue et le menton, chacun sait que ce genre de blessure n'est pas mortel. ... Mdr. Par ailleurs, le méchant du film n'est pas le vrai méchant du livre. Ce qui est un choix bizarre de scénario...

Je l'aime bien, cette série, malgré le fait que certaines choses me heurtent pas mal.

Notamment les pensées d'Hester.

Le hic étant qu'on n'a pas vraiment d'explications. Elle pense ce qu'elle pense, épicétou.

Déjà dans le tome 2 c'était limite. Mais là, vis à vis de sa propre fille, ça devient carrément flippant. du coup, pour de la littérature jeunesse, je trouve ça plutôt gratiné. Psychologiquement, c'est du reste peu cohérent avec ce qu'on sait d'elle. Mais bon, passons sur les incohérences...



Après, on retrouve des personnages abhorrés, ou qu'on aime bien, tout au long des tomes, ils vieillissent, changent (ou pas). Et même si le traitement est beaucoup (mais alors beaucoup beaucoup) trop rapide pour être vraiment bon, ça reste divertissant, avec toujours énormément d'action. (Edit après avoir lu (et m'être ennuyée) sur le tome 4 : le traitement rapide n'est au final pas si mal que ça, vu que quand il s'étale, l'auteur se perd dans des rebondissements, pertes et retrouvailles peu crédibles).



Je m'en vais finir la série, et ensuite, direction "pour ma nièce" ! :)

Oliver voyage depuis toujours : ses parents sont de grands explorateurs. Le jour arrive où, n'ayant plus rien à découvrir, ils décident de rentrer chez eux, dans leur maison à Calmeflot. Oliver est ravi : enfin, il va pouvoir mener une vie plus normale... Oui mais voilà, à peine arrivés, ses parents découvrent avec surprise que la baie est pleine de petites îles, ce qui est tout fait nouveau : ni une ni deux, ils partent explorer ces îles mystérieuses sur le champ... Oliver se rend tout à coup compte que les îles ont disparu, et ses parents aussi... Avec l'aide d'une sirène myope, d'un albatros et d'une île vagabonde, il part à leur recherche...



Une jolie histoire d'aventure, pleine de rebondissements en tous genres, qui reprend de grands thèmes tels que le courage, le solidarité, la débrouillardise et l'amitié. Le héros grandit au fil du récit.

Une mention spéciale pour les belles illustrations, toutes dans les mêmes tons bleu, gris, noir et blanc, que j'ai trouvées très réussies.

L'ensemble est dynamique, le rythme enlevé, ce qui fait passer un petit moment de lecture très sympathique.



Merci à la masse critique de Babelio et aux éditions Seuil pour l'envoi de ce roman.

Trop long.

Je pense qu'à les lire tous les uns après les autres, je me suis lassée. Celui-là m'a paru vraiment très long, très très long, avec des rebondissements artificiels à n'en plus finir, et j'avoue que ça m'a gavée.



L'auteur a voulu "boucler la boucle", mais j'ai trouvé ça assez laborieux, pour le coup.

Les personnages se perdent et se retrouvent à grands coups de "hasards" qui sont trop nombreux pour être honnêtes, les "Deus ex machina" ne se comptent plus, j'en passe pour pas spoiler, et je finis la série plus agacée qu'autre chose. C'est pas parce que c'est du jeunesse qu'il faut abuser de la facilité, quand même, non mais sans blague...



J'aurais du m'arrêter au 3, c'était pas une bonne idée de vouloir la finir à tout prix, en fait, lol.



Après, c'est toujours plaisant à lire, et pas prise de tête.

Pour info, à propos du film : beaucoup trop édulcoré par rapport aux livres, ma fille l'a trouve nul. Le point le plus important, c'est que, dans les livres, Hester est réellement défigurée (il lui manque un bout de nez) et borgne. C'est pas pour rien qu'elle passe pour morte. Ce qui n'est pas le cas dans le film, et on voit mal comment on aurait pu la croire morte avec cette jolie cicatrice d'un coup qui, manifestement, n'a fait que lui entailler la joue et le menton, chacun sait que ce genre de blessure n'est pas mortel. ... Mdr. Par ailleurs, le méchant du film n'est pas le vrai méchant du livre. Ce qui est un choix bizarre de scénario...

