AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Philippe Bonifay (130)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Palais idéal du facteur Cheval : Rêves de pi..

♫Dans nos yeux agrandis ne passait nulle peur

Car la jeunesse rit quand l'enfance se meurt

Le palais de nos chimères

Nous l'avions bâti sur l'horizon

Et nous ceinturions la terre

Elle et moi, comme des vagabonds

Pour s'abreuver à la source

De l'amour cet éternel printemps

Nous nous partagions la mousse

Du château de la rose des vents♫

-Aznavour-1955-

---♪---♫----🛕🕌🕍🏯🏰----♫---♪---

Retour de vacances 2021 La Plagne

on redescend la montagne

Détour chez le facteur Cheval

Palais de chimeres

sorti de son imaginaire

Palais Idéal

Apparition de la carte postale

Quoiqu'il advienne...On a dormi à Vienne.

Commenter  J’apprécie          1156
La trilogie noire, tome 1 : La vie est dégueu..

Dans un roman noir, il y a toujours une peppée, une belle femme. Dans cette BD, elle se nomme Gloria, brune, grande et belle, elle est avec un homme riche...





Jean est un voyou, avec 3 amis, il braque les fourgons puis les banques. Mais, Jean a tué le père de Gloria.

Comme il a tué Marcel, un de ses complices blessé. Et une prostituée...

Comme il va tuer le mari de Gloria...

"La vie est dégueulasse !"





Comment cela va-t-il finir?

Léo Malet ( l'auteur de Nestor Burma) nous conte l'histoire pathétique de Jean qui traîne dans les bordels, en rêvant de Gloria...

Au point de malaxer son traversin, en croyant étreindre le corps de sa belle.





"Dans un bon roman policier, rien n'est perdu. Il n'y a pas de phrase ou de mot qui ne soit significatif. " Paul Auster.
Commenter  J’apprécie          5310
La trilogie noire, tome 2 : Le soleil n'est..

1926: André sort de prison, de la Petite Roquette. Emprisonné parce qu'il dormait sous un pont...





A peine sorti, il voit son premier mort. Un ancien détenu, comme lui, qui a défenestré sa propre mère...

- Y en a qui ont droit à la vie. Mais nous, le soleil n'est pas pour nous. Même le soleil!





La scoumoune!

Pour un moins que rien...

Même quand il rencontre la jolie Georgina, la soeur de Fredo!

Le courant passe entre les 2 jeunes gens et Gina finit dans les bras d'André.





-T'es pas un pauvre type, Dédé ! T'es ce que j'ai eu de mieux dans ma vie. T'es mon homme!





Mais voilà, Fredo le frangin veut suriner Dédé, car il l'a surpris avec Gina...

La scoumoune!

Il faut que l'un des deux disparaisse... Mais, la chance n'est pas avec un Moins que rien...





- Tu es le plus beau cadeau que le ciel m'ait donné, murmure Gina, ses beaux yeux bleus plongés dans ceux de son homme.

- Je t'aime, Dédé !



- Si je pars ou si tu me quittes, j'en mourrai, Dédé. Je te le jure.

Que peut faire Dédé, pour sortir de la misère et contrer la scoumoune, pour sa Gina?





"T'es l'homme qu'il me faut, t'en fais jamais trop

Tu es les beaux jours, tu es notre amour

Tu es ma lumièr', ma vie , ma vie, ma vie

Ma vie toute entière." Édith Piaf.
Commenter  J’apprécie          470
John Arthur Livingstone - Le Roi des singes..

Mixer le roi des singes, enfin des orangs-outans pour respecter la spécificité, avec Jack l'éventreur, fallait oser.

Philippe Bonifay l'a fait.



De prime abord, comme ça, à froid, ce qui claque, c'est ce visuel élégant à la colorisation hypnotique.

Passé l'effet de sidération oculaire, le lecteur de s'attarder sur moult récits entremêlés, insufflant ainsi une énergie folle à cette sombre histoire d'origines contrariées fusionnée à une bien jolie love story puis une série de meurtres qui commence à foutre réellement les jetons à tout honnête Londonienne qui se respecte.



