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Citations de Philip Wylie (20)


Le secret n'avait pas encore transpiré.
On pouvait tenir pour certain que le monde ne l'avait pas appris jusqu'alors.
La nature de l'épouvantable découverte restait tapie dans le cerveau des hommes qui l'avait enfantée. Aucun n'avait faibli sous son fardeau au point de révéler la moindre parcelle de sa monstrueuse connaissance.
Mais un fait était connu : c'est qu'il existait un secret, d'une importance insoupçonnable.
David Randall était en train d'en recueillir la preuve à la lecture des nombreux radiogrammes qu'il recevait.
En l'espace d'une heure, sept messages lui étaient parvenus, tous du même genre....
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Mon télescope est braqué
Vers les étoiles ce soir
Une petite tache de lumière
Semble avoir doublé de volume ce soir
Les calculs sont si précis
Se peut-il qu'elle grandisse tout le temps?

À présent je ne peux pas croire que c'est vrai
Et je ne sais pas quoi faire
Pour la centième fois je vérifie la déclinaison
Maintenant la peur commence à monter
Même mon ordinateur l'indique
Il n'y a aucune erreur dans les calculs

Maintenant que c'est arrivé, n'y voyez rien d'autre
Trajectoire d'impact, il faut y croire, c'est vrai
Maintenant il n'y a plus rien que nous puissions faire

Quand deux mondes entrent en collision
La colère et la souffrance de ceux qui restent
Deux mondes entrent en collision
Qui va survivre ? Nulle part où se cacher
Quand deux mondes entrent en collision
La colère, la souffrance de ceux qui restent
Quand deux mondes entrent en collision
Quand deux mondes entrent en collision
Alors qui va survivre ?
Il n'y a nulle part où se cacher
Quand deux mondes entrent en collision

Maintenant que c'est arrivé, n'y voyez rien d'autre
Trajectoire d'impact, il faut y croire, c'est vrai
Maintenant il n'y a plus rien que nous puissions faire

Quand deux mondes entrent en collision
La colère et la souffrance de ceux qui restent
Deux mondes entrent en collision
Qui va survivre ? Nulle part où se cacher
Quand deux mondes entrent en collision
La colère, la souffrance de ceux qui restent
Quand deux mondes entrent en collision
Quand deux mondes entrent en collision
Alors qui va survivre ?
Il n'y a nulle part où se cacher
Quand deux mondes entrent en collision

Quand deux mondes entrent en collision
La colère et la souffrance de ceux qui restent
Quand deux mondes entrent en collision
Quand deux mondes entrent en collision
Alors qui va survivre ?
Il n'y a nulle part où se cacher
Quand deux mondes entrent en collision
Quand deux mondes entrent en collision
La colère, souffrance
Quand deux mondes entrent en collision
Quand deux mondes entrent en collision