Philip Reeve, connu pour sa série steampunk Tom et Hester, nous entraîne dans un monde tout aussi passionnant avec Planète Larklight, qui paraît en poche chez Folio Junior. Le résultat est éblouissant, d’autant plus qu’on y trouve de nombreux dessins de David Wyatt, illustrateur de Tolkien et Pullman, pour ne citer qu’eux ! Accrochez-vous, ça va secouer !



Vers l’infini et au-delà !



Waouh. C’est le premier mot qui vient à l’esprit après avoir refermé Planète Larklight. Durant 400 pages, le lecteur devient un voyageur « ethernaute » (du nom de la matière qui entoure le vaisseau !) et traverse le cosmos, poursuivi par des araignées géantes.



Mais juste avant cela, on fait la connaissance de nos deux héros, Arthur, douze ans, et son aînée, Myrtle, qui habitent sur une maison-vaisseau, Larklight, avec leur père. Un jour, un certaine Mr Webster sonne à leur porte, et c’est le début de grandes aventures. Ils vont être attaqués par des araignées géantes, et contraints de leur abandonner leur père, ils s’enfuient sur la lune. Ils vont alors être sauvés par une troupe de mercenaires, dirigée par le charismatique (et très jeune) Jack Havock, recherché dans tout l’univers ! Si vous avez l’impression que je dévoile une bonne partie de l’intrigue, ce n’en est pourtant que le dixième ! A partir de là, ils embarquent à bord du Sophronia, et avec leur nouveaux amis, vont connaître aventure sur aventure, pour peut-être découvrir pourquoi ces araignées en ont après eux.



Ça démarre tout de suite, il y a du danger sans arrêt, et cerise sur le gâteau, l’univers créé par Philip Reeve est d’une richesse incroyable !



Un cocktail très réussi de steampunk, d’humour et de créatures bizarres



Ce que l’on adore dans ce roman d’aventures, c’est qu’à chaque fois que l’on se retrouve sur une nouvelle planète, on découvre son histoire et ses étranges (et souvent dangereux) habitants. Sur la Lune, Arthur et Myrtle affrontent des mites potières et sur Venus, on découvre des plantes et des arbres qui bougent, porteurs d’un virus très contagieux. Et je ne vous parle même pas des baleines de Jupiter ou de son Cumulus géant, gardien des histoires de tous les voyageurs qu’il a croisés. Notre héros ne se laisse pas (trop) dépasser par ces rencontres impressionnantes et a toujours un petit mot pour le lecteur, en l’invitant à observer les dessins qui accompagnent ses descriptions ou en nous apprenant ce qu’est finalement devenu un personnage grâce à une note de bas de page ! Nous avons également un point de vue plus … délicat lorsqu’Arthur nous offre des extraits du journal intime de sa sœur pour que nous sachions ce qu’il est advenu d’elle lorsqu’elle s’est faite enlever par les araignées.



Dans ce récit futuriste, il y a aussi une touche très steampunk avec le look rétro des vaisseaux et des costumes des personnages, l’action qui se déroule aux environs de 1850 et Londres qui se prépare à accueillir l’exposition universelle… Pour l’anecdote, nos personnages ont l’honneur de croiser le voyageur Richard Burton, en pleine histoire d’amour, et même Isaac Newton !



De l’action, de l’humour, des personnages hauts en couleurs, un univers plein de fantaisie et des illustrations très détaillées… il y a tout pour apprécier Planète Larklight ! Petit bémol, tout ce foisonnement de détails sur l’histoire de chaque planète et les nombreux personnages secondaires ont tendance à ralentir la lecture, à nous couper de l’intrigue. Et lorsque Folio Junior indique « à partir de 10 ans » sur la quatrième de couverture, je rajouterai juste qu’il faut quand même être un bon lecteur, et que les adultes sont eux-aussi invités à se plonger dans ce récit hautement fantaisiste !



Pour les fans, il existe un autre tome mettant en scène Arthur et Myrtle, L’hôtel étrange, qui n’est pas encore paru en poche.


Lien : http://www.actusf.com/spip/P..

La couverture de ce roman jeunesse m'a d'emblée attirée. Et que dire de ce titre accrocheur.