C'est beau, c'est bon, c'est à déguster sans modération.
Commenter  J’apprécie          390
Messara, tome 1 : L'Égyptienne

Messara est une série en 3 tomes que ses auteurs Philippe Bonifay et Jacques Terpant qualifient de jeunesse car réalisée en début de carrière. C'est vrai que tout est loin d'être maîtrisé mais elle respire l'amour du travail bien fait : on a consulté une riche documentation au préalable, il y a de l'affection pour les personnages et on sent un parfum de mélancolie et de nostalgie qui n'est pas sans rappeler les meilleurs tome de la saga d'"Alix l'Intrépide" de Jacques Martin. Nous sommes au IIe millénaire avant Jésus Christ et nous suivons les heurs et malheurs d'une compagnie de mercenaires avant que ne disparaissent la pacifique et magnifique civilisation crétoise... La partie historique est joliment faite en modernisant tous les classique du peplum hollywoodien vintage : le tyran et le coup d’État destiné à le renverser, la rébellion et le complot destiné à l'éliminer, les péripéties pulpiennes faites d'infiltrations, d'exfiltrations, d'évasion set poursuites, avant la traditionnelle bataille finale. Je vais vendre la mèche : le bât blesse sur la volonté d'inclure toute la mythologie crétoise avec Minos et Pasiphaé, Thésée et le Minotaure, Ariane et Phèdre, Dédale et Icare : ça prend trop de pages pour un résultat décevant car cela induit finalement qu'une suite de rebondissements répétitifs (remember les 150 infiltrations du fort du Commandement Monastorio par Zorro ^^) qui viennent parasiter l'intrigue principale...





Ce tome 1 intitulé "L’Égyptienne" est déstabilisant de prime abord : c'est un tome d’introduction et d'exposition mais il fait aussi office d'origin story de l'héroïne, et il s'il peut se suffire à lui-même sa dernière planche ouvre la porte à tous les possibles. Convoqués par le Prince Harralambos et le Conseiller Yatis, les mercenaires d'Adulas retournent à Stronggylé la cité où naguère il se sont couverts de gloire. Pour Messara fille adoptive de toute la compagne c'est un retour au pays, dans la cité qui l'a vue naître : elle vent en savoir plus sur sa mère et son père, mais son père est-il le potier qui l'a achetée, son fils artiste devenu et guerrier qui l'aimait avant de sombrer dans la folie, ou Adulas le guerrier qui l'élevée comme sa propre fille ? Messara choisi ainsi son passé pour se construire son avenir, un avenir de femme guerrière dans un monde d'hommes qui ne jurent que la loi du plus fort...

Dans une structure en analepse, nous découvrons ainsi le Prince Harralambos qui souhaite protéger sa cité de Stronggylé des envahisseurs Achéens qui souhaitent s''emparer de sa terre bien aimée. Le Roi Minos lui conseille et lui envoie des mercenaires venus de toute la Mer Méditerranée commandés par le Germain Adulas, le Celte Ségalaune et le Libyen M'Baye (quand on veut faire du cosmopolitisme autant prendre un lieu et une époque qui s'y prêtent au lieu de faire de pseudo médiéval-fantastique colorwashé plus ridicule qu'autre chose ^^). Tout le monde se prépare à l'invasion, Adulas devant prendre les mesures qui s'impose face aux effets délétères des « délices crétois », qui survient évidemment au pire moment et la tragédie frappe le triangle amoureux maudit...

Les dessins de Jacques Terpant ne sont pas les plus précis et les plus détaillés du monde, mais à l'image de ceux d'Isabelle Dethan sur la série Les Terres d'Horus ils dégagent quelque chose de vraiment très plaisant notamment avec des couleurs bien adaptés au sujet !
Commenter  J’apprécie          380
Messara, tome 2 : Minos

Ce tome 2 intitulé "Minos" aurait pu être de transition si les tomes 2 et 3 ne formaient pas un tout. La troupe mercenaire d'Adulas revient sur les lieux de ses exploits passés, et dans l'intervalle Messara est passée de nourrisson à princesse guerrière...

