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3.73/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bastia , le 12/04/1962
Biographie :

Philippe ALESSANDRI est né le 12 Avril 1962 à Bastia. Il a fait des Etudes de Lettres Supérieures et de Langues étrangères, Anglais et Italien. Sa vie professionnelle est un long parcours hétéroclite, car il est épris de changement et de liberté. Grand amateur des Cultures Orientales, il apprécie particulièrement la Philosophie du Tao. Il pratique le Qi Gong. Il est désormais écrivain, romancier. Ses auteurs préférés sont, entres autres, Dostoïevski, Balzac, Céline, Graham Green, Kafka.

Source : L'auteur lui-même
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
La nature humaine est chose curieuse. Dès que l’on peut posséder l’objet du désir, on n’en veut plus.
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- Cette pathologie, Monsieur Anatole, possède une caractéristique que j’ai pu isoler grâce à vous. En fait, le problème, c’est que vous voyez des choses qui n’existent pas et, précision fondamentale, à l’inverse, vous ne voyez pas des choses qui, elles, existent réellement. Voilà, c’est cela, « l’Anatolite ». (...)

- Mais comment je vais faire pour m’y retrouver, moi ? Si vous ne découvrez pas d’antidote à cette maladie, je vais vivre un véritable cauchemar...

- Ah, ça, mon cher ami, cela ne va pas être facile, je vous l’accorde. Et il faut bien avouer que la société dans laquelle nous vivons ne fait rien pour aider les cas comme le votre. Pour l’instant, le seul remède qui me semble le plus opportun, c’est de vous éloigner des postes de télévisions, de radios, et autres moyens de communications.

- Ah bon?... Vous pensez que cela a un rapport avec le mal qui me ronge ? Ces choses peuvent avoir une incidence néfaste sur ma santé ?

- Oh que oui, Monsieur Anatole. Fuyez-les. Ces affaires vous sont nocives.

- Et c’est également valable pour Internet ? (...)

- Internet ? Malheureux, n’y touchez surtout pas ! Dans votre cas, cela pourrait vous être fatal.

- Mais aujourd’hui tous les gens l’ont. (...) Alors pourquoi est-ce que moi je n’y aurais pas droit ?

- Il ne s’agit pas d’une question de droit, Monsieur Anatole, mais de salubrité publique. (...) Et si vous ne faites pas ce que je vous dis, vous risquez, sans vous en rendre compte, de contaminer vos semblables. Puis, qui sait, de propager « l’Anatolite » à l’ensemble de la planète. Alors vous avez le choix : soit vous vous conformez à mes prescriptions, soit je serais obligé de vous mettre en quarantaine pour une durée indéterminée. (...) Sachez que je ne ferais pas cela de gaîté de coeur, mais maintenant que la Communauté Scientifique Internationale est au courant, je ne suis plus le seul à décider. Et puis il y a autre chose... Il y a les Américains. Ils sont furieux parce que ce ne sont pas eux qui récoltent les lauriers, ainsi qu’ils en ont l’habitude. Alors ils vont essayer par tous les moyens d’intervenir dans cette affaire. Et ce ne sont pas des tendres, croyez-moi.

Le praticien se leva. J’en fis autant. Maintenant, je savais à quoi m’en tenir. C’est-à-dire que je ne savais rien du tout. Ou si peu. Et qu’il faudrait m’en contenter.
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J'éprouvais la pénible impression d'avoir raté ma vie. Que faire alors ? M'acheter une Rolex ? Non...

Par contre, une autre idée me vint... Et si je me mettais en ménage ? Mais j'abandonnais presque aussitôt ce projet saugrenu. Les femmes étaient toutes des folles. La preuve, je n'arrive pas à en supporter une seule plus de quelques jours. Sans être misogyne, c'étaient tout de même de drôles de bestioles. Jamais contentes, toujours à râler. Quand on veut aller quelque part elles ne veulent pas, quand c'est nous qui voulons rester à la maison ce sont elles qui veulent prendre l'air. Elles ont toujours ou trop chaud ou trop froid, elle veulent conduire nos voitures, elles savent tout sur tout, et gnagnagna et gnagnagna...Bref, ce sont de sacrées enquiquineuses.

Je suis très tolérant et pas trop exigeant, mais il y a tout de même des limites. Non, décidément, prendre une femme ne me semblait pas la solution idoine pour me remonter le moral.

Tiens, et si je prenais un chien ? En voilà une idée qui était intéressante. A priori, un chien à la maison offre bien des avantages. C'est, somme toute, une compagnie agréable. C'est vrai, un chien ça ne dit rien, ça ne vous juge pas, c'est fidèle... Les mauvaises langues disent que c'est tout le contraire d'une femme.

En plus on n'a pas à les emmener au restaurant les soirs et les week-ends, ni à leur offrir des cadeaux pour la Saint-Valentin.. Cela fait faire de sacrées économies.

Mais, à bien y réfléchir, il y a un petit problème avec les chiens. Un chien, cela perd ses poils. Tandis qu'une femme...
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- Bienvenue Monsieur Anatole ! Je constate avec plaisir que vous avez retrouvé la grande forme. C’est bien. Vous voyez, je vous avais dit de ne pas vous inquiéter.

- Bonjour Docteur. C’est vrai que je me sens tout à fait remis, mais je suis toujours enfermé dans votre prison. Sans vouloir vous offenser, on est quand même mieux chez soi.

- Allons, vous voudriez déjà nous quitter ? Et pourquoi donc ? On est pas bien ici ?... Certes, la nourriture est degueulasse, mais que voulez-vous, nous n’avons plus aucun crédit. Et s’il n’y avait que la nourriture, mais vous avez dû remarquer également que tous les services sont bons à mettre aux urgences, si je peux me permettre ce mauvais jeu de mots. Vous savez, c’est toujours pareil. Le Ministère prétend qu’il n’y a pas d’argent, qu’il faut de la rentabilité... Un jour, vous verrez, ils nous demanderont de tuer nos malades.
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Finalement, j'aime beaucoup les enterrements. C'est une atmosphèrere qui n'est pas déplaisante. Je sais qu'il y en a qui préfèrent les cocktails d'inauguration, mais, si vous vous y rendez seul, comme c'est habituellement mon cas, vous risquez de ne pas trouvé grand monde à qui parler...certains dans les recoins de l'église commençaient à draguer, voire carrément à flirter
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C'est fou les clichés que l'on a sur les habitants des quartiers populaires. On croit qu'il y a des malfrats partout.

Pour ma part, je suis convaincu que les gens y sont plus honnêtes que dans les quartiers huppés. Les pauvres espèrent simplement avoir un jour un boulot, d'autres bénissent les services sociaux et leurs allocations, d'autres encore se débrouillent comme ils peuvent, d'une manière ou d'une autre. Enfin, surtout d'une autre. Et tous espèrent toujours... gagner un jour le gros lot au loto.
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Je dévorais des livres par douzaines. Des romans de préférence. Plutôt de la littérature classique que des auteurs contemporains, que je trouvais trop égotistes.

Et puis j'apprécierais davantage les phrases longues des écrivains du dix-neuvième et de la moitié du vingtième siècle, au subjonctif admirable, que celles en style télégraphique que l'on trouve aujourd'hui dans la plupart des bouquins.
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