Citations de Philippe Chanoinat (35)
"_Tu es un brave petit. Ce monsieur Fagin, dans un élan de générosité, t'a complètement disculpé en expliquant aux policiers ce que lui et ses amis t'avaient fait subit. Comme quoi, même chez les pires hommes, il reste toujours une part d'humanité."
Revisité ici en bande-dessinée par le journal Le Monde, le lecteur ne peut que se replonger avec délice dans le parcours hors du commun de cette homme, épris de littérature chevaleresque que la folie, décida de se nommer Don Quichotte de la Manche et d'emprunter les routes afin d'accomplir moult exploits et de défendre celle qu'il ne nomma jamais autrement que Dulcinée. Un roman, ici, une bande-dessinée très bien adaptée et qui remet à l'ordre du jour pour tous les lecteurs, quel que soient leur âges, ce grand homme dont nous ne connaissons que trop peu la vie, que fut Miguel de Cervantès. A découvrir et à redécouvrir !
"Encore quinze jours de grève, il était en faillite. Et, dans cette certitude de son désastre, il n'avait plus de haine contre les brigands de Montsou...il sentait la complicité de tous, une faute générale, séculaire. Des brutes, sans doute, mais des brutes qui ne savaient pas lire et qui crevaient de faim."
"_Dites-moi, mes amis, cette aventure m'a donné une idée...créer une société nationale des Communications Interstellaires...J'en serai le président, capitaine Nicholl vice-président, secrétaire J.T Maston, et le directeur des mouvements, Michel Ardan !
_Magnifique idée !"
Il a un caractère ombrageux et ne supporte pas la contradiction.
Il est habitué à ce que tout le monde se plie à ses caprices et son égocentrisme est légendaire.
Il a des crises soudaines de boulimie et il ne fait pas bon se trouver sur le chemin du réfrigérateur quand il s'y rend.
Malgré tout, c'est un homme qui peut être sympathique, il suffit simplement de savoir lui remettre les idées en place.....
Augmenter le salaire, est-ce qu'on peut ? Il est fixé par la loi d'airain à la plus petite somme indispensable, juste le nécessaire pour que les ouvriers mangent du pain sec et fabriquent des enfants...
"Toutes sortes de questions confuses se posaient à lui : pourquoi la misère des uns ? Pourquoi la richesse des autres ?
Il ne savait rien, il n'osait causer de ces choses qui le passionnaient, l'égalité de tous les hommes, l'équité qui voulait un partage entre eux des biens de la terre. Aussi se prit-il pour l'étude du goût sans méthode des ignorants affolés de science. Il se fit envoyer des livres, la honte de son ignorance s'en allait, il lui venait un orgueil depuis qu'il se sentait penser."
"Les histoires inventées sont d'autant meilleures, d'autant plus agréables qu'elles s'approchent davantage de la vraisemblance, et les véritables valent d'autant mieux qu'elles sont vraies."
- Grand Dieu ! Satellite n'est plus malade !
- Ah !?
- Il est mort !
Me FOLACE
Où l'on découvre que certains notaires sont plus à l'aise avec les voyous qu'avec les notables.
Ce fut l’époque où Étienne entendit les idées qui bourdonnaient dans son crâne. Jusque-là, il n’avait eu que la révolte de l’instinct, au milieu de la sourde fermentation des camarades. Toutes sortes de questions confuses se posaient à lui : pourquoi la misère des uns ? pourquoi la richesse des autres ? Il ne savait rien, il n'osait causer de ces choses qui le passionnaient, l'égalité de tous les hommes, l'équité qui voulait un partage entre eux des biens de la terre. Aussi se prit-il pour l'étude du goût sans méthode des ignorants affolés de science. Il se fit envoyer des livres, la honte de son ignorance s'en allait, il lui venait un orgueil, depuis qu'il se sentait penser.
On ne peut pas bien faire le premier jour, demain, il fera mieux !
"_Augmenter le salaire, est-ce qu'on peut ? Il est fixé par la loi d'Airain à la plus petite somme indispensable, juste le nécessaire pour que les ouvriers mangent du pain sec et fabriquent des enfants...s'il tombe trop bas, les ouvriers crèvent, et la demande de nouveaux hommes le fait remonter S'il monte trop haut, l'offre trop grande le fait baisser, c'est l'équilibre des ventres vides, la condamnation perpétuelle au bagne de la faim..."
Il est né André Raimbourg le 27 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare, en Seine-Maritime. Comme beaucoup d'enfants à cette époque, il ne connaîtra pas son papa, qui fera partie des nombreuses victimes de ce que les historiens appelleront la Grande Guerre. Je ne vois pas ce qu'il y a de grand dans une guerre et dans celle-là en particulier, à part peut-être la taille des tranchées. Sa maman décide de déménager et retourne dans le bourg rural de Bourville qui l'a vu naître. Je ne vous étonnerai pas en vous disant que son fils se servira du village de son enfance pour adopter son nom d'artiste.
Le 31 juillet 1914 naît à Courbevoie, près de Paris, le petit par la taille et grand par le talent Louis de Funès. Son vrai nom, Louis Germain David de Funès de Galarza a l'air tout droit sorti de "La Folie des grandeurs", l'un de ses grands succès au cinéma. En même temps, rien d'étonnant de porter un tel nom quand on est le fils d'immigrés de la noblesse espagnole.
Un tracteur, c'est comme une brosse à dents ! C'est personnel !
Les habitants vont mettre sa tête à prix et nous, on va rafler la mise.
Les cons gagnent toujours, ils sont trop.
- Vous n'avez que ces deux-là ?
- Oh ! Madame, j'en ai sept !
- Sept enfants mais pourquoi ? BON DIEU !
- Que voulez-vous ? On n'y songeait point, ça poussait naturellement. Et puis, quand ça grandissait, ça rapportait, ça faisait aller à la maison.