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Critiques de Philippe Chanoinat (139)
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Don Quichotte (BD)

Un de mes professeurs, lorsque j’étais à l’université, affirma du fond de son amphithéâtre, que si l’on voulait superviser la littérature romanesque, il fallait avoir lu : la bible, l’Iliade et l’odyssée, les mille et une nuits, le coran et le Don Quichotte , des lectures qu’il n’est pas facile de mener à bien.



Heureusement aujourd’hui, et pour une question de culture, on peut en recueillir la substantifique moëlle grâce à des ouvrages variés. Le Quichotte, est aussi difficile à lire que la bible ou l’Iliade car on ne peut pas l’aborder sans de solides connaissances du contexte de l’époque où se déroule l’action.



Cette bande dessinée ne peut prétendre couvrir l’œuvre de Cervantès dans son intégrité, mais elle permet de se faire une idée de ce fabuleux récit. Attention, La bande dessinée n’est pas très facile à lire : l’auteur, fidèle au style du roman, reprend exactement les tournures de l’époque, le texte est très dense et il faut parfois relire plusieurs fois les bulles et les cartouches pour comprendre ce que veut dire un personnage. C’est plutôt une preuve de la fidélité de la bande dessinée. Il faut dire que le Quichotte fut écrit en espagnol classique.



Ainsi donc, notre Alonso Quichano à force de lire trop d’aventures de chevalerie, perd son esprit, devient un hidalgo et part rendre justice, secourir la veuve et l’orphelin, affronter les géants, suivi peu après son départ, de son fidèle Sancho Panza conscient de la folie de son maître. Le roman se compose d’aventures rocambolesques entrecoupée d’intermèdes durant lesquels Le chevalier revient avec les siens, puis effectue à nouveau une sortie.



La folie du personnage y est évidente, et des épisodes importants sont racontés, toutefois, il manque ce petit rien d’humour dans le dessin des personnage pour transmettre au lecteur l’aspect humoristique du roman.

On comprendra bien la parodie des récits de chevalerie, de la société médiévale rigide. Bien sûr, cette bande dessinée n’est pas suffisante pour juger de son aspect caricatural, elle se contentera d’en fournir une certaine idée.



Un ouvrage à lire pour enrichir sa culture romanesque.



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Les Incontournables de la littérature : Olive..

Ayant lu cet ouvrage lorsque j'étais au collège il me semble, j'ai pris énormément de plaisir à le redécouvrir ici sous sa forme adaptée en bande dessinée à l’initiative du journal Le Monde par Philippe Chanoinat et David Cerqueira. Je dois dire que je gardais un très bon souvenir de cette lecture ainsi que des nombreuses adaptations animées et cinématographiques que j'en ai vu et que ceux-ci ont été ranimés ici.



Oliver Twiste est un orphelin sans le sou. Placé d'abord dans un hospice, il subit la faim et pour avoir été tiré au sort, il se fait renvoyé pour avoir osé demander une ration supplémentaire de nourriture. S'ensuit alors pour lui une expérience dans le monde des pompes funèbres avant de connaître celui des voleurs. Là où il croyait d'abord trouvé une aubaine ainsi qu'une couche agréable parmi d'autres enfants de son âge chez le vieux Fagin, Oliver comprend très vite ce que l'on attend de lui, à savoir détrousser les hommes respectables mais incrédules et s'y refuse. Après plusieurs aventures malencontreuses, il rencontre enfin quelqu'un qui croit en lui et à son brillant avenir, à partir du moment où celui-ci ne demande qu'à s'instruire et refuse d'enfreindre la loi : il s'agit de Monsieur Brownlow mais Oliver arrivera-t-il à échapper aux griffes de l'abominable Bill Sikes et de Toby Crackit ainsi que du monde crapuleux dans lequel il le maintiennent enfermé ?



