[Relu en septembre 2023, dans le cadre d'un Club de lecture dont le thème était les châteaux]
Philippe Collas nous propose une biographie croisée de deux personnages célèbres, atypiques, tantôt décriés tantôt adulés : Louis II de Bavière et Elisabeth d'Autriche, cousin et cousine, contemporains, jugés fous par certains proches et sujets. Il met en avant leurs personnalités décalées par rapport à leurs contemporains : leurs visions très modernes (liberté, espoirs, rêves de grandeur politique) se confrontent à quelques travers d'un autre temps (hommages de Louis II à Louis XIV, Sissi proche de la nature et de ses racines rurales). A travers leurs parcours, on entre dans l'Histoire de l'Europe de fin de siècle (XIXe), à l'aube de grands bouleversements sociétaux et des conflits qui mèneront aux Guerres Mondiales. Même s'il s'agit d'un essai historique (et donc hautement politique vu l'époque), l'auteur y intègre des aspects plus psychologiques et psychosociologique, de part ses analyses approfondies des histoires et caractères de Louis et Sissi, en mettant en perspective leurs deux destins croisés.
J'ai beaucoup aimé ce livre. Je l'ai trouvé bien écrit, parfois un peu difficile à lire (surtout les passages d'histoire politique) mais agréable dans l'ensemble ; il se lirait presque comme un roman tant les personnages sont emblématiques. Je l'avais lu une première fois durant un voyage en Bavière et en Autriche et cela m'avait permis de mieux m'immerger dans l'époque à laquelle Louis II a fait construire ses merveilleux châteaux. A la relecture, je trouve assez dommage que l'édition que j'ai ne présente pas plus d'illustrations des châteaux, paysages et lieux importants car, de mon point de vue, ils sont cruciaux dans le déroulement des événements jalonnant les vies de Sissi et Louis.
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Toujours un bonheur de se plonger dans une aventure médiévale parfaitement documentée. Philippe Collas construit à partir de faits réels un roman fort plaisant. « Le chevalier Arriviste » évoque dans une langue riche et précise, une Espagne du XII ème siècle agitée par les soubresauts de la « reconquista ». La dimension historique est évoquée sans aucun manichéisme, il s'agit bien d'un roman donc pas de lourdeur de ce point de vue là. L’auteur distille habilement des repères historiques nous permettant d’enrichir notre imaginaire d’un peu de savoir.Il y sera question de quête du Graal, d'amour, d'honneur et chevalerie, faisant de ce roman un bonheur de divertissement, d'évasion et de culture. Fluidité d'écriture et maîtrise des ressorts romanesques sont au rendez-vous et nous offre à l’issue de ce premier tome une appétence pour la suite.
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Une belle écriture teintée d'humour dans ce livre qui m'a rappelé les romans historiques de Frédéric Lenormand ... mais rien de très palpitant . J'y ai même trouvé pas mal de digressions et longueurs qui cassent le rythme de l'intrigue . Ca ne m'a pas donné envie de lire d'autres histoires de cet auteur .
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Petit fils du procureur ayant instruit son procès, l'auteur permet un regard très précis sur le temps de Mata après son arrivée à Paris.
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Ce genre de roman est parfait pour apprendre l'histoire tout en se plongeant dans un roman super! Le style d'écriture est fluide et se lit très bien ce qui permet de bien rentrer dans l'histoire. Les personnages sont intéressants et originaux pour des personnages historiques ce qui est fort appréciable et l'histoire en elle même m'a tout simplement captivé. Je recommande ce roman à tout les passionnés d'histoire car la véracité historique de ce livre n'est plus à prouver.
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Je viens de commander ce livre que je traque depuis des mois, parfois introuvable, parfois à un prix prohibitif (quelle spéculation sur certains ouvrages, je n'en reviens pas !).
