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Critiques de Philippe Bertrand (59)
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Le Montespan (BD)

"Le Montespan" de Philippe Bertrand est l'adaptation graphique du roman éponyme de Jean Teulé dans lequel nous suivons les déboires du cocu le plus célèbre de France : Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan. Louis XIV a en effet fait de sa femme sa maîtresse favorite. Mais alors que Louis-Henri pourrait en tirer partie, il a la mauvaise idée d'être toujours amoureux de sa femme malgré les années de mariage et de ne point se laisser faire auprès de ce "cul-vert" qui, parce que roi, se permet de piquer les femmes des autres sans risque d'être jugé. N'importe quel noble rêverait que son épouse devienne la favorite du roi. Pas Louis-Henri, qui finit par s'attirer des ennuis. Condamné à résidence, puis à l'exil en Espagne, emprisonné, Louis-Henri reste empli de désespoir, de vengeance et d'amour...



De situations cocasses en situations pathétiques, on savoure les jeux de mots et les dialogues drolatiques : « Il y a quatre ans que vous êtes marié et vous aimez encore votre épouse ? », « Ça fait quand même chier de devoir tout payer avec des pièces à l'effigie de l'amant de sa femme », « Je lègue et donne au roi mon château de Bonnefont, le suppliant d'y instituer une communauté de dames repenties, à la charge de mettre mon épouse à la tête de ce dit couvent et de l'y nommer première abbesse ».



On y retrouve à la perfection l'humour quelque peu décalé et le ton dérisoire du roman : un scénario dynamique, à la limite du grotesque, dans lequel on prend Louis-Henri en pitié, ce pauvre homme malade d'amour pour sa femme qui le cocufie sans scrupules et sans remords. Et même si le scénario de base est quand même très raccourci, la lecture se veut pleine d'entrain et caustique.



Je ne suis pas fan des dessins, mais j'admets volontiers qu'ils s'harmonisent avec le texte que je qualifierais quand même de vulgaire (les grossièretés et les insultes pleuvent à verse) : plutôt simplistes, enfantins, quelque peu libertins par moments, taquins aussi.



Ce n'est pas le genre d'humour auquel je raffole en temps normal, mais comme pour le roman, j'ai passé un bon moment, sans prise de tête. Un agréable moment de détente qui prête souvent à sourire. Une adaptation plutôt amusante et frivole.

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Rester normal

Une satire sur la Jet-society qui pose les questions essentielles ! Comme...

Quelle est le meilleur night-club de Genève ?

Quels sont les secrets d'une soirée mondaine réussie ?

A quel moment de la journée faut-il prendre sa petite dose de coke quotidienne ?

Est-ce que, oui ou non, il faut accepter les deux putes que papa à ramené à la maison, au repas de Noël ?



Une BD qui ne m'a laissée aucun autre souvenir qu'un très mauvais goût dans la bouche (genre vomis) et une voile grise dans la cervelle, malgré les couleurs gaies des dessins.

Et ce n'est pas parce que le scénariste s'appelle Beigbeder... enfin...si ! je crois bien que j'ai un à priori, là ! Mais c'est vrai, quoi : ce mec ne sait pas "rester normal".





(Lu en 2003)
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Le Montespan (BD)

Après une longue lune de miel avec son mari, la gourmande Françoise de Montespan devint la favorite de Louis XIV en 1667. Vive et ambitieuse, elle exerça une influence sur le Roi et sa Cour pendant plus de dix ans.

Jean Teulé a sorti son époux de l'ombre en lui consacrant un roman.



Louis-Henri de Pardaillon, marquis de Montespan, n'a jamais renoncé à reconquérir sa femme. Est-il resté très amoureux ou cet entêtement était-il nourri par l'humiliation et l'orgueil ? Alors qu'au "temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable", et malgré sa pauvreté, ce "cocu magnifique" (sic) n'a jamais cédé aux propositions financières du Roi et aux promesses de carrière. Il ne fléchit pas davantage lorsqu'il fut condamné à l'exil, multipliant même les provocations.



Jean Teulé a su rendre intéressantes - tantôt émouvantes, tantôt drôles - les mésaventures de cet homme grâce à ses talents de conteur, sa plume truculente et crue.

Cette adaptation BD est fidèle au roman, mais forcément plus succincte. Certains aspects sont survolés et peu clairs, notamment les conditions d'exil du Montespan, et c'est bien dommage.

Le graphisme est agréable, les visages enfantins et les tons pastel confèrent aux personnages une certaine douceur que je n'avais pas perçue dans la peinture caustique de Teulé.