Si vous n'avez pas déjà lu cet ouvrage, je n'ai qu'une recommandation à vous faire : faites-le sans plus attendre car il s'agit là d'une véritable petite merveille, bien que dure mais qui relate néanmoins la triste réalité de l'époque et les dures conditions de vie. Cet ouvrage, adapté ici en bande dessinée permettra aux plus jeunes ou aux amateurs du 9 ème art de s’immerger dans mais l'univers de Charles Dickens mais l'un n'empeche pas l'autre ! Bref, lisez les deux, à savoir l'oeuvre originale et l'adaptation, c'est le meilleur conseil que je puisse vous prodiguer !
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De Funès et Bourvil : Deux corniauds en vadro..

Si je vous propose de deviner le titre d'un film qui est passé 3217 fois sur France 3 dans les 4 derniers mois ?

Si je vous chantonne "Tea for two and two for tea" ?

Si je vous présente Stanislas Lefort qui a la crise de nerfs facile et la baguette vindicative ?

Si je vous parle d'un peintre en bâtiment, gentil et maladroit ?

Si je vous propose de rencontrer Guignol à Paris avec la belle Juliette ?

Si l'on entend à la T.S.F. "Paris occupé, Paris libéré !"

Si je vous précise que Gérard Oury n'est pas étranger à l'affaire ?

Si vous n'avez pas trouvé, alors il est peut-être temps de retourner sur Mars !

Et si je vous dis, pour tenter une petite séance de rattrapage :

- Ah bah, maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien, forcément !

C'était facile pourtant !

Ce très beau petit album est un hommage tout en humour.

Il s'intitule "Deux corniauds en vadrouille !".

Je remercie les éditions "Jungle !" de me l'avoir offert avec la complicité de nos amis de la "masse critique".

C'est un petit instant de bonheur et de nostalgie.

Il m'a ramené, bien des années en arrière, jusqu'à un dimanche après-midi où, encore très jeune, assis sur un strapontin dans la salle du Trianon à Valognes, j'avais beaucoup ri aux aventures d'Augustin Bouvet et de Stanislas Lefort.

De nombreuses caricatures, très réussies, très expressives et surtout justement dans le ton des deux films, sont l'intérêt principal du volume.

Mais elles sont rehaussées par un texte sympa, plein d'humour, qui s'il n'est pas désopilant, s'inscrit pourtant lui aussi bien dans l'esprit des deux films.

Le livre est léger, drôle et soigneusement réalisé. C'est de plus un bel objet.

Je n'ai à son sujet, qu'un seul petit regret c'est qu'il n'est pas repris les trois autres films tournés par ce duo irrésistible de comédiens : "Poisson d'avril", "les hussards" et "la traversée de Paris".

Peut-être est-ce une bonne idée pour un deuxième tome aussi réussi que le premier ?

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Les aventures de Raoul Fracassin, tome 1 : ..

Le premier qui chie sur les Tontons Flingueurs, je l'éparpille façon puzzle. Enfin dans la mesure de mes maigres prédispositions physiques qui pourraient, j'ai la faiblesse de le croire, facilement impressionner un gamin de 8 ans me tournant le dos, abject effronté aggravant, par là même, douloureusement son cas.



Facilement dans mon top ten, dix pour les nuls, je devais logiquement me régaler à la lecture de ces Flingueurs visiblement taillés dans le même bois.

Ben non, pas vraiment amateur de cagette, crois-je.



S'attaquer à un tel monstre du septième art pouvait relever :

- d'une confiance en soi inébranlable frôlant l'inconscience la plus folle.

- d'un talent notoire préfigurant d'un réel hommage appuyé.

- d'un pari perdu entre potes un soir de beuverie sous ecsta.



Pas vraiment à la rue, ces premières aventures de Raoul Fracassin fracassent cependant difficilement trois pattes à un caneton.

Un scénario servant bien plus de prétexte que de support crédible et c'est avec le regard du veau qui tête que l'on parcourt ce vibrant hommage qui n'en porte que le nom.

Des dialogues inégaux peinant à égaler, tout du moins à se rapprocher un tant soit peu d'un Audiard à la verve argotique électrisante, véritable baume euphorisant pour les esgourdes, et c'est déconfit, de caneton donc, que l'on referme ce premier opus avec la sensation d'un léger raté à l'allumage.