Donc acquisition à un prix raisonnable pour compléter mes nombreuses lectures d'Edith Wharton, qui d'ailleurs n'en est pas l'auteur, mais pour un petit retour en arrière et un voyage par procuration, avec les personnalités qu'elle a côtoyé, Wilde,Gertrude Stein, les Fitzgerald, etc...
Très belles photos également.
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Un premier opus maladroit mais laissant espérer mieux pour la suite
Une idée de départ originale et qui retient l'attention. Cela ouvre la perspective de découvrir une époque et un milieu grâce à un "people" de l'époque.
Les ingrédients sont là, le talent de l'écrivain est présent mais il manque une armature. Dans un premier temps, le propos s'étend longuement, durant quasi un tiers de l'ouvrage sur le contexte de la vie de La Fontaine. Il ne s'agit bien évidemment pas d'une biographie et cela est trop long. Le lecteur se demande, après avoir lu la quatrième de couverture, quand l'entrée dans le vif du sujet va se faire.
Ensuite, quand enfin l'intrigue démarre doucement, on n'arrive pas à cerner le rôle de La Fontaine. Il apparaît davantage comme quelqu'un qui constate les événements que comme quelqu'un menant réellement une enquête. Il saisit ce qui passe et élabore des hypothèses que les événements confirmeront ou pas.
Une fois de plus cela n'est pas vraiment long mais lent. Par contre, on est réellement plongé dans l'époque et le lecteur est immergé dans les modes de vie dans ces châteaux au milieu des domaines des nobles.
L'écriture est plutôt soignée, avec de jolis passages, mais si quelques maladresses de niveau de langage sont compréhensibles, celles concernant de lourdes fautes grammaticales sont incompréhensibles, comme les confusions entre les verbes être et avoir : très surprenant et dérangeant. (Tout avait été trop vite / Il avait été récolter / J'ai été pour vous en cuisine ...)
Intriguant également, l'avis au lecteur évoquant des découvertes de documents sur lesquels est fondé ce document. Il y est fait référence à des experts en ce domaine. Si l'on trouve bien trace de ces personnes, aucune information n'est trouvée concernant cette découverte de 1994
L'avis au lecteur a pour objectif d'apporter une information non romancée dans un ouvrage or il semble que ce ne soit pas le cas ici.
Que faut-il en penser ?
En conclusion, un ouvrage qui ne m'a pas enthousiasmé. Des bases intéressantes dans un ouvrage se voulant premier d'une série permet d'espérer que les suivants seront plus construits, que La Fontaine sera moins falot et prendre de l'épaisseur pour continuer à nous immerger dans cette période.
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Merci à Babelio et à la Masse-critique pour l'envoi de ce livre !
Ce premier tome du Chevalier arriviste a été une excellente découverte, immersive au possible, une autre manière de découvrir cette époque qui me fascine toujours autant.
J'ai aimé le fait que l'auteur choisisse une sorte de anti-héros aux motivations souvent personnelles (donc parfois immorales), Pons de Peralda étant en effet un protagoniste bien spécial ! Toute l'atmosphère du conflit inter religieux mais aussi finalement des nombreux échanges et arrangements que cela génère est très bien restitué, ce qui nous offre un moyen-âge vibrant et vivant.
J'ai hâte de lire la suite !
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Ceci est une histoire vraie. L’histoire vraie de la communauté homosexuelle de l’Italie des année 30, sous le régime fasciste de Mussolini, dit le Duce. L’île de San Domino, qui fait partie des îles Tremiti (un archipel italien), est l’île qui a servi de camp d’internement pour les hommes homosexuels, jusqu’en 1940. Sans le savoir, Mussolini a crée la première communauté homosexuelle italienne, la communauté Tremiti. Si cette île est appelée « île du lundi » dans le titre, c’est simplement parce que les bateaux qui déportaient les homosexuels arrivaient sur l’île les lundis. En 1940, les déportés sont relâchés et ramenés chez eux, car la guerre a commencé et que l’île doit servir de prison pour les détenus.