Au bout du compte, il s'agit d'un roman jeunesse d'aventure un brin loufoque où l'on rencontre une sirène myope qui chante comme une casserole, une petite île nomade qui cherche désespérément de quoi agrémenter sa chevelure pour le concours des perruques marines, un albatros ronchon et un petit garçon qui cherche ses explorateurs de parents.

On mélange tout ça et on obtient une virée rocambolesque sur l'océan. Dédicace aux algues de la mer Sarcastique et aux très chouettes illustrations de Sarah McIntyre qui accompagnent avec beaucoup de vivacité ce récit trépidant. On joue sur les mots, avec des graphismes, les textes prennent forme et s'adapter aux illustrations alentour donnant un roman échevelé et assez marrant.

Une expérience de lecture qui ravira les jeunes lecteurs en quête d'aventure maritime et d'explorations sous-marines.

Notre monde, dans un futur lointain se révèle être inhospitalier et dangereux. Dans ce monde post-apocalyptique, l'être humain s'est adapté : la manière le plus sûr de vivre est d'habiter dans des cités motorisées et montées sur roues. Chacune de ces cités se font mutuellement la guerre, se dévorant entre elles afin de mettre la fin sur des pièces de rechanges, du gasoil ou autres éléments nécessaires à la survie.

Tom est un jeune homme, apprenti à la Guide les Historiens. Un jour, il est envoyé dans les bas-fond de la cité de Londres, où il va rencontrer par hasard Thaddeus Valentine et sa fille Katherine. Thaddeus Valentine est à la tête de la guide des Historiens, ainsi qu'un célèbre explorateur. Ainsi, lorsqu'une jeune fille nommée Hester Shaw tente de l'assassiner, Tom va s'interposer. Mais les deux jeunes gens vont être expulsés ensemble de Londres, et obligés de s'aider mutuellement, dans des aventures qu'ils n'avaient pas prévus...

La première fois que j'ai entendu parler de Mortal Engines, c'est lorsque j'ai vu la bande-annonce du film au cinéma. Quelques jours après, Gallimard me contacte pour savoir si j'aimerais recevoir le premier tome en service de presse. Le hasard fait bien les choses ! Ni une ni deux, je me suis empressée d'accepter puis d'ouvrir le roman avec curiosité.

Après lecture, je dois dire que Mécaniques fatales m'a bien plu, sans être un coup de cœur. C'est un premier tome efficace, qui plante l'intrigue, les personnages et l'action de manière précise, et qui m'a donné envie de lire la suite à l'occasion.

L'univers est particulièrement riche et c'est ce qui m'a le plus marquée. Monde post-apocalyptique, la nature est ravagée par les armes nucléaires, poussant l'être humain à parcourir le monde dans des villes roulantes, Mad Max style, où les plus forts asservissent les plus faibles. Et tout cela enrobé d'une bonne dose de Steampunk en prime ! En outre, nous sommes plongés directement dans l'action, avec la tentative d'assassinat d'Hester, puis la couse-poursuite à travers la ville et le pays.



(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...

Un peu décevant.



Le thème est attirant, un bon livre d'aventures originales.

Ce garçonnet qui n'aspire qu'à rester chez lui, parce que jusque là, il a toujours voyagé ; déjà, le départ change un peu.

Puis, ces îles qui se déplacent, ces personnages hors du commun, sirène, albatros, etc ...

J'ai aimé aussi les illustrations originales, au milieu du texte.

Mais finalement, je me suis un peu ennuyée.

Tout est assez convenu, on devrait languir de savoir la suite, et malgré l'originalité, ce n'est pas très palpitant.

Dommage, il y avait une belle matière.

Critique de la seconde lecture (Janvier 2019)



Il y a environ 10 ans, je démarrais la lecture de « Mécaniques fatales » de Reeve. En réalité, ce qui m’a poussé à découvrir cet univers, c’est Peter Jackson qui se lance dans l’adaptation. 10 ans plus tard, en 2018, sort donc le film tant attendu, scénarisé par Jackson et réalisé par son ingénieur FX. J’ai clairement adoré le film (visuel, scénario, personnage, musique… tout !) et j’ai été très surpris par les critiques négatives. Alors voilà, je démarre 2019 par une relecture : Celle de Mortal Engines !