Seule consolation, le plaisir d'avoir recroisé, un court instant, toutes ces gueules inoubliables, plutôt bien croquées pour le coup, qui firent les beaux jours d'un cinéma de genre aujourd'hui disparu.



Déçu je suis...



2.5/5
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Thomas Silane, Tome 5 : Fuites

Ce tome-là est assez violent et j'avoue que c'est la raison pour laquelle je ne lui ai mis que trois étoiles et non pas quatre comme pour les tomes précédents.

Ici, le lecteur plonge dans l'enfer des hommes ou femmes qui, en œuvrant pour que leur pays soit libre de pensée, sont oppressés par le régime en place ou par des autorités qui ont les pleins pouvoirs.

Tel est le cas des parents d'Irina qui se retrouvent enfermés dans un camp dans ce qui est leur pays, à savoir la Tchétchénie. C'est pour eux qu'Irina a émigré à France et a accepté de vendre son corps afin d'obtenir de l'argent, le seul vrai mot que comprennent les mafieux ou les gens sans scrupules. Mais, d'un autre côté, lorsque l'on vit dans un état occupé (du moins, lors de la parution de cet ouvrage), comment faire autrement ?



Un ouvrage bouleversant, qui ne peut que nous toucher et dont l'histoire ne peut que nous révolter. Un scénario violent mais qui est toujours aussi bien travaillé et avec un graphisme poignant de vérité. A découvrir ! Attention, âmes sensibles, s'abstenir (ce que j'aurais peut-être dû faire d'ailleurs mais je ne regrette pas de l'avoir lu sinon il m'aurait probablement manqué des pièces capitales pour le tome suivant, ce qui aurait été bien dommage, j'en suis sûre !).
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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Alors que la grève est officiellement déclarée dans les mines de Montsou, Etienne et Maheu arrivent à convaincre les ouvriers d'adhérer à l'Internationale. Cependant, cette dernière n'engrangera pas assez de fonds pour leur permettre de vivre à tous dignement, ou du moins de survivre tout simplement avec ne serait-ce qu'une portion de pain, pendant les longues semaines que durera cette grève. Persuadés qu'il faut continuer l'action coûte que coûte, tous sont persuadés qu'il faut que la grève se généralise pour que les patrons daignent enfin entendre leur requête et surtout, accepter enfin, une augmentation salariale. Cependant, malgré la fermeture des mines les unes après les autres, certains refusent de se laisser convaincre et continuent à descendre sous terre, malgré les conditions atroces dans lesquelles ils doivent travailler et la maigre pitance qu'ils en reçoivent et qui leur permet tout juste de ne pas faire hurler de faim leurs estomacs rudement mis à l'épreuve depuis qu'ils sont nés. Pourquoi ? C'est tout simplement tout cela que Zola dénonce : l'inégalité sociale. Si certains se tuent à la tâche pour ne récolter juste de quoi survivre, d'autres ont la panse un peu trop bien remplie, juste en regardant les autres travailler et en les exploitant, les dédaignant et sans leur laisser ne serait-ce que le droit à la parole. Un ouvrage purement engagé au travers du personnage d'Etienne Lantier et avec pour meilleur exemple la famille Maheu avec ses sept bouches à nourrir.



Un ouvrage poignant et je dois dire que ce deuxième tome est à la hauteur du précédent. Merci à l'initiative du journal Le Monde et aux scénaristes et graphistes Philippe Chanoinat et Jean-Michel Arrayo de permettre l'accès à un plus large public, grâce à cette adaptation en bande-dessinée, de cette grande oeuvre d'Emile Zola qu'est Germinal. A découvrir et à faire découvrir, que ce soit cette adaptation ou l'oeuvre originale d'ailleurs !
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Thomas Silane, tome 4 : Objectifs

Décidément, Thomas, notre héros-détective, a le don pour s'attirer des ennuis.

