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Critiques de Philippe Aubert de Gaspé fils (9)
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Le chercheur de trésors, ou, L'influence d'un..

Livre lu dans le cadre du challenge 19ème siècle, et suite à la critique de Joualvert.



Découverte donc de l'écriture de ce jeune écrivain Philippe Aubert de Gaspé junior. Très agréable dans ses descriptions des différents protagonistes, leurs aventures, ainsi que la narration des deux contes oraux canadiens.

Je dirais aussi, que ce qui m'a gêné le plus, ce sont les transitions entre les différents chapitres, très brusques et surtout sans repères.

Cela n'empêche, qu'on assiste à une description des us et coutumes de l'époque au Canada dans les milieux étudiants en médecine, dans les campagnes avec leurs légendes où le fantastique a souvent cours. Dans la quête d'Amand et de sa fameuse recette philosophale. Sa fortune finalement il la devra à une banale trouvaille dans une île suite à ses pérégrinations.

Petit livre sympathique, avec un auteur canadien inconnu du grand nombre mais qu'il est bien agréable de découvrir en dehors des sentiers battus.

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Le chercheur de trésors, ou, L'influence d'un..

Voici ce qui serait le tout premier roman canadien français de l'histoire, daté de 1837. De quoi cela peut-il bien traiter ? De moulins à scies ? De braves cultivateurs dans des situations précaires ? Du tout. Il s'agit plutôt d'alchimie, de meurtres et de diableries !



Ce très court roman sans prétentions est l'oeuvre d'un jeune homme de 23 ans, allumé et enthousiaste lecteur, et dont, malheureusement, 4 ans seulement le séparent de son trépas. Il raconte l'histoire d'un homme qui cherche à accéder à la richesse par des moyens occultes. Les chapitres courts et les transitions quelque peu abruptes compte tenu de la variété des épisodes font que l'ensemble paraît un peu disparate. Certains lecteurs auront l'impression de tenir entre leurs mains quelque chose d'anarchique et d'inabouti. Mais laissez-moi vous dire que j'ai personnellement été totalement charmé par cette balade mouvementée, gracieuseté de ce Philippe Aubert de Gaspé junior, et que nombre de points et de phrases m'ont égayé dans les divers épisodes. On retrouve parmi ceux-ci la narration de deux légendes fantastiques de nature diabolique issues de la tradition orale. L'on rapporte également quelques superstitions ayant cours chez les habitants de cette époque. Amateurs de fantastique du XIXe siècle, laissez-vous tenter par cette petite curiosité de la littérature québécoise !



Petite note à propos des éditions. J'ai lu celle titrée ''L'influence d'un livre'' publiée par ERPi en 2008. On spécifie que cette édition est conforme au roman original de 1837. On apprend également dans la préface qu'à l'origine, la version intitulée ''Le chercheur de trésors, ou, L'influence d'un livre'' est une version modifiée (et, dit-on, dénaturée) par un abbé et publiée pour la première fois en 1864.
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Le chercheur de trésors, ou, L'influence d'un..

Quelle déception ! Depuis un bon moment déjà je me promettais de lire L’influence d’un livre ou le chercheur de trésor, le premier roman canadien-français, paru en 1837. Quant à moi, la littérature québécoise aurait pu attendre un peu plus longtemps ! Mais bon, je suppose qu’il faut bien commencer quelque part…



Ce roman est la quête de Charles Amand : la richesse. Et un livre d’alchimie le met sur la piste. Toutefois, le livre n’apparait pas dans l’histoire ; il aurait été lu avant le début du livre et on y fait peu référence. D’ailleurs, on perd Amand très rapidement. En effet, sans transition, la narration se tourne vers Joseph Lepage (ou Mareuil, selon l’édition) qui commet un crime. La fin de l’enquête et la sentence du condamné nous ramènent quelques chapitres plus loin à l’intrigue première : Amand, pour procéder à de nouvelles expériences, avait besoin d’une main-de-gloire, la main d’un pendu, dont il réussi à s’emparer.



Entre-temps, le narrateur s’intéresse dorénavant à Saint-Céran, un troisième personnage. Le jeune homme, après avoir été témoin du meurtre de Lepage et avoir assisté à son autopsie (il fait sa médecine), revient à son village natal et tombe amoureux de la fille d’Amand. Ce dernier, après avoir refusé la main de sa fille au jeune prétendant, continue sa quête de richesse, se retrouve échoué sur l’île d’Anticosti puis revient après cinq ans. Revirement de situation : il accepte finalement la demande de Saint-Céran et l’on procède au mariage.



