Nationalité : France
Né(e) : 1968
Ajouter des informations
Né(e) : 1968
Biographie :
Philippe Beyvin est conseiller en stratégie.
Passionné de littérature américaine, il rejoint en 2008 les Éditions Gallmeister qui débutent et y devient directeur de la collection Americana.
Il est l'éditeur de Tom Robbins, Bob Shacochis, James McBride, Ayana Mathis, Phil Klay, Jennifer Haigh, Lea Carpenter, Katharine Dion parmi les auteurs qu'il a publiés.
"Les photos d'un père" (2019) est son premier roman.
Instagram : https://www.picbon.com/user/philippebeyvin/2609311334
Philippe Beyvin est conseiller en stratégie.
Passionné de littérature américaine, il rejoint en 2008 les Éditions Gallmeister qui débutent et y devient directeur de la collection Americana.
Il est l'éditeur de Tom Robbins, Bob Shacochis, James McBride, Ayana Mathis, Phil Klay, Jennifer Haigh, Lea Carpenter, Katharine Dion parmi les auteurs qu'il a publiés.
"Les photos d'un père" (2019) est son premier roman.
Instagram : https://www.picbon.com/user/philippebeyvin/2609311334
Ajouter des informations
étiquettes
Videos et interviews (2)
Voir plusAjouter une vidéo
Philippe Beyvin vous présente son ouvrage "Les photos d'un père" aux éditions Grasset. Rentrée littéraire janvier 2019.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2288446/philippe-beyvin-les-photos-d-un-pere
Notes de musique : Free Music Archive
Visitez le site : http://www.mollat.com/
Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts
Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat
Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/
Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1
Vimeo : https://vimeo.com/mollat
Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/
Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/
Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat
Blogs : http://blogs.mollat.com/
+ Lire la suite
Citations et extraits (13)
Voir plus
Ajouter une citation
Le terrorisme n'est pas un crime, c'est un acte politique violent, comma la guerre, mais sans gouvernement.
Alors qu'Ollie Hux s'éloignait, Grégoire avait sorti son paquet de cigarettes, un paquet rouge et blanc tout froissé de Pall Mall dans lequel il ne restait que deux tubes blancs au filtre orangé. Il en avait pris une et Carter Atlas, le journaliste américain, avait brandi son briquet Zippo, extirpé de la poche poitrine droite de sa veste M65 fatiguée et, avant qu'il ait pu ouvrir le clapet de métal du briquet, le gamin qui ne devait pas avoir plus de vingt ans s'éparpillait autour d'eux en morceaux de chair, de sang et d'os. La déflagration avait été soudaine, le bruit assourdissant, puis Grégoire avait senti les morceaux de chair, de sang et d'os du gamin qui ne devait pas avoir plus de vingt ans le maculer de la tête aux pieds.
Ma mère, une fois tous les deux dans la cuisine, m'a demandé de m'asseoir à la petite table ronde en bois. Elle s'est installée en face de moi, se tenant droite, me regardant dans les yeux. Après m'avoir dit que j'étais beau – je ne l'étais pas, j'étais un adolescent sans colonne vertébrale qui commençait à avoir des boutons sur le front, elle m'a dit : " Ton père n'est pas ton père. "
Dans quelques heures, il se débarrassera de ses vêtements salis et puants, de son barda de photographe, presque aussi lourd que celui des soldats, du poids de devoir capter l'histoire en mouvement. Il restera seul un long moment dans la chambre 202 de l'hôtel Continental, à Saigon, une pièce au luxe et à la sérénité étranges après les jours passés dans la campagne vietnamienne.
— Nous sommes ici pour raconter l'histoire de ceux qui sont obligés d'être là. Nous sommes ici pour raconter l'envers de l'histoire.
J'étais abasourdi. Comment avoir une relation normale avec une mère qui vous lâche qu'elle s'est trompée de père et qui disparaît ensuite comme si tout était normal ? Elle me plantait avec Cécile, ma sœur qui devenait ma demi-sœur, et une pizza congelée. J'adorais ma petite sœur et la pizza congelée – surtout la quatre fromages – mais tout de même.
— Les secrets de famille ne restent jamais secrets. Il était temps que tu saches. Tu as l'âge de comprendre ton histoire.
J'ai quatorze ans depuis deux jours, le pire des âges. J'étais mou, bête, léthargique et la minute d'après surexcité, en train de pousser des cris idiots ou de glousser et de hoqueter. Et bien sûr, j'étais obsédé par les transformations de mon corps autant que par celui des filles, et surtout par celui d'Élodie.
" Souviens-toi de la devise de la famille royale d'Angleterre, m'avait-elle dit, Never explain, never complain. "
Alors que je n'avais jamais douté d'elle, ma mère m'est apparue comme une petite fille qui vient de se faire prendre après avoir mangé tout le pot de Nutella à peine entamé. J'étais déstabilisé : mon père n'était pas mon père et ma mère se comportait comme une gamine – mais elle s'est vite ressaisie.
Acheter les livres de cet auteur sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Auteurs proches de Philippe Beyvin
Lecteurs de Philippe Beyvin (60)Voir plus
Quiz
Voir plus
L’apprenti-conteur
Comment s’appelle la mère de Pierre ?
Marie
Jeanne
Mariette
Martine
6 questions
1 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur1 lecteurs ont répondu