Dans ce quatrième tome, toute l'intrigue débute dans un aéroport puisque c'est là, à son retour d'Ecosse où il était parti enquêter sur ses parents disparus, que Thomas se fait voler son appareil photo. Vous pourriez croire que pour un journaliste aussi réputé que Thomas Silane, cela n'a pas d'importance car avec le salaire qu'il gagne au journal "Nouveau Regard", il aurait de largement de quoi s'en repayer une bonne dizaine (si ce n'est plus et des derniers cris, qui plus est) mais vous auriez tord car cet appareil photo-là est très particulier. Je ne vais pas vous dévoiler en quoi mais sachez que c'est lui qui va lui attirer de gros ennuis puisque la personne qui le lui a dérobé n'est autre qu'une jeune femme, tchétchène mais qui est surtout la compagne de l'un des plus grands pontes de la mafia russe.

Je vous laisse imaginer la suite...



,J'espère simplement avoir suffisamment éveillé votre curiosité afin de vous avoir donné envie d'aller vérifier par vous-mêmes si vos suppositions quant au reste de l'histoire étaient exactes.

Une bande-dessinée toujours aussi bien travaillé, avec un très beau graphisme, avec un scénario intriguant qui nous emmène dans les bas-fonds de la drogue et de la prostitution (c'est malheureusement l'une des raisons principales pour laquelle je n'ai pas accordé la note maximum à ce tome car il s'agit d'un sujet que je trouve extrêmement sensible...trop à mon goût) mais aussi dans l'enfer que le peuple tchétchène a vécu sous la domination russe.

A découvrir !
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Les démons des Carpathes, Tome 3 : Les legion..

Quel dommage de finir une trilogie prometteuse de cette façon ! L’ultime tome des « démons des carpathes » est très nettement en-dessous des autres. Il y a toujours les maladresses présentes dans les premiers volets mais si dans ces derniers ces défauts rendaient attachants des B.D bancales mais sincères et jouissives cet ultime épisode étant raté les maladresses précédemment charmantes deviennent ici déplaisantes. « Les légions de l’enfer » est bavard, mou et avare en action. Pourtant avec un tel titre, et avec un tel visuel de couverture, on pouvait s’attendre à un volet généreux et dynamique. Malheureusement, le titre et le visuel sont mensongers. Aucune légion de l’enfer ne pointe le bout de son nez et contrairement à ce que pouvait promettre la couverture on ne verra aucune créature marine s’attaquer au pont de Londres.



A l’issue de ce 3ème et dernier tome, ma déception est d’autant plus grande que j’avais vraiment apprécié les deux premiers volets. La série aurait dû se conclure sur un feu d’artifice d’action, sur un climax de folie mettant en scène un bestiaire fourni, au lieu de ça elle se finit en eau de boudin.



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Les démons des Carpathes, tome 1 : Testament ..

C’est mon fils qui a emprunté cette B.D à la bibliothèque, attiré par le visuel montrant un ptérodactyle survolant un fiacre dans un décor enneigé gothique à souhait. Il faut dire que depuis quelques mois il dévore les classiques du fantastique, « Dracula », « Le monde perdu », « L’île du docteur Moreau »… Cette couverture ne pouvait donc pas le laisser indifférent. Et c’est le genre de visuel qui me séduit aussi alors je l’ai lu également.



Il s’agit là du 1er tome d’une trilogie qui est vraiment un récit fantastique classique. Les auteurs ne cherchent pas à renouveler le genre, on est vraiment dans l’hommage humble et sincère. Les grands auteurs sont convoqués et reçoivent un hommage à la fois ludique et poétique. Certes je n’ai jamais été surprise au cours de ma lecture mais ce n’est pas ce que j’attendais en me lançant dans cette série. Dans ce 1er tome des « démons des Carpathes » j’ai trouvé ce que j’espérais y trouver : un divertissement léger et plein de charme. La conclusion du tome annonce encore plus de plaisir dans le prochain.



C’est vraiment dommage que cette B.D n’ait aucune critique sur babelio, cette indifférence est très injuste.