Ce qui est frappant, c’est l’univers. Je le trouve génial. Certains diront que c’est du déjà vu mais pour moi, c’est inédit ! Des villes sur roues, dans un futur apocalyptique qui regorge d’élément archéologique renvoyant à notre époque, qui se mangent entre elles ! On a grand plaisir à imaginer la carte, imaginer les lieux, souvent de désolation. On ne peut s’empêcher de se projeter, c’est très visuel et je comprends bien le choix de Jackson !



A cela s’ajoute la grande force du livre : ses personnages. Ils sont incroyablement touchant. C’est ici que Peter Jackson a peut-être un peu raté son coup (encore que) car il a voulu mettre le personnage de Hester en avant, au détriment de Tom qui devient une tête à claque, ce qui n’est pas (tant) le cas dans le bouquin. Valentine est quant à lui complétement différent dans le film et beaucoup plus complexe dans le bouquin. Ici, le grand méchant, c’est le maire. Enfin, Reeve n’a peur de rien et ça, c’est génial ! Attention à l’hécatombe, l’auteur n’a aucune pitié, vous êtes prévenu.



Le scénario est tout aussi passionnant. Il nous fait voyager dans cet univers. En fait, pas assez et on sort un peu frustré de ne pas en avoir découvert un peu plus. Mais cela donne d’autant plus envie de plonger dans le second tome, ce que je vais faire prochainement !



Au final, un bouquin super, base d’une adaptation qui aurait mérité un plus gros succès. A lire absolument !





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Critique de la première lecture (Mars 2010)



"Mécaniques Fatales" ou l'histoire d'un jeune homme nommé Tom embarqué dans une aventure folle loin de la mécanique de sa locomopole qu'est Londres. Ancienne capitale de Grande Bretagne, île dans le passé...



Tom n'est que le bouffon de cette nouvelle société, une société mobile où les villes se dévorent entre elles afin de récolter les matériaux nécessaires à leurs survies. Dans cette société, et comme dans toutes sociétés se succédant à travers le temps, les ombres rodent, certains secrets sont bien gardés et les découvertes sont nombreuses. Certains sont victime d'une idéologie donné par le pouvoir en place, la grande guilde des ingénieurs, faisant beaucoup d'ombres aux autres petite guildes tels que les historiens.



Ces historiens qui gardent les objets du passé comme oeuvre dans leur musée. On y retrouve un étrange "cédérum", marque d'un peuple évolué car ne pouvant être lu en ces siècles lointains. Étrange que le passé soit plus évolué que le futur me dirait vous mais pourquoi pas ?



Une guerre qui a dévasté le monde, l'Homme au sommet de la bêtise engendrant un nouveau monde chaotique. Et l'Homme qui a soif de territoire, de conquête, de pouvoir réitère sans arrêt les mêmes erreurs, à croire que cela est dans sa nature.



On parle ici d'un roman pour adolescent à partir de 11 ans et pourtant, j'en ai 21 et j'ai adoré ces moments passés dans cette aventure folle. On ne s'ennuie pas un instant, l'humour et l'aventure pointe le bout de leurs nez à chaque chapitre.



Le premier tome d'une saga, annoncé comme projet du grand Peter Jackson. Un roman quelque peu écologique sur les bords, marque d'une révolte contre la technologie et la folie des hommes à toujours allez plus loin qu'eux même...



Ce livre mérite simplement les 5 étoiles.

Nouvelle présentation et nouveau titre à la suite de la sortie du film.



Tom vit dans un monde dévasté où les villes s'entre dévorent sur un immense terrain de chasse désolé constitué par l'ancien monde. Londres semble elle-aussi en fin de parcours.



Contre toute attente, son maire décide de lancer un nouveau défi. Il convoque ses ingénieurs car il a un grand projet.



Mais Tom ne devrait pas le voir car il tombe, emporté par son désir de protéger l'explorateur qu'il admire et que Hester Shaw est venue tuer pour se venger.



Leur seul espoir est de rejoindre la ligue anti-mouvementiste, qui prône une autre manière de vivre et a installé, derrière un bouclier, de véritables agglomérations.



C'est deux conceptions du monde qui s'affrontent et Tom est vite tiraillé entre la fidélité qu'il ressent envers sa cité et son désir d'une vie plus juste.



Un roman qui propose un monde captivant avec des villes qui se pourchassent afin d'obtenir un répit aant l'extinction. C'est un univers sans pitié où chacun ne peut vivre qu'en mangeant les plus faibles.