Le Minos le Grand est mort, et désormais c'est Minos le Petit qui au lieu de gouverner la Krète en tyrannise la population... La rébellion est en marche, et c'est à Stronggylé qu'elle se rassemble : la reine Pasiphaé fait entrer Messara dans l'ordre des prêtresse de la Grande Déesse avec Ariane et Phèdre (Messara qui fait la rencontre du jeune adolescent Icare qui la prend pour un être surnaturel ^^), Harralambos et Yatis accompagnés par le prince Arkhana infiltrent la cour tandis qu'Adulas place ses pions avec Ségalaune et M'Baye au sein de la cité du nouveau Roi de Krète. Tout est en place pour que Thaesé l'allié venu d'Athènes frappe le tyran, mais le tyran est au courant de tout cela et compte bien déjouer les plans destinés à le tuer !

Le destin frappe la cité de Stronggylé à travers une éruption volcanique apocalyptique et pour Minos le Petit c'est le signe que les dieux sont avec lui... Les conjurés vont-ils continuer la lutte pour défendre l'avenir d'un pays qui existe plus ? To Be Continued ???
Commenter  J’apprécie          370
Messara, tome 3 : Les ailes d'Icare

Dans ce tome 3 intitulé "Les Ailes d'Icare" il faut boucler le côté « mythologique » : Thésée tue le Minotaure et en découvre le secret et la tragédie, car derrière le prétendu surnaturel il y a une horreur bien humaine... On a aussi le triangle amoureux Thésée / Ariane / Phèdre et le prince athénien abandonne Ariane pour s’enfuir avec Phèdre. Minos persuadé que les dieux sont avec lui décide d'offrir des sacrifices humains en leur nom en les jetant dans le brasier de son Thallos. Dédale et Icare comptent parmi les premières victimes, ce qui oblige la Team Messara à affronter de nouveau les gardes du roi des rois crétois pour aboutir à de nouvelles tragédies. C'est pulpien, c'est manichéen, et malheureusement cela rush quand même un peu voire beaucoup...

Le côté « historique » est très réussi : le Prince Harralambos mort et la cité de Stronggylé détruite Yatis ne tient plus à la vie, mais la lutte continue car le prince Arkhana reprend le flambeau et rebelles et conjurés se replient vers sa cité poursuivis par l'armée de Minos. M'Baye et Ségalune se préparent à l'inévitable bataille, et tandis qu'Adulas blessé à mort se bat pour sa vie Messara prend sa place à la tête de l'armée pour se battre au nom de la liberté crétoise... L'épique côtoie intimement le tragique et tout cela est très joliment mis en scène avec beaucoup d'émotions : un David Gemmell n'aurait pas fait mieux, et c'est presque dommage que la série n'est pas été poursuivie au-delà de ce tome 3...
Commenter  J’apprécie          340
 À l'origine des contes : Blanche Neige

Une réécriture d'un conte, forcement je suis toujours partante mais je dois dire qu'avec cette BD, j'ai un sentiment un peu mitigé.



Commençons par le positif, j'ai aimé retrouvé Blanche Neige et son univers. Les dessins sont vraiment bien travaillés et j'ai aimé le voyage dans le passé.



Par contre, j'ai trouvé cette BD très longue a démarré. Au début, tout est assez confus et il faut un certain temps au lecteur pour arriver a situer les personnages. Et puis parfois, les bulles avec les paroles des personnages sont en décalage avec les images, ce qui n'aide absolument pas le lecteur. L'auteur s’éloigne aussi du conte en ajoutant un certains nombres de femmes dénudés (poitrine et fesses a l'air) qui plairont sans aucun doute aux lecteurs mais que je trouvais un peu en trop.



