II. La trace du verre
11.
à Atom Egoyan
Au cours sans allusion, et longtemps on nous a
appris, que le poème est un kiosque.
À la fois (à la fois dans un flux d'adresses
impressionnant) : un kiosque à journaux, et,
d'abord, un kiosque à musique (de ce béton dont parle chemin faisant
le quasi-sermon sur le pompage). Un d'après-Kamtchatka.
Son sol est de majolique,
sur le conseil non-vénéfique d'un littérateur
(à cause de lui je ne suis ni homme de verre,
ni homme de fer ou Robert de Métal).
…
Anapeste un pléonasme recassé : dans les accents
se prolongent les vagues mouillées homériques, sans nous,
du temps où la sombre vague pourpre n'est pas partie.
Qu'un thyrse-financier campe au milieu du kiosque,
…
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