Quoi qu'il en soit, inutile de vous ruer sur cet album en espérant retrouver l'érotisme joyeux qui émaille le roman, les scènes de sexe sont pudiques ici, assurément moins émoustillantes.

Même chose pour l'humour, moins percutant dans l'album.



Une adaptation un peu terne, donc, qui mérite malgré tout le détour pour découvrir le personnage et l'esprit des 'puissants' de l'époque (et d'aujourd'hui).
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Le Montespan (BD)

N'ayant pas lu le roman éponyme de Jean Teulé, je ne pourrai pas dire si cette adaptation est conforme ou non à son original.

Dans l'ensemble, cette BD est distrayante, décapante et parfois drôle, même si être cocu l'est beaucoup moins. Car, c'est bien là le thème de cette BD: sa femme étant devenue favorite du Roi, le Marquis de Montespan tentera de la reconquérir, par tous les moyens.

Les dessins sont assez caractéristiques de cette époque et les écrits sont sans retenue. L'humour est souvent présent, que ce soit dans les paroles du Montespan ou du Roi ou dans les dessins (par exemple, le carrosse avec des cornes).

Le marquis de Montespan s'en sort avec honneur, malgré tout, de cette satire sociale et Jean Teulé avec l'envie de me pencher sur son roman.
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Le Montespan (BD)

Elle était "de l'étoupe prête à s'enflammer". Qui?

Françoise de Rochechouart de Mortimart. Qui?

Madame de Montespan surnommée la Montespan. Ah oui!

En fait nous connaissons surtout cette ambitieuse "diablesse" qui "aime être aimée" et fut l'une des maîtresses du Roi Soleil.

Mais qui dit Madame, dit mari, et c'est cet époux énamouré Louis-Henri de Pardaillan de Grondin marquis de Montespan, ce "cocu" aux grandes cornes mais à "l'amour tenace" que nous conte avec humour Philippe Bertrand dans sa bande dessinée Le Montespan adaptée du roman éponyme de Jean Teulé.Faits historiques authentiques.Souci de l'authenticité des décors et des costumes aussi. Le trait de crayon ironique et vif de Philippe Bertrand retrace, malgré le comique des répliques et de situations,le destin tragique d'un brave noble honnête, obligé de s'engager dans l'armée ("Feu!") pour liquider ses dettes ("Ah les créanciers vite soufflez les chandelles!"), d'un amoureux bafoué qui multiplie les scandales publics (et devient la risée de la cour) pour celle qui a été choisie par le Roi et qui l'accule à rembourser sa dot puis s'excusera lorsqu'elle sera remplacée par Madame de Maintenon.

J'ai trouvé cette BD (drôle et gentiment érotique) excellente.Je n'avais pas lu Le Montespan de Jean Teulé, mais ce pan d'histoire, intéressant à connaitre, montre que lorsque le Roi soleil disait 'Couché' les belles se pliaient à ses quatre volontés...et que ses favorites s'empoisonnaient, même, pour être les premières dans son lit. Quel sex-appeal!!!!En or massif!

Chez Dargaud éditions, Philippe Bertrand a également travaillé en collaboration avec des écrivains comme Tonino Benacquista pour L'amour cash et Frédéric Beigbeder pour Rester normal.
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Le Montespan (BD)

Les romans de Jean Teulé semblent décidément bien se prêter à des adaptations en bande dessinée ! Après « Je François Villon », « Le magasin des suicides » ou encore « Charly IX », il me restait encore à découvrir « Le Montespan » dans sa version illustrée par Philippe Bertrand. Le résultat est très fidèle au roman d'origine et devrait par conséquent satisfaire aussi bien les lecteurs ayant apprécié l'ouvrage de Jean Teulé que ceux n'ayant pas encore eu l'occasion de s'y plonger. Il faut dire que l'histoire en elle-même est déjà plutôt singulière puisqu'elle relate les malheurs de Louis-Henri de Pardaillan, plus connu sous le nom de marquis de Montespan, qui se fera ravir son épouse par le roi Louis XIV, subjugué par le charme de la belle Athénaïs dont il fera sa favorite pendant plus de vingt ans. Si les autres l'encouragent à considérer cet adultère comme une opportunité inespérée d'acquérir gloire et richesse, le mari cocu, lui, ne voit pas les choses du même œil et n'aura de cesse de clamer haut et fort le tort qui lui aura été fait par son royal rival. Et pour cela, tous les moyens sont bons : rajouter des cornes à ses armoiries, confronter le roi en public, refuser tous les titres et toutes les richesses proposées pour acheter son silence, organiser les funérailles de son amour perdu... C'est que notre ami marquis ne manque pas d'imagination !