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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Qui n'a pas entendu parler de Germinal, ne serait-ce qu'au travers de l'adaptation cinématographique avec Renaud interprétant le personnage principal, Etienne Lantier ? Bien qu'à ma grande honte, je n'ai pas vu ce film, je m'étais fait le pari étant plus jeune de lire toute la série des Rougon-Macquart d'Emile Zola, et bien que j'en sois encore bien loin, ici je découvre ce chef-d'ouvre librement adapté à l'initiative du journal Le Monde par Philippe Chanoinat et Jean-Michel Arroyo pour les dessins et la mise en couleurs. Etienne Lantier, notre protagoniste, n'est autre que le fils de Gervaise que j'ai eu le plaisir de découvrir dans la Fortune des Rougon puis par la suite dans l'Assommoir. Ici, il arrive dans le Nord de la France à la recherche désespérée d'un travail. Ancien machineur, il va devoir se reconvertir afin de pouvoir travailler dans la mine de Montsou. Il y fera la connaissance de la famille Maheu qui, ayant sept enfants à nourrir, emploie dans cette m^me mine les plus grands afin de pouvoir n'avoir ne serait-ce que de quoi survivre. Catherine, la fille aînée de la famille, âgée de quinze ans, ne fait pas exception à la règle et Etienne s'éprendra bien vite de cette jeune femme que la noirceur du charbon pourrait facilement faire passer pour un homme. Se prenant d'amitié pour le père de famille, il va rapidement trouver demeure chez eux et, possédant l'avantage de savoir lire et écrire, on va souvent solliciter son aide. Etienne étant révolté par la condition de travail des mineurs et ayant de l'instruction, notamment grâce aux nombreux livres qu'il lit et notamment celui de Karl Marx, il va rapidement prendre les choses en main afin de se faire reconnaître auprès des patrons afin que tout cela change. Le mot grève fait son apparition sur le chantier et les mineurs, de plus en plus révoltés et sous le charme des belles paroles de cet homme instruit qui vient du Midi, se joignent à lui pour tenter, non plus de survivre mais tout simplement d'avoir le droit de vivre dans ce monde cruel et sans pitié !



Un premier tome extrêmement prometteur, fidèle aux écrits d'Emile Zola (celui-ci est suivi par un documentaire sur l'auteur et sur l'écriture de Germinal) qui permet de suivre, en images, l'enfer que devait subir ces hommes et ces femmes dans le monde de ces mines pour n'avoir que quelques parts de pain, du café et une maigre portion de viande à se mettre sous la dent. Un ouvrage extrêmement dur mais puissant qui ne laisse pas son lecteur indifférent. A découvrir et à faire découvrir !
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Thomas Silane, Tome 6 : Libérations

Sixième et dernier tome actuellement paru (je dis actuellement car cela ne m'étonnerai pas qu'il y ait une suite), "Libérations" est, comme son nom l'indique si justement le tome des retrouvailles, celui où bien des hommes et des femmes, si longtemps détenus prisonniers dans leur propre pays, à savoir la Tchétchénie, sont libérés. Je ne vous dirai pas de qui il s'agit mais si vous avez lu mes critiques précédentes concernant cette série, vous devriez déjà vous faire une petite idée.

Bien qu'aussi violent que le tome précédent, je remets de nouveau quatre étoiles à celui-ci car il est rempli d'espoir et que je l'ai trouvé extrêmement touchant !



Ici, Thomas, notre journaliste en chef, aidé par une bande de commandos, décide de s'en prendre directement au domaine où réside Mélichev, le chef de la mafia russe. Autant dire se jeter dans la gueule du loup car tous ne sortiront peut-être pas indemnes de cette périlleuse mission.

De plus, lorsque l'on s'attaque à un homme de ce gabarit sans foi ni loi cela ne peut pas se faire sans effusions de sang, vous l'aurait bien compris.



Un ouvrage pour lequel il faut avoir les tripes bien accrochés puisqu'il s'agit de faits, bien qu'inventés, ses sont probablement passés dans d'autres conditions !