Bref, c'est une lecture en demi teinte, et une BD qui ne m'a que moyennement convaincue.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          300
Messara - Intégrale

Messara est une série en 3 tomes que ses auteurs Philippe Bonifay et Jacques Terpant qualifient de jeunesse car réalisée en début de carrière. C'est vrai que tout est loin d'être maîtrisé mais elle respire l'amour du travail bien fait : on a consulté une riche documentation au préalable, il y a de l'affection pour les personnages et on sent un parfum de mélancolie et de nostalgie qui n'est pas sans rappeler les meilleurs tome de la saga d'"Alix l'Intrépide" de Jacques Martin. Nous sommes au IIe millénaire avant Jésus Christ et nous suivons les heurs et malheurs d'une compagnie de mercenaires avant que ne disparaissent la pacifique et magnifique civilisation crétoise... La partie historique est joliment faite en modernisant tous les classique du peplum hollywoodien vintage : le tyran et le coup d'État destiné à le renverser, la rébellion et le complot destiné à l'éliminer, les péripéties pulpiennes faites d'infiltrations, d'exfiltrations, d'évasion set poursuites, avant la traditionnelle bataille finale. Je vais vendre la mèche : le bât blesse sur la volonté d'inclure toute la mythologie crétoise avec Minos et Pasiphaé, Thésée et le Minotaure, Ariane et Phèdre, Dédale et Icare : ça prend trop de pages pour un résultat décevant car cela induit finalement qu'une suite de rebondissements répétitifs (remember les 150 infiltrations du fort du Commandement Monastorio par Zorro ^^) qui viennent parasiter l'intrigue principale...



Tome 1 : "L’Égyptienne"

https://www.babelio.com/livres/Bonifay-Messara-tome-1--Lgyptienne/654584/critiques/1725634

Tome 2 : "Minos"

https://www.babelio.com/livres/Bonifay-Messara-tome-2--Minos/207217/critiques/1727628

Tome 3 : "Les Ailes d'Icare"

https://www.babelio.com/livres/Bonifay-Messara-tome-3--Les-ailes-dIcare/654585/critiques/1729099



Notez bien que l'intégrale par les Editions du Long Bec est très soignée, avec un making of de 12 pages d'autant plus intéressant qu'il est truffé de de dessins originaux réalisés par Jacques Terpant : je salue l'effort de réédition, et l'ouvrage gagne 1/2 étoiles grâce à cela ^^
Commenter  J’apprécie          292
La Trilogie noire, tome 3 : Sueur aux tripes

C'est l'histoire d'une cavale. Celle de Paul Blondel, petit truand, qui après avoir commis plusieurs cambriolages avec la bande du Caïd, se retrouve sur les routes pour fuir. L'intrigue, bien qu'un peu poussiéreuse, se tient encore assez bien. On suit sans trop s'ennuyer la cavale de ce pauvre Paulot, lâché petit-à-petit par les anciens amis et amies. Léo Malet est parfois considéré comme le père du roman noir français. On est dans l'ambiance de l'après-guerre, des années 50 que l'on retrouve également au cinéma dans des adaptations avec Gabin ou Ventura et les dialogues d'Audiard. Celle de Malet est une langue truffée d'argot, aux formules savoureuses qui replace le lecteur dans cette époque.
Commenter  J’apprécie          250
À l'origine des contes : Pinocchio

D’où viennent les contes ? C'est la question que s'est posé Philippe Bonifay en créant cette bande-dessinée. Il revient sur l'origine de Pinocchio et l'on plonge dans les coulisses de l'opéra Garnier (et rien que pour cela ça vaut le détour !). Les dessins sont sublimes et l'on s'y croirait. Les couleurs sont vives et le tout apporte un plus au récit.



Niveau intrigue par contre, j'ai eu un peu plus de mal a suivre le récit qui parfois est assez décousu et qui nous emmène un peu partout en même temps. Le scénario manque un peu de cohérence et pour le lecteur ce n'est pas toujours facile. Malgré tout, la petite Louise est un personnage attachant et on prend plaisir a suivre ses aventures.



C'est une belle découverte et même si je ne suis pas entièrement convaincu, j'ai malgré tout préféré ce tome à Blanche Neige, du même auteur, que j'avais lu, il y a quelques mois.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          240
La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, t..