On retrouve avec plaisir dans la bande dessinée ce personnage haut en couleur, certes pathétique mais faisant malgré tout preuve d'une bravoure peu commune. Là où tous courbent l'échine ou sont prêts à commettre les pires bassesses afin de satisfaire le roi, le marquis de Montespan adresse un formidable doigt d'honneur au souverain le plus puissant d'Europe, et cela avec un aplomb et un sens de l'autodérision extraordinaire. Outre l'attrait pour le récit des malheurs du marquis, le principal atout de l'ouvrage demeure le style parfaitement reconnaissable de Jean Teulé. Les phrases assassines pleines d'esprit et d'ironie fusent du début à la fin et parviennent sans mal à arracher sourire et rire au lecteur qui restera difficilement insensible aux trais d'humour de l'auteur. Ceux ayant déjà lu le roman n'auront d'ailleurs aucun mal à reconnaître certaines des citations les plus mémorables de l'ouvrage originel (« Ça fait quand même chier de devoir tout payer avec des pièces à l'effigie de l'amant de sa femme ! »). Quelques scènes ont évidemment du être adaptées ou supprimées pour convenir au format « bande-dessinée » mais le résultat reste tout à fait cohérent et nous fait éprouver la même affection pour le pauvre marquis. Je serais plus nuancée en ce qui concerne les graphismes, un peu trop « enfantins » à mon goût, même si le ton du récit s'y prête finalement plutôt bien.



Une adaptation réussie d'un des romans les plus connus de Jean Teulé dont on retrouve ici le style très cru, mélange de vocabulaire du XVIIe et d'expressions plus modernes, qui donne un véritable coup de jeune à cette histoire mi-comique, mi-tragique. A réserver à ceux ayant déjà apprécié le roman ou qui souhaiteraient se familiariser avec la plume de Jean Teulé.
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Le Montespan (BD)

Je me suis bien amusée avec la bande dessinée "Charly 9" et quand je suis tombée sur l'adaptation d'un autre roman de Jean Teulé, je n'ai pas hésité.



"Le Montespan" est le portrait du cocu le plus célèbre dans l'histoire de France depuis que son épouse est devenue l'une des favorites de Louis XIV, ce qui à cette époque-là est quasiment un honneur. Le marquis du Montespan, vu par Jean Teulé, est un personnage sympathique, généreux, rebelle, inventif et follement amoureux de sa belle épouse.



Même si j'ai un peu moins aimé les dessins de Philippe Bertrand qui sont un peu plus caricaturaux que ceux de Richard Guérineau dans "Charly 9", j'ai passé un bon moment en compagnie du marquis car on y retrouve le même humour de l'auteur:

"Ça fait quand-même chier de devoir tout payer avec des pièces à l'effigie de l'amant de sa femme!".

L'histoire est drôle et frivole sans tomber dans la vulgarité. Encore une réussite dans ma découverte du monde de la BD qui me donne envie de faire la connaissance avec le roman de Jean Teulé.


Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Le Montespan (BD)

Pas complètement étourdie par cette bd, ni par le dessin ni par la trame du récit. Peut-être est-ce dû au fait que le roman de Teulé faisait barrage ou doublon, je ne sais, dans mon esprit. Du coup, pas de surprises .. mais une simple mise en images. Philippe Bertrand, gentleman coquin, comme il l'était, a fait mieux. Mais encore une fois, la raison que j'invoque est probablement la seule responsable de ma petite déception.
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Le Montespan (BD)

Le Montespan est une bande dessinée qui s'inspire du roman de Jean Teulé. L'histoire débute à Paris en 1663. Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin épouse Françoise-Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, la future Madame de Montespan. Le couple est endetté. Pour y remédier, le mari s'engage dans l'armée.



Le couple a pour habitude de se divertir dans un cercle du marais où Françoise est repérée. Elle devient dame d'honneur de la reine de France. Louis-Henri part faire la guerre d'Espagne. A son retour onze mois plus tard, il trouve sa femme enceinte du roi... Il veut se venger.



