Savary et Mitterand n'étaient pas proches. Certains soupçonnaient qu'en lui confiant le portefeuille de l'Education, Mitterand lui avait tendu un calice empoisonné 1.
1. La famille de Savary le pensait certainement. Lors de sa mort en 1988, elle fit savoir que Mitterand ne serait pas le bienvenu à ses funérailles. Quand l'Elysée chercha à avoir une explication, sa veuve admit que "la présence du président de la république serait un honneur", signifiant que si Mitterand insistait pour venir, ce qu'il fit, il viendrait en tant que chef d'Etat et non comme ancien colllègue.