Lien Rag est un glaciologue, métier fort apprécié dans cet univers de glace.

Comment la Terre s'est-elle retrouvée transformée en boule de glace ? Une explosion sur la Lune a réduit une bonne partie de notre satellite naturel en poussières. Celles-ci ont été attirées vers la Terre qu'elles ont enveloppée, empêchant les rayons du soleil d'atteindre le sol, privant les plantes des rayons indispensables à leur croissance et faisant descendre les températures à -100°C. Quelques habitants ont réussi à survivre en construisant des dômes. Des compagnies de chemin de fer ont vu le jour pour relier entre eux ces différents dômes. Chaque dôme a ses spécificités : fermes, mines, usines, complexes militaires, …

Sans combinaisons spéciales, impossible pour les hommes de survivre hors des dômes et des trains… Impossible pour les hommes, mais pas pour les Roux, une race apparue on ne sait trop comment, sans doute par manipulations génétiques, mais personne ne peut le prouver. Les Roux vivent à l'extérieur, se nourrissant des déchets que les humains veulent bien leur concéder. En échange, ils nettoient les verrières des dômes. Verrières qui pourraient bien céder sous le poids de la glace qui se forme dessus. Leur travail est donc indispensable… Sans quoi, il est fort probable qu'ils auraient déjà été éliminés…







Critique :



Bienvenue dans « La Compagnie des Glaces », sans nul doute le plus grand feuilleton francophone du XXe siècle. G. J. Arnaud est un recordman. 62 romans pour cette seule série de science-fiction, écrits par une seule personne ! Et quelle série, mes aïeux ! Alors, la bande dessinée respecte-t-elle l'oeuvre du maître ?

Adapter des romans en BD n'est pas chose aisée à cause du format qui est totalement différent. Qui plus est, une BD prend environ un an pour voir le jour même lorsqu'on enchaîne le dessinateur à sa table à dessin ! C'est pourquoi, il s'agit ici d'un travail multidisciplinaire avec un grand nombre d'intervenants comme c'est expliqué dans les premières pages de l'album. L'idée étant de publier environ trois à quatre albums par an.

Chaque album BD correspond-t-il à un roman ? Pas vraiment. Il s'agit vraiment d'une adaptation, d'une réécriture… Mais elle respecte bel et bien l'esprit de l'oeuvre. Comme pour un film tiré d'un roman, ceux qui connaissent bien l'oeuvre déploreront l'absence de tel ou tel passage. Difficile de faire autrement. Certains relèveront qu'il y a une incohérence puisque dans la BD, le lecteur « voit » l'environnement alors que si on se fie au roman, cette couche de poussière qui enveloppe la Terre devrait empêcher la lumière de passer et il devrait faire nuit noire en permanence, sauf dans les dômes et dans les trains grâce à l'électricité. Mais à quoi bon dessiner une BD si toutes les cases avec des scènes en extérieur devraient être noires ou tellement sombres qu'on ne distinguerait rien ?

L'un des sujets de fond traité dans cette série, c'est cette idée que, pour survivre, les hommes ont accepté de se soumettre à une dictature… Et comme dans toute bonne dictature, ceux qui sont au pouvoir ne se refusent rien ! Les privations, c'est pour le peuple !

Le récit montre comment un glaciologue, métier important mais qui ne permet pas pour autant à Lien Rag de faire partie des élites, va taper dans l'oeil de la fille du Président de la Compagnie Transeuropéenne, une fille sublime, égoïste, narcissique, sadique, sexuellement hyper active, … Puis, il va connaître une déchéance pour s'être montré trop curieux et trop humain.



Mon jugement, qui n'est qu'un parmi tant d'autres, c'est qu'un très bon travail a été accompli. Je me retrouve dans l'ambiance du formidable univers créé par G. J. Arnaud. Un univers sombre, pesant : toutes les compagnies de chemin de fer sont des dictatures qui passent leur temps à se faire la guerre, et comme en dehors du rail point de salut, les voyageurs sont obligés de se soumettre. Et j'ai bien utilisé le terme de « voyageurs » puisque dans cet univers, vous vivez dans des trains. Ces derniers peuvent stationner plus ou moins longtemps en un même lieu, mais l'idée c'est tout de même de les faire se déplacer. Fini les « habitants », en voiture les voyageurs !