A cette vision libérale qui impose la loi du plus fort, s'oppose celle de l'entraide et de la lutte pour une société où la cohabitation est possible et où chacun peut trouver sa place.



Mais pour autant la plupart des héros sont ambivalents car ils ne savent pas toujours que la relative tranquilité qu'ils ont acquis sur Londres est en fait le résultat de la surexploitation d'autres hommes.



Un roman efficace, qui s'apparente au genre steam punk, bien construit et qui offre un récit original. Il évoque en filigrane notre manière de consommer les ressources de la planète sans partage et avec au bout la destruction



A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Nuit Noire a grandi à la Vigie du Crépuscule près du village de Marazea, sur l’île des Déferlantes, une île de l’archipel des îles Automnales, dépendant de la Couronne britannique. Andrew Noire, le gardien de la Vigie, l’a découverte, bébé, échouée sur le rivage et l’a recueillie. Elle a été entourée d’amour par Carrie et Jan Skraeveling, les domestiques du manoir.



Sa vie est bouleversée quand Andrew Noire, le gardien de la Vigie du Crépuscule, est découvert mort noyé, les villageois pensent qu’il a été tué par le Gorm, une créature marine mais il semble qu’il se soit suicidé car les poches de son manteau étaient remplies de pierres. Aussi, en attendant que le frère cadet d’Andrew Noire, Will, parti étudier à Londres, soit prévenu, il n’y a d’autre solution que Nuit devienne provisoirement gardienne.



Elle observe donc la mer à l’ouest afin d’alerter les villageois d’une attaque du Gorm. Or aussi bien la sorcière Thurza Froy que la femme troll, Aish, voient des changements dans le mouvement des vagues. En attendant l’inéluctable, Nuit trouve tout de même quelques plaisirs d’enfance avec Œuf, le petit protégé d’Aish et de Lucy et Horatio, les enfants du révérend Bonnefoy.



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Philip Reeve, né en 1966, est un auteur et illustrateur britannique de littérature pour la jeunesse, principalement connu pour Mortal Engines et ses suites (Mortal Engines Quartet de 2001 à 2006). Son roman, Arthur, l'autre légende (Here Lies Arthur pour le titre original en 2007), basé sur le légendaire roi Arthur, a remporté la médaille Carnegie.



Philip Reeve a étudié l'illustration, d'abord au Cambridgeshire College of Arts and Technology (CCAT – aujourd'hui Anglia Ruskin University), où il a rédigé une bande dessinée pour le magazine Student Union, puis à Brighton Polytechnic (aujourd'hui l'Université de Brighton). Avant de devenir illustrateur, il a travaillé plusieurs années dans une librairie à Brighton. Au cours de ses années d'études et pendant quelques années, il a écrit et joué dans des spectacles de sketchs comiques avec divers collaborateurs sous divers noms de groupe, parmi lesquels The Charles Atlas Sisters. Il vit à Dartmoor avec sa femme Sarah et leur fils Sam.



Philip Reeve a tout d’abord été remarqué pour Mortal Engines, premier roman d'une série appelée Mortal Engines Quartet (2001-2006) avec successivement Predator's Gold, Infernal Devices et A Darkling Plain. Cette série met en scène deux jeunes aventuriers, Tom Natsworthy et Hester Shaw, vivant dans un monde post-apocalyptique sans loi habité par des villes en mouvement. Pour le quatrième volume, Philip Reeve a remporté le Guardian Children's Fiction Prize 2006.



Le roman Here Lies Arthur en 2007 est une version alternative de la légende arthurienne et Philip Reeve a remporté la médaille Carnegie, prix annuel des bibliothécaires britanniques récompensant le meilleur livre pour enfants publié au Royaume-Uni.



Dans les multiples prix et récompenses que Philip Reeve a obtenus, nous pouvons retenir le Los Angeles Times Book Prize 2007 dans la catégorie Littérature pour la jeunesse pour Plaine obscure (A Darkling Plain), la liste d’honneur en 2008 de l'IBBY pour Arthur, l'autre légende (Here Lies Arthur), la médaille Carnegie 2008 pour Arthur, l'autre légende.



Mortal Engines a été adapté en 2018 en film par Christian Rivers avec dans les rôles principaux, Robert Sheehan et Hera Hilmar.



