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3.76/5 (sur 24 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Beverly, Massachussets , le 12/05/1902
Mort(e) à : Miami, Floride , le 25/10/1971
Biographie :

Philip Wylie est un écrivain américain de roman policier et de science-fiction.

Fils de pasteur, il fait des études supérieures à l'Université de Princeton de 1920 à 1923.

Il publie dès le milieu des années 1920 des nouvelles de science-fiction et des récits policiers, mêlant parfois les deux genres.

Pendant l'entre-deux-guerres, il reprend souvent le thème de la catastrophe apocalyptique dans ses récits d'anticipation, alors qu'il crée à la même époque le détective Willis Perkins pour une série de courtes nouvelles policières assez légères et, en 1939, les pêcheurs en haute mer Crunch et Des. Le duo sera en vedette dans une série télévisée en 1955, avec Forrest Tucker dans le rôle de Crunch et Sandy Kenyon dans celui de Des.

À partir de 1932, il fait une courte carrière comme scénariste à Hollywood, travaillant notamment l'adaptation de "L'Île du docteur Moreau", film réalisé par Erle C. Kenton, d'après le roman éponyme de H. G. Wells. Plusieurs de ses nouvelles et romans ont également servi de base à des films et des émissions de télévision.

En 1971, il signe le scénario original de l'épisode d'anticipation "Los Angeles 2017" (L.A.2017), réalisé par Steven Spielberg pour la série télévisée "Les Règles du jeu" ("The Name of the Game") (saison 3, épisode 16).

Il a été conseiller du président de la commission mixte du Congrès pour l'énergie atomique qui a conduit à la création de la Commission de l'énergie atomique en 1946.

Marié deux fois, il est le père de l'écrivaine et biologiste Karen Pryor (1932).

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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Philip Wylie   (4)Voir plus

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Mon télescope est braqué
Vers les étoiles ce soir
Une petite tache de lumière
Semble avoir doublé de volume ce soir
Les calculs sont si précis
Se peut-il qu'elle grandisse tout le temps?

À présent je ne peux pas croire que c'est vrai
Et je ne sais pas quoi faire
Pour la centième fois je vérifie la déclinaison
Maintenant la peur commence à monter
Même mon ordinateur l'indique
Il n'y a aucune erreur dans les calculs

Maintenant que c'est arrivé, n'y voyez rien d'autre
Trajectoire d'impact, il faut y croire, c'est vrai
Maintenant il n'y a plus rien que nous puissions faire

Quand deux mondes entrent en collision
La colère et la souffrance de ceux qui restent
Deux mondes entrent en collision
Qui va survivre ? Nulle part où se cacher
Quand deux mondes entrent en collision
La colère, la souffrance de ceux qui restent
Quand deux mondes entrent en collision
Quand deux mondes entrent en collision
Alors qui va survivre ?
Il n'y a nulle part où se cacher
Quand deux mondes entrent en collision

Maintenant que c'est arrivé, n'y voyez rien d'autre
Trajectoire d'impact, il faut y croire, c'est vrai
Maintenant il n'y a plus rien que nous puissions faire

Quand deux mondes entrent en collision
La colère et la souffrance de ceux qui restent
Deux mondes entrent en collision
Qui va survivre ? Nulle part où se cacher
Quand deux mondes entrent en collision
La colère, la souffrance de ceux qui restent
Quand deux mondes entrent en collision
Quand deux mondes entrent en collision
Alors qui va survivre ?
Il n'y a nulle part où se cacher
Quand deux mondes entrent en collision

Quand deux mondes entrent en collision
La colère et la souffrance de ceux qui restent
Quand deux mondes entrent en collision
Quand deux mondes entrent en collision
Alors qui va survivre ?
Il n'y a nulle part où se cacher
Quand deux mondes entrent en collision
Quand deux mondes entrent en collision
La colère, souffrance
Quand deux mondes entrent en collision
Quand deux mondes entrent en collision