Je vous invite néanmoins à découvrir ce dernier volet car, comme je le sisais au départ, celui-ci est rempli d'espoir et nous donne envie de croire en un monde meilleur. A découvrir !
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Thomas Silane, tome 1 : Flash Mortel

Premier tome qui annonce une série passionnante. Thomas Silane est un journaliste hors pair. Célibataire et sans enfants, il n'a pour ainsi dire pas d'attaches, à part sa sœur avec laquelle il reste très proche, surtout depuis la disparition inexpliquée de leurs parents. Aussi, n'hésite-t-il pas à s'investir à fond dans son travail, mettant parfois ainsi sa vie en danger ainsi que ceux et celles qui travaillent avec lui (ou du moins collaborent avec lui). Tel est le cas de la jeune et brillante pigiste (qui sera probablement elle aussi une grande journaliste) Léna.

Ici, tous deux travaillent sur une étrange société , la Wayb, (société en ligne) qui, grâce à un brillant dispositif d'espionnage, enlèveraient des jeunes et belles jeunes filles, les faisant ensuite passer pour mortes, afin de les revendre par la suite sur Internet. Mais Thomas ne l'entend pas de cette oreille et est bien déterminé à mettre un terme à cet odieux trafic qui fera la Une des journaux sous le nom de "Traite des Blanches par le Wayb".

J'ai oublié de vous dire que dans ce tome, Thomas reçoit un étrange cadeau qui va peut-être changer le cours de sa vie...Qui le lui a envoyé ? "Un ami"...



Bien que brillant et entouré de personnes dignes de confiance, notre journaliste arrivera-t-il à démanteler ce réseau ?

Une série de six albums actuellement sortis (dont le dernier est paru en septembre 2011) qui s'annonce plutôt bien car le suspense est sans cesse grandissant tout au long de ces cinquante pages et le graphisme très bien travaillé. A découvrir ! Pourquoi n'ai-je pas mis 5 étoiles à ce premier tome me demanderez-vous ? Tout simplement parce que j'ai emprunté cette série à la médiathèque (n'ayant plus rien à lire pour le moment) et que je suis assez sensible au sujet mais cela ne tient qu'à moi, voilà tout !
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Les démons des Carpathes, tome 2 : Le mangeur..

Avec ce 2ème volet des « démons des Carpathes », j’ai encore une fois passé un très agréable moment de divertissement. On ne va pas se mentir, cette série est loin d’être parfaite et je pense que ses défauts sont plus visibles dans ce tome que dans le précédent. Le trait n’est pas toujours très affirmé, certains personnages se ressemblent un peu trop et le découpage manque de maîtrise. Quant au scénario, il y a d’évidentes maladresses. Par exemple, mais pourquoi donc nous présenter longuement un personnage pour ensuite le tuer si soudainement qu’il n’a rien pu apporter au récit ? Ceci dit, l’enthousiasme des auteurs est très communicatif, on sent qu’ils prennent plaisir à raconter cette histoire. L’hommage au bestiaire fantastique classique est assez réjouissant et c’est très amusant de voir toutes ces créatures semer la terreur dans les grandes villes européennes.

Une série très imparfaite mais très attachante. J’ai hâte de lire l’ultime volet.

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Thomas Silane, Tome 3 : Tempêtes

Dans ce troisième tome, Thomas, notre journaliste n'a plus à faire avec un commissaire puisque Merlon est à l'hôpital après avoir été grièvement blessé dans le tome précédent mais à une commissaire, Céline Naudin. Il travaille également, en plus de sa partenaire habituel au journal (qui va bientôt devenir bien plus qu'une partenaire de boulot...), avec le policier Mascod.

Toujours sur l'enquête du fameux "tueur de Noël", ces trois-là, en rajoutant Léna (la coéquipière de Thomas) sont cette fois-ci complètement déstabilisés car le serial killer a changé de "modus operandi". celui-ci voudrait-il les leurrer ou s'agirait-il d'une pâle réplique du tueur de Noël ? Dans ce cas-là, y aurait-il deux détraqués qui "s'amusent" à tuer les gens juste avant les fêtes de Noël, et, si ou, pourquoi ?



Un tome dans lequel bien des masques tombent, d'autres se dévoilent mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a beaucoup d'émotions dans ce dernier (et pas seulement agréables puisque des proches de Thomas sont particulièrement visés, tout comme il l'est lui-même d'ailleurs). Bref, je ne vous en dis pas plus. Même s'il est vrai que ce tome est triste, je vous conseille quand même de le découvrir (peut-être est-ce moi qui suis trop sensible après tout...A vous de juger).
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Les tribulations de Belmondo

Fan de Bébel, l'acteur, pas le fromage pâte dure cerclé de cire rouge, je m'attendais à un festin de roi, j'en ressors avec une dalle monumentale.