En France, Philip Reeve est tout d’abord publié par Hachette Jeunesse en 2003 avec Mécaniques fatales (Mortal Engines, 2001), réédité ensuite par Gallimard Jeunesse en Folio Junior en 2007. Gallimard publie ensuite L'Or du prédateur en 2007, Machinations infernales en 2009, Plaine obscure en 2010 dans l’univers Mortal Engines mais ne publie pas les préquels. Gallimard publie ensuite les romans de la série Planète Larklight avec Planète Larklight en 2007 puis L'Hôtel étrange en 2008. Puis viennent Arthur, l'autre légende en 2008 et Qui a peur des dragons ? en 2013.



C’est la série la moins célèbre de Philip Reeve qui a finalement le plus de succès en France en 2021 avec La légende de Maurice publiée chez Litlle Urban dans laquelle une violente tempête magique s'abat sur les lointaines collines pluvieuses de l'Ouest sauvage et pousse Maurice, un poney volant en légère surcharge pondérale, contre le balcon de Max. Une aventure commence alors pour les deux complices à laquelle se mêlent une grande sœur de mauvaise humeur, des sirènes malicieuses et d'affreux ouistitis des mers.



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Philip Reeve imagine un archipel perdu au milieu de l’Océan Atlantique sur lequel les populations vivent dans la crainte des mouvements de la mer et des caprices de la météo et semblent avoir imaginé tout un folklore avec des déesses marines vengeresses qui engloutissent les hommes mais aussi les terres fragiles de ces îlots perdus.



La construction est classique, une jeune orpheline doit partir à l’aventure quand son père adoptif meurt et elle va évidemment devoir découvrir le secret de ses origines. Il n’y a guère de suspense et nous comprenons bien vite comment l’héroïne va retrouver sa mère. Les étapes avant le combat final consistent en des rencontres de la jeune fille avec son oncle, nouveau gardien de la Vigie, une sorcière et une troll. Philip Reeve ajoute quelques parenthèses enchantées avec la complicité de l’héroïne avec trois enfants, deux villageois et un protégé des trolls.



Il s’agit surtout d’un roman d’ambiance horrifique avec quelques monstres bien imaginés, notamment les créatures d’algues. Philip Reeve décrit aussi avec poésie les paysages sauvages de cette côte atlantique dangereuse.

Nous n’avons pu nous empêcher de voir dans ce roman des références à la légende de la Ville d’Ys, Ys se rattachant à deux groupes de mythes, celui des villes englouties et celui des femmes de l'Autre Monde comme ici la Gorm. Cette mythologie est particulièrement présente dans les histoires irlandaises et galloises. La comparaison avec les autres mythes celtiques de submersion laisse apparaître un possible mythe originel commun impliquant une femme de l'autre Monde, gardienne d'une vanne empêchant les eaux de se répandre, qui cause l'inondation d'une grande ville.

Je n'avais jamais entendu parler de Mortal Engines qui est une saga qui date aujourd'hui jusqu'à ce que j'apprenne qu'une adaptation cinématographique était à l'ordre du jour en décembre 2018, que l'on doit au grand Peter Jackson qui a réalisé deux sagas grandioses qui me sont chères: Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit. La bande-annonce m'a franchement donné envie de voir le film mais je voulais découvrir le roman avant, aussi me suis-je empressée de voir si l'une de mes médiathèques l'avait en stock et j'ai été chanceuse!



Des milliers d'années après notre ère, dans le futur, après des catastrophes naturelles notamment, les villes/villages/bourgades sont comme "vivantes", se mouvant et se dévorant les unes les autres. Le but est de récupérer les matériaux, les richesses et de la main d’œuvre! Les plus petites sont souvent dirigées par des maires et les plus grandes, les locomoples, sont dirigées par des guildes (histoire, ingénierie, navigation, commerce). Il y a aussi des vaisseaux, des navettes et des ports célestes où commerce, transport et communication sont très importants! Londres fait partie d'une des plus grandes locomopoles et des plus voraces mais ça fait longtemps qu'une proie ne s'est pas profilée à l'horizon. Aussi quand cela arrive, elle se remet en chasse!