J'ai trouvé cette bande dessinée historique amusante et agréable à lire. On prend pitié de ce marquis fantasque qui peint son carrosse en noir et l'orne de cornes de cerfs, enterre littéralement et théâtralement son amour, rédige un testament qui le fait devenir la risée des chansonniers. Un bon moment de lecture basé sur des faits réels.
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Olympia

Avec Olympia, découvrez un ouvrage posthume et patrimonial sur la bande dessinée française dans les années 1980 : une première bande dessinée en noir et blanc de Philippe Bertrand.

Un document historique fascinant sur l'Allemagne de Weimar.

Certes, le côté historico-politique de l'après-guerre est très bien représenté dans sa forme la plus aboutie, mais les dessins et dialogues pour lui donner sens sont crus , direct et brutaux.

Nous assistons à l'émergence de l'Allemagne voulue par le parti du NSDAP mais ici sous couvert de la société secrète VRIL, avec des complots, des assassinats.

En parallèle on découvre la vie des années 20 à Berlin, véritable capitale culturelle qui donne le départ pour une nouvelle Allemagne, sans tabous ni préjugés après la République de Weimar.

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Petites choses pour ceux qui osent

A quelques minutes du réveillon, je me plonge dans la lecture de ce petit livre pétillant. Il est plein de bêtises et de conseils pour ceux qui osent, valables pour les petits comme pour les grands. Chouette !
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Le Montespan (BD)

La Montespan, tout le monde connait… une putain du roi. Mais qui connait le mari cocu ?



C’est ce que cette bande dessiné propose de nous faire découvrir à travers l’adaptation du roman de Jean Teulé : Le Montespan.



Avec humour et légèreté, Jean Teulé nous fait plonger dans l’Histoire par le petit bout de la lorgnette. Il nous fait partager la douleur du mari trompé, il met en lumière les subterfuges pour la reconquérir, les folies pour lui crier son amour, les excentricités pour crier au monde entier son infortune tant par le texte ramassé que le dessin dynamique de Philippe Bertand.



Qu’on ait lu ou non le roman au préalable, une lecture aussi agréable qu’instructive.
Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Les petits bleus au coeur

Partageons nos petits malheurs!



Ce petit ours nous confie ses "petits" malheurs:

- aller à l'école,

- les mercredis où l'on s'ennuie,

- les dimanches aussi,

- passer une mauvaise nuit,

- les injustices....

Mes petits élèves ont retenu quelques formules amusantes et s'y sont retrouvés.



Cela fait du bien quand on est petit d'entendre que d'autres que nous éprouvent les même malaises, cela soulage et aide à vivre.

Les dessins qui remplacent parfois quelques mots, inutiles me direz-vous, car qui lit le reste est capable de tout lire, représentent un point d'accroche et une pause qui retiennent quelques petits.
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Le Montespan (BD)

On parle toujours des favorites de Louis XIV, mais jamais de leur mari.

A l’époque, un mari trompé par le roi est un homme comblé et enrichi.

Tous sauf….. Le mari de madame de Montespan. Il aime passionnément sa femme et va tout faire pour la récupérer.



Quelle drôle d’idée de ne pas accepter cette bonne fortune d’adultère ! Même le père de sa femme lui reproche : « Louis-Henri, être cocu, c’est la chance de ta vie ».

En plus, le Montespan est un têtu. Toute la cour va ragoter et s’amuser à propos du carrosse de Louis-Henri, qui arbore deux magnifiques paires de cornes. Car il a aussi le sens de l’humour...

Il n’empêche, s’opposer à la volonté du roi est lourd de conséquence. Le Montespan va tout perdre, pourtant, il ne pliera pas sous la volonté du roi.

Une histoire truculente, avec le langage vert de Jean Teulé, qui en profite pour égratigner les mœurs libres de la cour. Question de la Duchesse de Montausier au mari trompé et revendicatif : « Il y a quatre ans que vous êtes marié et vous aimez encore votre épouse ? »



C'est toujours intéressant de découvrir les ignorés de l’histoire, comme Louis-Henri, qui n’est rien d’autre que « le mari ». Un pied de nez à l’Histoire classique, qui correspond aussi à « l’esprit Jean Teulé ».

Heureusement que l’histoire est intéressante et bien « ficelée », car je ne suis du tout pas rentrée dans le graphisme que j’ai trouvé très léger et peu approprié à l’époque décrite.



Un bon moment de lecture à partir du roman éponyme de (feu) Jean Teulé.



https://commelaplume.blogspot.com/

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Le Montespan (BD)

Je n'ai pas lu le roman de Teulé.

Et je ne connaissais rien non plus à l'histoire du Montespan.