Ce livre m’a mis une claque monumentale. L’histoire est incroyablement forte. Orazio et Sebastian sont des frères jumeaux : l’un est hétérosexuel, l’autre homosexuel. L’un va se faire déporter, l’autre va rester. Et ce qu’ils vont vivre, chacun de leur côté, n’a rien d’anodin. La persécution vécue par les homosexuels de cette époque est blessante, injuste. Cette histoire est blessante, injuste. L’histoire des homosexuels d’Italie a été oubliée, très peu la connaisse. Ce livre sert de mémoire et m’a profondément touché, boulversé. Je souhaite sincèrement à chacun d’entre vous de la lire. (les chapitres sont très courts, la lecture est rapide !)
Je suis totalement ravie d’avoir pu croiser le chemin de ce petit livre, et je souhaite vous laisser avec cette phrase, issue des notes des auteurs : « Après la chute du fascisme, les déportés politiques ont obtenu des compensations, des pensions comme victimes de guerre, jamais les homosexuels ».
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Un livre remarquable pour la somme énorme de travail de documentation qu'il représente.
L'auteur, honnête, ne cherche pas spécialement à défendre son aïeul qui a instruit le procès, mais à présenter tous les indices qui permettent de cerner la personnalité complexe de Mata.
L'écriture est agréable et le livre se lit comme un roman. Mais les premiers chapitres, qui exposent les événements en remontant la chronologie, peuvent un peu gêner la compréhension d'ensemble de l'histoire.
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vous devez lire Flamme de velours de Maurice Dekobra après ce livre ou l'inverse...
Un livre vivant, passionnant.
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Pas si mal avec un peu d'humour ça va.
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J'ai choisi ce livre pour sa promesse de découvrir un pan méconnu de l'histoire italienne sous Mussolini. Et si c'est romancé, sans pouvoir mesurer jusqu'à quel point par manque de temps pour des recherches complémentaires, il remplit comme il faut sa mission.
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Nous suivons donc des jumeaux, vivant sous le joug du Duce, peu de temps avant la seconde guerre mondiale. Orazio, c'est le gendre parfait en apparence, médecin, qui a choisit de se marier avec une femme d'une bonne famille, et qui porte en son sein une grande colère malgré l'amour et le respect qu'il reçoit sans autre effort que celui d'être dans la norme. Sebastien, lui, c'est "l'autre" jumeau ; gay plus ou moins assumé, maladroit dans sa vie sociale, perdu professionnellement, peinant à trouver sa place.
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Puis un jour, les chemises noires, équivalentes SS italiennes, grondent sous les fenêtres, hantent les rues, traquent le finocchi : les gays, les drag queens et les femmes trans. Et dans cette traque soupçonneuse, où le moindre coup d'oeil devient suspect, les chemises noires embarquent le mauvais jumeau. Direction une île, perdue, qui sera paradoxalement la première communauté gay italienne. Un huis clos imposé mais dont les exilé-e-s se saisissent pour vivre libres, entre eux, malgré les manques, les violences, les trahisons. Ils sont quasiment seuls entre eux, sur cette île. Et de cette grande erreur, ce mélange de place avec chacune son lot de traumatismes, de survie et de désespoir, chacun des jumeaux en tirera force, compréhension et empathie. Envers les autres, certes, mais surtout envers eux-même.
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Les auteurs français, originaires d'Italie, bilingues, ont mené beaucoup de recherches, interrogés d'anciens finocchi de "l'île du lundi", cet étrange et aigre paradis de l'Italie fasciste.
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Un livre très sérieux, presque un peu "froid" parfois sur la figure et la vie réelle de la célèbre Mata Hari, de son vrai nom Margaretha Geertruida Zelle. Danseuse exotique et érotique devenu tardivement une espionne médiocre, Mata Hari s'est transformée en véritable fantasme. L'intérêt du livre est de revenir à la réalité. On y découvre une Mata Hari largement victime de son temps.
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