Nous suivons Tom, 15 ans, qui travaille comme apprenti guildien dans le musée de Londres dans le but de rejoindre la Guilde des Historiens. Son chemin va croiser celui d'Hester Shaw, une jeune fille de son âge au visage défiguré qui a juré de se venger de Valentine, l'homme qu’idolâtre Tom et qui est chef de la Guilde des Historiens, après ce qu'il a fait à sa famille et à elle. Tom va alors se retrouver dans le même bateau qu'elle, hors de la locomopole. Ils vont être traqués sans relâche, faire de belles rencontres mais aussi de mauvaises et découvrir la vérité sur Londres et ses secrets, car cette dernière n'est pas aussi belle qu'elle n'y paraît!



Alors que ça aurait dû être original, le roman m'a fait penser à un manga que j'ai lu (qui lui est beaucoup plus récent et je ne sais pas s'il en est inspiré): Dodoma. Le système est plus ou moins le même. Après une série de catastrophes, les villes et pays sont des êtres mobiles en argile, des armures qui s'attaquent les unes les autres dans des conquêtes. Mis à part ça, le côté futuriste et steampunk est top; il y a aussi plein de clins d’œil à notre époque (marques, objets, animaux...). L'univers est très riche, assez complexe et donc pas toujours très clair. L'idée de base est fabuleuse, bien trouvée, ce qui prouve à quel point l'auteur a une imagination débordante!



On plonge directement dans l'histoire, sans parachute ni rien alors j'étais bien perdue au début avec tous les termes, le vocabulaire spécifique à l'univers. Il n'empêche que c'était très visuel alors que je n'ai pas encore vu le film, j'arrivais presque sans peine à tout imaginer! Par contre, j'étais peut-être un peu trop spectatrice, ça ne m'a pas spécialement donné envie de me plonger dans l'histoire comme si j'y étais, il me manquait vraiment quelque chose pour adorer!



On a plusieurs points de vue, on ne suit pas que Tom mais aussi Katherine, la fille de Valentine qui enquête de son côté dans Londres. Les personnages sont quelques peu clichés et je ne me suis pas vraiment attachée à eux. Peut-être qu'un point de vue à la première personne aurait été mieux. Ce qui est bien, c'est que Londres est en quelque sorte personnifiée comme si elle était vivante, une créature qui avance, court, se repose, a des entrailles, une bouche.



Ce fut une lecture sympathique mais c'est tout, je m'attendais à tellement mieux, à quelque chose d'incroyable alors j'espère vraiment que le film ne me décevra pas!

J'ai adoré chacun des tomes de cette série séparément. Alors ensemble ça défonce tout ! Ce pack est juste le cadeau idéal pour un pré-adolescent qui aime bien la lecture (10-14 ans). On y découvre un univers très particulier mais tout ça, je l'ai déjà dit 😉.

Ce livre se déroule dans un futur très lointain. Il ne reste plus grand chose de l'Ancien Monde depuis "la guerre d'Une heure". Désormais, pour survivre, les grandes villes se sont transformées en Locomopoles, montées sur d'énormes chenilles, elles se déplacent et chassent selon le principe du darwinisme (le darwinisme municipal ici). Elles avalent des villes plus modestes, les désossent et en recyclent tout les composants, employant les habitants capturés aux basses besognes dans les Entrailles. La ville de Londres est dirigée par la guilde des Ingénieurs et Crome, son maire à l'ambition démesurée ; tandis que la guilde des Historiens s'occupe de récupérer et classer tous les outils de l'ancienne civilisation notamment la précieuse Pré-tech.

Un jour, alors que Londres vient d'engloutir la petite ville de Lapalud, Thaddeus Valentine, le maître de la guilde des Historiens, supervise le démantèlement de la petite cité dans les Entrailles. Il est attaqué par Hester Shaw, une jeune fille avec une cicatrice qui lui barre le visage. Au moment où cette dernière va le poignarder le jeune Tom Natsworthy, un apprenti de la guilde des Historiens s'interpose et sauve la vie de son héros. Il se lance même à la poursuite de la criminelle avant que celle-ci saute dans le vide. Mais avant de disparaître cette dernière lui révèle que Valentine a tué ses parents et l'a défiguré. Le jeune apprenti révèle à son mentor les paroles et le nom de la jeune femme, avant, de bizarrement, tomber à son tour…

Il reprend connaissance dans la Terra Incognita, l'océan de boue sur lequel roulent les villes. Hester avec lui, ils se lancent alors ensemble dans une course poursuite haletante pour tenter de rattraper Londres afin de mener à bien leur vengeance . Sur leur route ils rencontrent de nombreux personnages bien différents : le maire d'une ville-pirate qui se donnent des airs distingués, l'implacable Traqueur Shrike, la bienveillante Anna Fang ou encore la courageuse Katherine, la fille de Valentine qui ne recule devant rien pour apprendre la vérité.