Malheureusement, cette série n'a pas pris auprès d'un public suffisamment important et a été arrêtée sans avoir bouclé l'oeuvre de G. J. Arnaud.

Commenter  J’apprécie          239
 À l'origine des contes : Blanche Neige

Grosse déception pour cette bande dessinée qui était censée proposer une version du conte moins édulcorée que celle que l'on connaît. L'idée était bonne mais j'en ressors très déçue.

Tout d'abord, j'ai trouvé le début de l'histoire extrêmement embrouillée, j'ai mis une vingtaine de pages à comprendre qui était qui...il faut dire que les personnages féminins se ressemblent beaucoup, que la "gentille" est parfois représentée sous des traits d'enfant et parfois de jeune adulte et que la "méchante" et la "gentille" se ressemblent carrément. En plus, la méchante se fait appeler de deux façons différentes, ce qui complique encore la chose.

L'histoire n'arrête pas d'alterner entre deux époques différentes...j'étais donc complètement paumée.

Autre point négatif : le nombre de paires de seins nus et de postérieurs dévoilés est assez impressionnant mais n'apporte strictement rien à l'intrigue si ce n'est attirer un lectorat masculin peut-être.

Il y a aussi parfois un décalage entre les lignes écrites dans une case, mais qui correspondent en fait à ce qui suit et non à ce qu'on voit dans la case elle-même.

En bref, j'ai trouvé l'ensemble très embrouillé, pas clair du tout, et l'histoire en elle-même n'est pas fantastique non plus....sans compter que je n'ai pas vraiment accroché au style des dessins.

Dommage, pour moi, la découverte est complètement ratée.
Commenter  J’apprécie          230
À l'origine des contes : Pinocchio

D’ou viennent les contes de fée? Difficile de savoir ce qui revient à la tradition orale reprenant les mythes fondateurs , pour un jour prendre page sous la plume d’un Perrault ou d’un Andersen…ou d’un Collodi. C’est le pari des auteurs de cette BD d’imaginer le contexte dans lequel une étincelle aurait jailli pour créer le petit pantin de bois au nez relié à la fabrique personnelle de mensonges!



L’on imagine alors Collodi en visite à Paris, qui croise de façon doublement accidentelle dans les escaliers de l’opéra Garnier, à la fin de Don Giovanni, une fillette espiègle et imaginative. Elle a grandi dans ce superbe bâtiment et le connait comme sa poche. Pour dédommager Mr Collodi, elle le guide dans les dédales de l’édifice. C’est le début d’une amitié et la source de l’inspiration pour le futur père de Pinocchio, et l’occasion pour le lecteur de découvrir les coulisses de l’opéra.



Les dessins sont splendides, riches en couleurs et en détails : quel travail que la double page qui représente l’opéra! Les vues de Paris au temps de l’exposition universelle sont également superbes.



J’ai eu un peu plus de mal pour suivre l’intrigue, peut-être par manque de technique de lecture de la BD…Certaines cases me sont restées totalement hermétiques, et l’ensemble m’a paru haché, sans rythme, sans fluidité.





Je retiens tout de même la beauté des dessins et l’originalité de l’histoire, qui peuvent faire rêver petits et grands.



