Philippe Bihouix, Sophie Jeantet et Clemence de Selva vous présente son ouvrage "
La ville stationnaire : comment mettre fin à l'étalement urbain ?" aux éditions
Actes Sud. Entretien avec
Jean Petaux.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2650514/philippe-bihouix-la-ville-stationnaire-comment-mettre-fin-a-l-etalement-urbain
Note de musique : © mollat
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L’écologiste de l’offre réclamera des gobelets à café en plastique recyclable, l’écologiste de la demande aura sa tasse dans le tiroir de son bureau.
Après le mouvement Slow Food pour réagir à la malbouffe, et les Slow Cities qui développent la mobilité douce en ville, l'éloge de la lenteur pourrait être étendue à l'école avec une Slow Education s'opposant à l'injonction d'adapter en permanence l'école à une société 'qui bouge'.
« Pour nous qui avons appris de façon classique, les tablettes sont un apport exceptionnel qui souvent nous facilitent la vie. Mais pour des enfants en cours d'apprentissage, c'est un piège qui enlève du temps à la pratique de l'oral et de l'écrit. » Jacques Grosperrin, sénateur de Doubs.
On a – et on aura – les paysages agricoles et les paysans que nous méritons, ceux de nos choix alimentaires.
Ne vous est-il jamais arrivé de boycotter une boutique de quartier parce que le propriétaire parlait à son employé comme à un chien ?
L’écologiste de l’offre (croissance verte) réclamera à cor et à cri le remplacement des centrales classiques par des énergies renouvelables. L’écologiste de la demande proposera de débrancher les télévisions”. L’écologiste de l’offre réclamera des gobelets à café en plastique recyclable, l’écologiste de la demande aura sa tasse dans le tiroir de son bureau.
L'apparition de techniques aux rendements ridicules, hier les sables asphaltiques de l'Alberta, au Canada, les agro-carburants des zones tempérées ou des panneaux photovoltaiques dans des zones nordiques, et demain des pétroles de schiste, en est le signe avant-coureur, et la confirmation que le système ne reculera devant aucune absurdité et aucune barbarie pour survivre. p239
Il n’y a pas de produit ou de service plus écologique, économe en ressources, recyclable, que celui que l’on utilise pas. [...]
Il n’y a pas de voitures “propres”, d’énergie renouvelable (totalement) “verte”, de produit “sans carbone” ou de transport “zéro émission”. Recycler est très important, mais ne suffit pas et ne peut nous “dédouaner” de notre consommation matérielle.
Les ressources en métaux ne donnent pas aujourd'hui lieu à des conflits armés aussi visibles que ceux liés au pétrole (cf. la guerre d'Irak). Pourtant il existe des zones du monde où les richesses minières sont au cœur de conflits armés particulièrement meurtriers. En cas emblématique est probablement celui de la République Démocratique du Congo (RDC).
On a - et on aura - les paysages agricoles et les paysans que nous méritons, ceux de nos choix alimentaires. p162