Un roman très original, avec des idées très intéressantes et une réflexion sur le monde futur et l'humanité. De plus, les personnages sont très bien imaginés, riches de sentiments complexes et à l'abris des clichés habituels. Le personnage de Tom, un peu naïf au début, avec sa vision simpliste du monde dans lequel il vit. Il se rend compte que tout ne se résume peut-être pas à manger d'autres villes et luter contre la ligue anti-mouvement, qui prône l'absurde vie sur la terre ferme. Les aventures se succèdent à un rythme trépidant et on ne s'ennuie pas une seule seconde.

Philip Reeve a crée un univers entier qui à l'instar des séries Harry Potter ou les Férailleurs entraînent le lecteur dans un monde fascinant et riche en trouvailles. Je suis déjà impatient de les lire les trois autres tomes de la série !!!

A 10 ans, Oliver n'a jamais le temps de s'ennuyer. Il faut dire que son père et sa mère ne vivent pas comme tout le monde. Ils sont explorateurs et ils ont vécu tourtes sortes d'aventures ; ils ont déjà parcouru la planète de long en large. D'expédition en expédition, le jeune Oliver a appris beaucoup mais il s'est aussi lassé ; il rêve de pouvoire mener une vie calme et simple, comme celle des autres enfants. Ce moment tant espéré arrive et déjà Oliver se réjouit de pouvoir enfin aménager une vraie chambre bien à lui, dans la maison que ses parents ont choisi en bord de mer tout près d'îles plutôt mystérieuses.

Pourtant, à peine sont- ils arrivés que ses parents disparaissent, étant partis explorer les alentours en mer. Oliver part donc à leur recherche et n'est alors qu'au début de ses surprises car de découvertes en aventures, de péripéties en rencontres, il doit chercher ses parents, flanqué d'une sirène myope, d'une île toute aussi vagabonde que timide et d'un albatros grincheux.

Ce roman, très abordable pour des jeunes lecteurs pas forcément aguerris, est vraiment plaisant et dépaysant ; il même aventure (ça vous l'aurez compris !), sentiments, action, imaginaire et humour. Oui, rien que cela ! De quoi passer un bon moment à vagabonder en rêve et en lecture.
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Très clairement le meilleur livre de la saga, ce dernier tome est imprévisible du début à la fin. Les rebondissement sont présents aussi souvent que l'action. Ce roman vous fera passer par l'angoisse, la peur, la tristesse et l'amusement au fil des pages. Si vous avez aimé les premiers tomes, [Je vous conseille de lire celui-ci]. Attention, si les livres précédents n'ont pas été lus, l'histoire pourrait ne pas être comprit.

Ayant adoré le tome 1, j'ai dévoré le tome 2. Je l'ai moins aimé même si il reste excellent. Une imagination débordante alliée à une narration épurée mais précise et détaillée. Ce livre est juste une pépite! On y retrouve plein d'allusions et de critiques de la société actuelle avec des détails de géo-politique au second niveau de lecture. [Je conseille ce livre si vous avez aimé le tome 1].

Une histoire magnifique dans un futur lointain au sein duquel des villes montées sur roues s’entre-dévorent dans un monde ravagé et mourant. Toute l'action gravite autour de Londres, vestige roulant d'une époque prospère révolue. Une histoire entraînante dans laquelle on suit les aventures de deux orphelins pris au piège du "terrain de chasse" des grandes citées. Un bon livre [à lire dès 12 ans].

Mieux que le deuxième, ce tome égale en qualité le premier tome de la série. On y retrouve les personnages plus âgés et on assiste, impuissant, aux désastres causés par une jeune adolescente. Ce livre est un savant mélange entre le tome 1 et roman pour adolescent comme il en existe d'autres. Ce mélange est réalisé dans les bonnes proportions pour inclure un minimum de romance dans ce troisième tome sans tomber dans la niaiserie et l'eau de rose. [Je recommande ce livre] même à ceux qui ont été un peut déçus par le tome 1.