(traduction de la chanson "When two worlds collide" d'Iron Maiden qui est inspirée par "le choc des mondes")
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Le secret n'avait pas encore transpiré.
On pouvait tenir pour certain que le monde ne l'avait pas appris jusqu'alors.
La nature de l'épouvantable découverte restait tapie dans le cerveau des hommes qui l'avait enfantée. Aucun n'avait faibli sous son fardeau au point de révéler la moindre parcelle de sa monstrueuse connaissance.
Mais un fait était connu : c'est qu'il existait un secret, d'une importance insoupçonnable.
David Randall était en train d'en recueillir la preuve à la lecture des nombreux radiogrammes qu'il recevait.
En l'espace d'une heure, sept messages lui étaient parvenus, tous du même genre....
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Peu de temps après la seconde moitié du XXème siècle, un astronome célèbre d'Afrique-du-Sud, Sven Bronson, observa au télescope, deux astéroïdes qui se déplaçaient à travers l'espace en direction du système solaire ...
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Le grondement du moteur s'évanouit tout à fait. Le projecteur s'éteignit. Les ténèbres retombèrent. Les colons se sentirent frissonner. Ils n'étaient pas seuls sur Zyra ...
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On redressait le cours des rivières, on transformait courants et ruisseaux en chutes d’eau et leurs rives étaient revêtues d’acier, de pierre ou de ciment. Le concept de lutte contre les inondations ne tenait pas compte des années de pluies anormales parce qu’il ne le pouvait pas. Mais ces ouvrages faisaient naître des industries en expansion ainsi que des constructions résidentielles sur des emplacements relativement protégés de l’inondation dans les années normales, ou sous-normales. En d’autres lieux, imprévisibles, ces nouvelles zones se trouvaient noyées, d’où des dévastations et des pertes économiques pour les individus, les sociétés, et des communautés entières. La transformation des rivières et de leurs affluents en chutes maçonnées accélérait leur cours.
L’industrie avide d’eau était attirée par les lacs creusés par le Génie ou d’autres organisations. Les hommes suivaient : il y avait là de l’embauche. Les usines hydro-motrices s’implantaient au pied des barrages gigantesques. Mais cette situation dans le pays avait un désavantage. Les eaux captées devenaient vite boueuses parce qu’elles bloquaient l’écoulement antérieur et elles accumulaient les déchets derrière les barrages. Un lac construit et présumé viable pour un siècle et demi se révélait, en réalité, devoir devenir de boue jusqu’à sa surface en vingt ou trente ans. Le seul remède était souvent de dresser d’autres barrages en amont, servant essentiellement de capteurs de vase.
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Un jour, peut-être, des archéologues venus de quelque autre planète auront l’idée d’ériger un monument pour commémorer notre disparition. Si tel est le cas, ils ne sauraient choisir meilleure épitaphe que celle-ci :
Ci-gît une race capable de pensée, mais trop paresseuse pour être allée au bout de sa pensée.
Ce livre que vous tenez en ce moment est le dernier qu’ait écrit Philip Wylie.
Ne souhaiterait-on pas qu’un auteur talentueux et admiré nous ait laissé en héritage un ouvrage reflétant sa satisfaction, l’impression d’avoir réussi, une sorte de conclusion ?
À la vérité, c’eût été l’idéal. Mais avec votre façon de faire le monde, il n’en est pas ainsi… Oui, j’ai bien dit et je répète encore plus fort : VOTRE FAÇON DE FAIRE LE MONDE !
Si vous avez l’âge de lire ces caractères d’imprimerie, vous êtes assez âgé pour porter au moins en partie la responsabilité du merdier dans lequel nous pataugeons.
Voici donc ce que Philip Wylie avait à dire pour finir. Écoutez-le, et vous ferez peut-être de mauvais rêves.
Mais puissent-ils ne pas s’achever dans la boue, et le sordide, et la misère, et la peine. Puissiez-vous avoir la chance de vous réveiller pour échanger les opinions d’hier contre de moins brillantes et moins trompeuses… et de plus sages. (Préface de John Brunner)
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Si la première alerte sérieuse avait été sonnée en 1970, on n’y avait guère pensé en 1971… et c’est ainsi que l’humanité manqua le dernier et possible virage, comme je vais m’efforcer de le démontrer.
Car en 1971, les gens tournèrent le bouton pour ne plus entendre parler des nouvelles sans cesse plus alarmantes quant aux dangers courus par leur environnement.
Ils en étaient fatigués, ils en avaient marre.
En avoir marre était une réaction infantile.
Ce qu’il advint ensuite, quand on fit un effort pour forcer l’industrie et les villes à mettre un terme à la pollution, fut pire. Une telle entreprise impliquait des pénuries passagères, et cela, les populations se refusaient à le supporter.
La majorité infantile devint démente.
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Notre campement ressemble à un chantier de construction, mais je crois que nous n’avons pas travaillé de gaieté de cœur. Car nous avons dû mettre le navire en pièces détachées, et ce faisant nous nous sommes coupé toutes voies de sortie. Nous sommes maintenant obligés de nous adapter à la vie d’ici.
Sur Terre, le danger qui nous menaçait, les cataclysmes où a sombré notre civilisation, étaient autant de stimulants à une tâche d’où dépendait notre vie ou notre mort.
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Même pour le désastre de décembre dernier à New York, on blâme quelques politiciens et leurs subordonnés, ainsi que des commerçants, comme si les uns n'avaient pas été choisis par le peuple et les autres n'avaient pas fourni au peuple ce qu'il désirait. Pourtant, pas un sur mille de ceux qui choisissent des boucs émissaires n'aurait agi différemment en pareille circonstance.
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Pour New York et sa banlieue, le nombre des victimes fut estimé à un million cent mille. Pour la région vers le sud, du Maine à la Caroline du Nord et vers l’ouest jusqu’à l’Ohio, à cinq millions. Un quart environ moururent brûlés. La moitié des morts furent causées par le froid. Dès que les moyens de transport eurent cessé de fonctionner, les gens périrent sur place ou pendant qu’ils cherchaient un refuge chauffé. Les maisons et appartements chauffés à l’électricité devinrent des tombes pour des quantités de gens. Riches et pauvres, adultes et enfants, ils moururent sur les routes enneigées, dans les salles de réunion, chez des voisins ; dans les églises et les écoles, ils se transformèrent en blocs de glace.
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