Le tout est plus ou moins habilement entrecoupé de légendes locales, mettant en scène des personnages nouveaux et n’ayant que très peu de liens avec le reste de l’histoire.



Les personnages sont grossièrement décrits : on retrouve le méchant qui est cruel, l’avare qui est obnubilé par l’or et le jeune étudiant innocent. Peu de nuance et, surtout, peu d’évolution. Ils restent les mêmes à une exception près : à la fin, Amand renonce à la conjuration mais rien ne l’explique.



L’intrigue est truffée d’invraisemblances et peu rondement menée. Elle ne réussit pas à nous tenir en haleine malgré tout le potentiel qu’elle contenait. Décevant…
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Le chercheur de trésors, ou, L'influence d'un..

Lire ce qui semble être le premier "roman" canadien-français était intéressant mais aussi prévisible d'un certain ennui. Comment un premier roman, vieux de presque deux siècles pourrait plaire à des lecteurs actuels. Bien sur, je n'ai pas été convaincu. La traditionnelle quête de l'alchimiste (qui représente la quete du soi intérieur) est un thême surutilisé, la structure de cet objet littéraire est flou, entre récit et roman. L'histoire passe aussi du coq à l'ane. Pleins de détails qui ne devait pas être dérangeante en 1837 mais pour les lecteurs d'aujourd'hui, L'influence d'un livre est un repère historique intrigant mais peu intéressant.
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Treize contes fantastiques québécois

Pour découvrir le conte de la "Chasse-galerie".
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Le chercheur de trésors, ou, L'influence d'un..

Il est vrai que la lecture de ce «roman historique» n'est pas des plus fascinantes, aujourd'hui. Il semble bien décousu et étrange [...]. Mais quel objet d'étude et de réflexion passionnant, il faut en convenir! [...] En clair, ce n'est franchement pas «pour l'histoire» qu'il faut lire L'influence d'un livre, mais bien pour l'Histoire. Celle du Québec et de sa littérature.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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Treize contes fantastiques québécois

Si vous ratez votre confession de Pâques sept ans de suite, vous vous transformerez en loup-garou. Je vous conseille alors d'aller tout-de-suite à l'église avant d'entamer la lecture de cet excellent livre bourré d'informations pertinent.

Conçue pour le marché universitaire, "Treize contes fantastiques québécois" met énormément de lumière sur la littérature québécoise au XIXe siècle l’époque où on a fondé la littérature « nationale ». Les treize nouvelles représentent bien les contes et légendes publiées durant cette période. Le dossier d’accompagnement explique très bien la bras de fer entre les factions de mouvement littéraire nationaliste : les ultramontains et les libéraux. Il faut cependant être ou un étudiant au premier cycle ou quelqu’un qui veut revivre son expérience universitaire pour véritablement aimer ce recueil. La valeur littéraire des contes est souvent nulle. L’analyse des éditeurs n’est pas brillant même si elle qui touchent toutes les bases.

Les récits ne sont pas des contes fantastiques comme celles d’Edgar Allen Poe, Théophile Gauthier H.P. Lovecraft ou de Barbey d’Aurevilly. Elles présentent des légendes et contes populaires des habitants (cultivateurs) et bucherons de la province de Québec. Parmi les êtres surnaturels, on trouve le loup-garou, le lutin, le mahoumet, la bête monstrueuse, et le feu-follet. Au début de toute nouvelle, l’auteur nous présente un conteur populaire qui va ensuite raconter son histoire dans le langage populaire canadien. Les auteurs ne croient pas au surnaturel. Ils regardent les personnages et les conteurs avec une condescendance qui dérange beaucoup le lecteur contemporain.

Une des faiblesse du livre est que les éditeurs détestent les ultramontains et prennent toujours la partie des libéraux. Pourtant leur analyse est complète même si elle est très partisane. Le choix des contes ("La chasse galerie" de Louis Frechette, "Le Loup-garou" de Pamphile Le May, "L'étranger" de Philippe-Ignace-Aubert de Gaspé fils, etc.) reflète bien le consensus des critiques. Les nombreuses notes en bas page qui rendent les mots de joual en francais standard constituent un grands points forts du livre.

"Treize contes fantastiques québécois" mérite sa place au programme de littérature française du premier cycle en Amérique du Nord. Surtout je vois sa place dans les universités anglophones. Les francophones qui ont souvent des loups-garous parmi leurs parents connaissent déjà assez bien le surnaturel québécois aux moments où ils arrivent à l’université.

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Treize contes fantastiques québécois

pour découvrir le conte l'étranger
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Treize contes fantastiques québécois

pour découvrir le conte l'étranger
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