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Citation de coco4649


28 janvier 2006,


   La main du sommeil, voilà l’objet. La table de sommeil,
pré-Journal, est l’établi de poésie à côté. Elle est florissable
ou fleurie (sureau, ciste, fuchsia) comme du George Eliot,
critique de la neige enveloppante. Et de la neige sur l’eau.
Le sommeil ressemble au « devoir de Noël », i.e. faire mi-
roiter les dons de chaleur et de couleur par un contraste
de neige et de gel. Eau ancienne fait miroitement d’ondu-
lations de membres d’enfants, ourlement des toits en pente,
découpage de lauriers et de pins, avant un frisson sonore.
Les accidents du terrain Monde sont habillés d’un blanc sous
ciel nuage immobile et pâle, étang levé près du Pays d’Atten-
tion. Un pan de neige tombe du toit parfois comme une cou-
verture se froisse la nuit, frisson de notations loin de la rivière
sombre qui est couverture de plaintes et suggestion de repos
dans le bruissement vif. Nuit a un air de cristal ou étoiles des-
cendues, mais elle est réversibilité, gant exploité, pré-ensoleil-
lement de visages communs sous le toit. Dehors, le ministère
du gel enferme les sonneries du réel, malgré les rougeurs du
houx en vitrine, et des visages sombres continuent dans le
« fantasque tableau ».
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