Merci à Babélio et aux éditions Glénat pour ce partenariat


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          220
Zoo, tome 3

3ème et dernier tome. de mieux en mieux. Une belle histoire de 4 personnes dans un zoo qui vont s'entraider et se donner de la tendresse. La guerre en décidera autrement pour eux, pour les animaux et les sculptures. Des planches sans texte qui demandent un effort au lecteur et qui en même temps ressortent la beauté des dessins pour une femme pleine de courage.
Commenter  J’apprécie          200
Destins, tome 8 : Family van

Un femme retourne seule dans son pays d’origine, au Texas, pour tenter de voir son père avant qu’il ne soit trop tard, pour retrouver sa mère et sa soeur. Elle choisit de faire le trajet de l’aéroport à chez elle en stop et semble avoir un lourd secret à porter. Le rythme est lent, on s’attarde sur ses rencontre avec un bande de marginaux qui voyage en combi Volkswagen, le graphisme est un peu raide, le style est réaliste, la couleur est en aplat vifs cerné de traits noirs appuyés, un peu lourd, le tout est assez raide, comme les dialogues. Je n’ai pas vraiment adhéré, la révélation finale est amenée de façon tout aussi lourde que le graphisme, on ne s’attarde pas vraiment sur les personnages, on sent le récit ne tourne qu’autour de cette révélation finale, écrasant tout sur son passage, les tentatives de diversions tombent à plat, la fille et le mari restés en Angleterre n’apportent rien, sinon un apitoiement forcé, et l’histoire d’il y a 19 ans reste trop dans l’ombre. Bref, je n’ai pas été touché par cette histoire trop artificielle, et un peu trop superficielle.
Commenter  J’apprécie          160
Zoo, tome 2

4 personnes vivent dans un zoo tandis que la guerre fait des ravages. La vie de chacun commence à se dévoiler. Belles planches d’animaux en mouvement et sculptés. Dialogues, sans plus.
Commenter  J’apprécie          160
Zoo, tome 1

Un contraste saisissant dans les premières pages entre un texte de tendresse pour un grand-père et des dessins terribles de cruauté. Puis, nous sommes dans un zoo dirigé par un médecin où vit sa fille adoptive, une femme sans nez et un sculpteur de génie. Dessins et couleurs chaudes très beaux. Quant à l’histoire... La suite me dira si j’aime ou pas.
Commenter  J’apprécie          150
La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, t..

Je n’avais pas lu le roman. Il est vrai que je n’aime pas vraiment lire les ouvrages depuis qu’on nous obligeait à le faire à l’école dans le cadre des devoirs. Ce n’est pas pour cela qu’on devient inculte par la suite mais ceci est un autre sujet. Il y a d’autres supports instructifs comme le cinéma ou la bande dessinée par exemple.



La question est de savoir si cette œuvre adaptée en bd est réussie ou pas ? Dire que c’est un succès serait un gros mensonge de ma part. Je n’ai pas franchement aimé cette longue saga de science-fiction qui s’éternise et qui n’a rien de très original. On ne pourra même pas se raccrocher au dessin tant il est imprécis. Au niveau du récit, cela manque souvent de cohérence. Au final, j'ai relevé d'assez grosses imperfections.

C’est vrai que c’est une œuvre du début des années 2000 mais elle commence sérieusement à dater. Fort heureusement, les auteurs actuels ne travaillent plus de la même manière. Bref, je préfère passer mon chemin car j'estime qu'il y a nettement mieux en proposition. C’est comme cela que fonctionne le monde de la concurrence et cela cocnerne également la bande dessinée.



A noter qu’il était prévu de faire 100 albums sur cette œuvre mais que cela s’arrête au 15ème tome faute d’un public qui suit. Oui, c’est quand même important d’avoir de l’audience. Pour la suite, il va falloir se plonger dans le bouquin. Euh, pour les fans bien sûr !
Commenter  J’apprécie          110
 À l'origine des contes : Blanche Neige

J'ai été alléchée par la couverture et le concept.

J'ai été déçue par le contenu.

Il y avait bien quelques idées sympas mais j'ai trouvé l'ensemble bien en deçà de ce que ça aurait pu être et c'est vraiment dommage

Le dessin est vraiment bon je trouve mais ça ne rattrape pas tout.
Commenter  J’apprécie          110




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Philippe Bonifay (519)Voir plus

Quiz Voir plus

Les classiques de la littérature française

L'homme qui rit

Honoré de Balzac
Victor Hugo
Stendhal
Gustave Flaubert

15 questions
1896 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , auteur françaisCréer un quiz sur cet auteur

{* *}