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Citation de ThibaultMarconnet


— (…) Ma femme avait affaire avec toi autrefois. Du temps où elle me disait qu’il y avait encore quelques signes prouvant que tu étais un être humain. Mais il s’est avéré que je n’aurais jamais dû suivre son conseil, il y a quatre ans, quand tu as commencé à planter tes crocs dans ce garçon.
— Ce garçon m’a séduite, Julian ! C’est devenu le devoir de ce garçon de…"
Il se détourna et regarda sa femme. "Le devoir", dit-il en ricanant.
Elle bondit de son fauteuil. "Le mot ne vous plaît peut-être pas, Julian, mais je le répète. C’était son devoir envers moi…
— Oh, dit-il en secouant la tête, tout le monde a ce devoir envers toi. Mais vis-à-vis de qui as-tu un devoir sacré, Lucy ? J’ai oublié, me semble-t-il.
— Envers mon enfant, répondit-elle. Envers la progéniture que nous avons eue, mon mari et moi ! Envers quelqu’un qui fait ses premiers pas dans la vie ! Le devoir de veiller à ce qu’il ait un foyer, une famille et une éducation convenable ! Qu’il ne serve pas de jouet à tous les monstres qui emplissent ce monde affreux !
— (…) Eh bien, sainte Lucy, dit-il en passant une main sur son visage mal rasé, ne t’inquiète donc plus tant de ta progéniture. Parce que ta progéniture ne peut pas te sentir."

(p. 366-367)
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