Trente films choisis arbitrairement mais retraçant bien le parcours incroyable de ce monstre sacré, la fiche technique suivie de la distribution, un résumé succinct puis l'avis perso de Chanoinat sur l'affiche en cours.

M'ouais, pas folichon folichon d'autant plus que les avis, tout le monde en possède un sans forcément décider d'en faire un bouquin au prétexte pourtant louable de priser l'acteur.

Grosse déception au niveau des anecdotes qui frisent le zéro absolu.

Gros panard visuel et moult vivas de la foule de un en délire en découvrant le travail caricatural de Borot. Même principe que Chanoinat, un film, une caricature. Travail de malade permettant de reconnaître tout de go et les acteurs croqués et le film évoqué. Chapeau l'artiste pour ces purs moments de contemplation nostalgique.



Les tribulations de Belmondo méritent amplement d'être vues. Pour le reste...
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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Cette adaptation en bande dessinée du célèbre roman de Jules Verne "Autour de la lune" réalisée par Pierre Guilmard et Louisa Djouadi à l’initiative du journal Le Monde est une pure merveille. Faisant suite au roman "De la terre à la lune", cela na gêne en aucun cas le lecteur si il n'a pas lu le premier qui l'envoie dans l'espace. Précurseur en son temps, considéré comme un "prophète" par d'autres, Jules Verne a été non seulement un pur génie en son temps mais, chose plus importante encore, ses œuvres continuent à l'être aujourd'hui.



Ici, le lecteur fait la connaissance de trois personnages principaux : le président du Gun-Club et scientifique Barbivene, le capitaine Nicohh et enfin le français un peu farfelu il est vrai Michel Ardan. Tous trois ont décidé de s'envolé à bord d'une capsule extrêmement bien conçu à travers un voyage dans l'espace afin de se poser sur la lune et de l'étudier d'un peu plus près. Nos trois compagnons ont apparemment pensé à tout sauf à savoir comment ils allaient alunir. C'est vrai que cela était aussi sans compter le fait qu'ils allaient croiser deux comètes au cours de leur vol qui les feraient légèrement dévier de leur trajectoire, ce qui explique qu'au lieu de se poser directement sur la lune, ils gravitent simplement autour d'elle.

Au cours de leur aventure, Grande Première qui a longtemps et minutieusement été étudiée, nos trois amis ont également le temps de se pencher sur des calculs complexes afin de calculer leur vitesse ou encore le chemin parcouru, choses pour lesquelles notre bon français laisse volontiers sa place, étant plus fort en arts culinaire qu'en physique ou autre science de ce genre. Alors qu'ils rêvent déjà tous trois de leur colonisation prochaine de la Lune, un incident fâcheux va bien vite leur faire retomber les pieds...Sur Terre !



Un ouvrage d'anticipation extraordinaire, admirablement bien adapté ici, permettant à un plus grand public l'accès aux œuvres intemporelles que sont celles de Jules Verne. Un grand nom que tout un chacun devrait avoir lu au moins une fois dans sa vie, selon mon humble avis. A découvrir et à faire découvrir !
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Don Quichotte (BD)

Quels sont les pouvoirs de nos lecture sur nos vies ? Don Quixada, gentilhomme espagnol extraverti mais surtout un peu simple d'esprit, décide un beau jour de vivres des aventures similaires à celles qu'il a lues dans les livres. Épris de romans de chevalerie, il se rebaptise « don Quichotte de la Manche » et accompagné de son âne et de son fidèle écuyer, Sancho Pança, part parcourir le monde et vivre ses propres aventures. S'imaginant affronter les plus terribles épreuves telles que combattre des géants alors que ceux-ci ne sont en réalité que des moulins ou autres monstres, notre héros croit alors accomplir des exploits de chevalerie.