Cette histoire présenté sous la forme de la comédie, n'en est pas moins dramatique : cet homme amoureux de sa femme, se retrouve mis au ban de la société parce qu'il refuse une pratique que les autres adoreraient... une pratique qui est largement réprouvée par l'église, qui à l'époque faisait la loi (ou essayait).

Cet homme qui a priori serait plutôt une victime se retrouve pourchasser et doit même se réfugier un temps en Espagne.

Oui c'est marrant à lire. Mais tellement triste en même temps.
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Le Montespan (BD)

Quelques passages m'ont paru assez vulgaires, non pas que je sois choquée mais bon, est-ce vraiment nécessaire... ? C'est toujours le cas avec Jean Teulé (la BD est l'adaptation de son livre), je ferais mieux de m'habituer si je veux continuer avec cet auteur.

Sinon, voila une lecture plaisante et intéressante du point de vue historique mais je dois dire que, ne connaissant pas le sujet, je ne sais pas à quel point les faits sont respectés.



~ Challenge multidéfis 18 : emprunté sur un coup de tête
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L'amour cash

Cette histoire d'amour impossible entre une escort girl et un paparazzi m'a séduit. Il est vrai que l'amour peut se payer cash. Bien entendu, tout ceci sera très malsain car on accepte des postulats sans se poser plus de questions de moralité. On suivra sans déplaisir cette relation quelque peu tumultueuse.



Il est dommage que le graphisme soit si géométrique et si dénudé de tout détail. Pourtant, le dessin a un côté résolument moderne qui passe plutôt bien. Au final, nous avons droit à un conte moderne d'une société hypocrite dans tous ses excès.
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Le Montespan (BD)

J'ai plutôt bien aimé cette histoire qui s'attache à nous faire découvrir le mari de la fameuse marquise de Montespan qui fut la favorite du roi soleil. La démarche est plutôt originale de nous faire la lumière sur ce drame qui est passé totalement inaperçu dans l'Histoire.



Un homme tout puissant a-t-il le droit de rendre malheureux un gentil mari bien aimant ? Oui, nous avions un couple qui avait tout pour être heureux avant que la raison d'état n'interfère.



J'ai été plutôt touché par les malheurs successifs qui se sont abattus sur cette famille. La fin est réellement triste. Fallait-il attendre quelque chose de plus ? En ce qui me concerne, l'objectif est atteint. J'aurais une autre image de celui qui a osé braver l'autorité de Louis XIV.



On sait généralement ce qu'il en coûte de défier l'homme le plus puissant de France et ceux quelque soient les époques!
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Le Montespan (BD)

C'est l'histoire de Louis Henri de Montespan, qui épousa le 18 janvier 1663 la splendide Françoise de Rochechouart. Or celle-ci devint quatre ans plus tard « La Montespan », la favorite de Louis XIV. Le Montespan refuse « cet honneur » et toute sa vie il va tout faire pour récupérer sa femme. Il crée le scandale à la Cour en faisant repeindre son carrosse en noir et en l'ornant de ramures de cerf, pour porter au su de tous sa qualité de cocu...

Je suis un peu déçue par cette adaptation en Bande Dessinée du roman de Jean Teulé. On retrouve le ton du roman mais avec moins de force, les personnages ont perdu leur caractère. Le dessin des personnages est un peu simpliste, mais j'aime beaucoup les couleurs choisies, cela rend les dessins très agréables à regarder.

Si on a déjà lu le roman original de Jean Teulé, lire la BD nous le remémore, si on commence par lire la BD, cela donne envie de lire le roman qui est beaucoup plus riche et complet...
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Rester normal

Comment dire? On a beau savoir que c'est de l'humour, ça grince…

Et oui peut-être parce que la vulgarité des riches est trop réelle pour amuser.

Publiée en 2002, cette bande dessinée dont le scénario a été réalisé par Frédéric Beigbeder et les dessins par Philippe Bertrand, ce veut une fiction.

Pourtant, on y retrouve tous les abus : l'argent jeté par les fenêtres, les partouzes permanentes, les rails de coke et autres excès de personnes qui n'ont rien d'autre à faire dans la vie.

Dans la famille Muller installée en Suisse, le fils Junior cherche une façon de devenir normal alors que son père pèse 5 milliards de dollars. En fait, il ne dit pas "devenir normal" mais "rester normal" ce qui est totalement contradictoire puisqu'il n'a jamais vécu simplement.

Et puis, on va assister à son échec sur toute la ligne, ce qui n'est pas rassurant.





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