(traduction de la chanson "When two worlds collide" d'Iron Maiden qui est inspirée par "le choc des mondes")
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Le grondement du moteur s'évanouit tout à fait. Le projecteur s'éteignit. Les ténèbres retombèrent. Les colons se sentirent frissonner. Ils n'étaient pas seuls sur Zyra ...
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Peu de temps après la seconde moitié du XXème siècle, un astronome célèbre d'Afrique-du-Sud, Sven Bronson, observa au télescope, deux astéroïdes qui se déplaçaient à travers l'espace en direction du système solaire ...
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Notre campement ressemble à un chantier de construction, mais je crois que nous n’avons pas travaillé de gaieté de cœur. Car nous avons dû mettre le navire en pièces détachées, et ce faisant nous nous sommes coupé toutes voies de sortie. Nous sommes maintenant obligés de nous adapter à la vie d’ici.
Sur Terre, le danger qui nous menaçait, les cataclysmes où a sombré notre civilisation, étaient autant de stimulants à une tâche d’où dépendait notre vie ou notre mort.
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Si la première alerte sérieuse avait été sonnée en 1970, on n’y avait guère pensé en 1971… et c’est ainsi que l’humanité manqua le dernier et possible virage, comme je vais m’efforcer de le démontrer.
Car en 1971, les gens tournèrent le bouton pour ne plus entendre parler des nouvelles sans cesse plus alarmantes quant aux dangers courus par leur environnement.
Ils en étaient fatigués, ils en avaient marre.
En avoir marre était une réaction infantile.
Ce qu’il advint ensuite, quand on fit un effort pour forcer l’industrie et les villes à mettre un terme à la pollution, fut pire. Une telle entreprise impliquait des pénuries passagères, et cela, les populations se refusaient à le supporter.
La majorité infantile devint démente.
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On redressait le cours des rivières, on transformait courants et ruisseaux en chutes d’eau et leurs rives étaient revêtues d’acier, de pierre ou de ciment. Le concept de lutte contre les inondations ne tenait pas compte des années de pluies anormales parce qu’il ne le pouvait pas. Mais ces ouvrages faisaient naître des industries en expansion ainsi que des constructions résidentielles sur des emplacements relativement protégés de l’inondation dans les années normales, ou sous-normales. En d’autres lieux, imprévisibles, ces nouvelles zones se trouvaient noyées, d’où des dévastations et des pertes économiques pour les individus, les sociétés, et des communautés entières. La transformation des rivières et de leurs affluents en chutes maçonnées accélérait leur cours.
L’industrie avide d’eau était attirée par les lacs creusés par le Génie ou d’autres organisations. Les hommes suivaient : il y avait là de l’embauche. Les usines hydro-motrices s’implantaient au pied des barrages gigantesques. Mais cette situation dans le pays avait un désavantage. Les eaux captées devenaient vite boueuses parce qu’elles bloquaient l’écoulement antérieur et elles accumulaient les déchets derrière les barrages. Un lac construit et présumé viable pour un siècle et demi se révélait, en réalité, devoir devenir de boue jusqu’à sa surface en vingt ou trente ans. Le seul remède était souvent de dresser d’autres barrages en amont, servant essentiellement de capteurs de vase.
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Un jour, peut-être, des archéologues venus de quelque autre planète auront l’idée d’ériger un monument pour commémorer notre disparition. Si tel est le cas, ils ne sauraient choisir meilleure épitaphe que celle-ci :
Ci-gît une race capable de pensée, mais trop paresseuse pour être allée au bout de sa pensée.
Ce livre que vous tenez en ce moment est le dernier qu’ait écrit Philip Wylie.
Ne souhaiterait-on pas qu’un auteur talentueux et admiré nous ait laissé en héritage un ouvrage reflétant sa satisfaction, l’impression d’avoir réussi, une sorte de conclusion ?
À la vérité, c’eût été l’idéal. Mais avec votre façon de faire le monde, il n’en est pas ainsi… Oui, j’ai bien dit et je répète encore plus fort : VOTRE FAÇON DE FAIRE LE MONDE !
Si vous avez l’âge de lire ces caractères d’imprimerie, vous êtes assez âgé pour porter au moins en partie la responsabilité du merdier dans lequel nous pataugeons.
Voici donc ce que Philip Wylie avait à dire pour finir. Écoutez-le, et vous ferez peut-être de mauvais rêves.
Mais puissent-ils ne pas s’achever dans la boue, et le sordide, et la misère, et la peine. Puissiez-vous avoir la chance de vous réveiller pour échanger les opinions d’hier contre de moins brillantes et moins trompeuses… et de plus sages. (Préface de John Brunner)
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Même pour le désastre de décembre dernier à New York, on blâme quelques politiciens et leurs subordonnés, ainsi que des commerçants, comme si les uns n'avaient pas été choisis par le peuple et les autres n'avaient pas fourni au peuple ce qu'il désirait. Pourtant, pas un sur mille de ceux qui choisissent des boucs émissaires n'aurait agi différemment en pareille circonstance.
