Ainsi s'éclaire le paradoxe : populaire et plébiscitaire, le fascisme s'installait sur le terrain de son ennemi démocratique pour mettre en scène un peuple renonçant solennellement à son pouvoir d'institution parce que tel était le seul moyen de créer une société qui anéantirait la démocratie en rendant l'idée même d'une altérité sociale proprement impensable. (p.71)