Livre très drôle, on se laisse facilement entraîner dans la folie de ce «valeureux chevalier». Livre léger et délectable à souhait. De plus, cette édition à l'avantage de comporter de magnifiques illustrations de Salvator Dali, ce qui le rend encore plus attractif.

Un chef d'oeuvre de la littérature espagnole. À ne pas manquer !
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Les archives secrètes de Sherlock Holmes, tom..

Puisque les trois premiers tomes m’avaient déçus (fautes d’orthographes dans le premier, erreur de phylactères, personnages semblant atteint de strabismes, scénarios pas terribles), je n’avais pas l’intention de lire le quatrième et dernier tome paru.



De plus, la rencontre en Sherlock Holmes et Arsène Lupin ne me disait rien qui vaille. À chaque fois, c’est loupé. Le pire étant dans les romans originaux de Maurice Leblanc...



Mais puisque je pouvais l’emprunter à une connaissance, j’ai pris le risque et bien m’en a pris !



L’enquête de Holmes portait sur la disparition d’une jeune fille, tandis que dans un fort imprenable, des trésors de l’Égypte ancienne disparaissaient mystérieusement. Tout le monde pense qu'Holmes va s’occuper de retrouver les trésors, de mener l’enquête sur ce cambriolage audacieux, mais il paraît s’en moquer comme de sa première paire de chaussons.



Le scénario reste avec les deux pieds sur terre, il est correct et une fois de plus, Watson n’a rien vu venir et n’a rien compris. Holmes, quant à lui, recevra tout de même un coup de pouce d’un cambrioleur audacieux… Un gros coup de pouce, même !



Les dessins sont dans la veine de la ligne claire et certains regards semblent toujours souffrir de strabisme, rendant le regard du personnage désagréable, mais pour le reste, l’aventure n’a rien de bancale et la rencontre Holmes/Lupin, que je craignais par-dessus tout, s’est bien déroulée et était des plus réussies.



Elle se fera entre deux gentlemans qui se respectent, contrairement à ce que j’ai souvent vu ailleurs où l’on transformait Holmes en espèce de crétin.



Dommage qu’il ait fallu attendre le quatrième album pour enfin avoir quelques chose d’agréable à se mettre sous la dent…

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Les aventures de Raoul Fracassin, tome 1 : ..

toute ressemblance avec des faits ou des personnages(réels ou cinématographique) ayant existés... vous connaissez la suite.

Comparaison n'est pas raison et dans cet album si on retrouve des figures connues de films signés Lautner et Audiard, les dialogues sont une pâle figure

de l'original même s'il y a quelques trouvailles.

L'histoire, un mélange d' assassinats aux quatre coins du monde et des "Barbouzes" en veux tu en voilà.

Reste un brin de nostalgie et un sourire aux lèvres de retrouver cette brochette d'acteurs qui ont fait les bons moments des années 70.

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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Le contraste entre les deux tomes est flagrant. Si le premier n'expose que des couleurs sombres, ternes, se reflétant à l'ambiance générale, le second en revanche est haut en couleurs. Bien trop d'ailleurs, puisque les ouvriers, toujours baignant dans la misère, sont maintenant en colère, n'ont toujours pas le sou et ont encore faim. Ils sont également bien sapés, ils sont même tout propres et tout de blanc vêtus au sortir de la mine... Cette petite incohérence, que j'avais déjà souligné dans le premier tome, est ici plus que frappante dans toutes ces nuances de couleurs et ne colle pas du tout à ce que Zola tentait de dénoncer dans son livre. Je n'ai donc pas compris ce revirement dans les graphismes...



Quant à l'histoire elle-même, elle est plutôt bien retranscrite, tout comme les ressentis des protagonistes. L'ambiance environnant est lourde de la colère et du manque de considération des ouvriers. Les événements principaux sont là, l'essentiel est dit, si ce n'est que le rôle de Souvarine passe totalement à la trappe...



Même si ce second tome ne suit pas la lignée du précédent et malgré des graphismes discordants, l'ensemble forme une adaptation à peu près correcte. Elle n'égale, en revanche, pas du tout l'œuvre originale.
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