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JAMAIS des êtres humains n’avaient montré un tel courage en face de l’Inconnu. Malgré leur solitude, leur faiblesse, ils prirent leur repas comme s’ils avaient été sur la terre – en bavardant, en riant. Mais de temps à autre, ils jetaient un coup d’œil sur l’océan, sur le ciel verdâtre et sur l’énorme cylindre brillant, placé au milieu d’eux.
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Notre calendrier ne nous sera plus utile à grand-chose, j’en ai peur. Il va falloir changer nos notions du temps, parmi bien d’autres. Donc, nous allons effectuer une rotation de cinquante heures et rouler en direction de Vénus, puis de Mars, dans notre grande orbite elliptique, faisant le tour du soleil en quatre cent vingt-huit jours – anciens – ou deux cent cinq – nouveaux. Et nous allons tourner comme cela, pour toujours – espérons-le.
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Un de mes amis avait comme moi un domestique japonais qui rendit son tablier après sept ans de service. Lorsque mon ami lui demanda ce qu’il comptait faire, le Japonais lui répondit qu’il avait été nommé à la chaire de Psychologie du Comportement dans une université du Middle West. Depuis des années, il suivait des cours le soir, à l’université de Columbia. Je crois parfois que Kyto est un type du même genre.
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Certaines plantes peuvent être vénéneuses et même dangereuses pour la vie humaine. Nous devons étudier le plus tôt possible les formes et les spécimens de cette flore. Je crois qu’il est possible d’affirmer qu’aucune espèce animale n’a existé ici.
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Notre premier travail sera de nous loger convenablement et de trouver les moyens d’assurer notre subsistance. Ensuite nous aurons à découvrir les matériaux nécessaires au côté technique de notre future civilisation. Je sais que vous pensez au problème de la perpétuation de l’espèce. Nous sommes ici plus de femmes que d’hommes. Je voudrais que le terme de moralité soit rayé de notre vocabulaire ; mais ce que je veux appeler notre continuum biologique fera le sujet d’un prochain débat.
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Pour les générations à venir, cette question équivaudra à la fois à un cri de joie et de désespoir. Joie, parce que, au moment même où le ciel leur tombait sur la tête, mes compagnons sont restés courageux et fermes, – parce que devant les tremblements de terre, les tornades, les batailles sanglantes et l’holocauste inimaginable du Jour de l’Anéantissement, ces hommes et ces femmes ont non seulement donné la preuve de la dignité humaine, mais encore ont réussi, grâce à leur intelligence, à s’échapper de la Terre et à aborder cette planète nouvelle qui a envahi notre système solaire et s’y est attachée.
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La plupart des savants envisageaient avec résignation l’anéantissement de la Terre. Mais Cole Hendron vit une possibilité d’y échapper : si la planète qui devait occuper la position de la Terre était habitable, et si l’on pouvait concevoir un engin capable de transporter des êtres humains et leurs possessions sur un parcours de quelques centaines de milliers de kilomètres à travers l’espace, un petit groupe de gens triés sur le volet pourrait « sauter » de la Terre au nouvel arrivant du système solaire. Et ce groupe pourrait repeupler un monde nouveau.
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Pour New York et sa banlieue, le nombre des victimes fut estimé à un million cent mille. Pour la région vers le sud, du Maine à la Caroline du Nord et vers l’ouest jusqu’à l’Ohio, à cinq millions. Un quart environ moururent brûlés. La moitié des morts furent causées par le froid. Dès que les moyens de transport eurent cessé de fonctionner, les gens périrent sur place ou pendant qu’ils cherchaient un refuge chauffé. Les maisons et appartements chauffés à l’électricité devinrent des tombes pour des quantités de gens. Riches et pauvres, adultes et enfants, ils moururent sur les routes enneigées, dans les salles de réunion, chez des voisins ; dans les églises et les écoles, ils se transformèrent en blocs de glace.
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Une méthode différente, en général adoptée par le Génie de l’Armée de Terre, consistait à gratter et violer la terre au nom de « la protection contre les inondations », de la fourniture de « voies navigables », et de la construction d’énormes barrages à des fins imprécises, y compris l’établissement de sources d’énergie hydraulique et la fabrication de lacs pour les « loisirs », l’irrigation et le contrôle de la pollution. Ce dernier point signifiait, en vérité, que les eaux étaient confisquées pour permettre aux égouts et aux polluants industriels de s’écouler au long des rivières plus rapidement durant les périodes de grande activité.
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Les lois de la Nature sont absolues, inviolables, et impitoyables quand on leur désobéit. S'il y a un Dieu, alors c'est Lui qui a ordonné ces lois. Il serait ridicule, s'Il en admettait la violation, s'Il acceptait le fait et ensuite annulait ses propres principes pour sauver une espèce qui comptait bien prospérer dans l'illégalité.
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"La vengeance m'appartient", dit la nature.
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