Philippe Daure

Je récupère régulièrement dans les boîtes à livres des romans de la bibliothèque verte qui me permettent de valider quelques items des Challenges Babelio tout en prenant plaisir à ces lectures qui me rappellent ma jeunesse. J'ai donc récupéré un livre ayant appartenu à la jeune Béatrice Macé dont le joli nom est indiqué sur le revers de la couverture.



J'ai passé un bon moment de lecture avec "Alice et les trois clefs" de Caroline Quine qui m'a fait penser à Indiana Jones avec une Alice étudiante détective qui va à la chasse au trésor entre le Mexique et la Floride.

C'est à River City qu'elle vit avec son père et sa nourrice puisqu'elle est orpheline de mère. Elle ne manque pas d'amies ni d'amis dans ses aventures et n'a pas froid aux yeux.

Les chapitres se succèdent judicieusement avec des chutes très télévisuelles



Alors que ce roman jeunesse a été publié en 1951 il est loin d'être misogyne. Si le professeur d'université lui dit qu'il n'est pas concevable qu'une jeune fille voyage sans être accompagnée d'un garçon elle trouve cela affligeant. Ce qui est juste, c'est que l'on voit la mentalité de l'époque mais aussi les réactions d'Alice qui n'en pense pas moins.

Certes, c'est une petite bourgeoise qui a les moyens de voyager mais il y a l'aventure bien menée pour trouver le trésor à la grenouille où se cache un secret hautement profitable à l'humanité. Pour cela, Alice doit mener l'enquête sur l'énigme des trois clefs obsidiennes et j’ai appris à l’occasion qu'il s'agit d'une roche volcanique vitreuse et riche en silice mais aussi qu'il faut toujours penser à observer de petites choses en apparence insignifiantes pour trouver la solution d'une énigme. Tiens, on dirait du Sherlock Holmes !





Challenge Entre-deux 2024

Challenge Plumes féminines 2024

Challenge Multi-défis 2024

Challenge XXème siècle 2024

Challenge ABC 2023-2024

Petit retour sympathique dans mon enfance avec Alice et ses enquêtes.

C'est un peu désuet et totalement irréaliste mais j'ai apprécié de retrouver Alice Roy, qui cette fois part à la recherche d'un trésor, peut-être au Mexique. Il lui faudra pour cela retrouver les deux clés en obsidienne manquantes et déchiffrer le code secret!

Elle va avoir un accident de voiture, se faire cambrioler, rechercher son ami victime d'un enlèvement et enfin risquer un crash en avion ... pas mal comme rebondissements ;)

Je me rends compte aujourd'hui que cet aspect ne me gênait absolument pas à l'époque. J'aimais juste découvrir la vie trépidante et pleine d'aventures de cette jeune femme.

Enfant, j'étais fan de la série Jeunes Filles en Blanc de Suzanne Pairault, et plus particulièrement des aventures de Florence à l'hôpital de Rouville. Celui-ci n'est pas mon favori, mais il m'avait quand même beaucoup plu à l'époque.

Ficelle et Françoise :

« – Je me demande à quoi elle s’occupe quand elle ne pourchasse pas les bandits. Elle va peut-être à l’école ?

– C’est probable.

– Et quand elle a de mauvaises notes, comme moi, elle reste en retenue pour copier des lignes et des verbes ?

– Il ne t’est pas venu à l’idée que c’est peut-être une bonne élève que l’on ne punit jamais ?

– Heu… Non, je n’y avais pas pensé… Mais quand elle n’est pas en classe et qu’elle ne court pas après les voleurs, que fait-elle ?

– Beaucoup de choses. Elle lit des livres et des revues, elle écoute des disques, elle regarde la télévision, elle pilote un kart le dimanche, fait du ski en hiver, de la plongée sous-marine en été, du tir à l’arc ou au pistolet en toute saison…

– Oh ! Tu crois qu’elle fait tout ça ? C’est curieux, mais on a l’impression que tu la connais ? »



Pour les vacances, l’oncle de Ficelle invite les filles, Françoise, Boulotte et Ficelle, à venir faire un petit séjour dans sa ferme à Goujon-sur-Epuisette. La campagne dans ce petit coin est bien jolie et on ne s’ennuie jamais à la ferme. De plus, comme l’institutrice Mademoiselle Bigoudi le conseille, il y a des monuments historiques et des curiosités typiques de la région qu’il serait bon de découvrir pour leur éveil intellectuel.



Arrivées à Goujon-sur-Epuisette, les trois amies font la connaissance des gens du village et apprennent qu’une île, appelée l’île de la Sorcière, se niche dans le milieu du fleuve l’Épuisette. Personne ne va sur l’île car elle a une mauvaise réputation. Les eaux sont noires, agitées et les bords ne sont pas facilement accessibles car des barrières de roseaux l’entourent. Mystérieuse et inhospitalière… l’endroit idéal pour des jeunes aventurières intrépides et rêveuses. Puis, Ficelle n’en démord pas, il y a certainement un trésor à déterrer.



Une barque un peu pourrie et des provisions, Françoise, Boulotte et Ficelle partent à la découverte de cette nouvelle terre. Mais bien vite leur insouciante virée va rencontrer quelques périls… et Fantômette devra réapparaître ! Des voleurs cambriolent les bijouteries du canton.



Cette histoire est le cinquième tome des aventures de Fantômette. Écrit en 1964, il a le charme désuet de la bibliothèque rose de l’époque, du vintage qu’on aime parfois retrouver. Rien d’effrayant, rien de bien captivant, je l’ai relu avec une pincée de nostalgie et le sourire un peu niais de la fillette d’autrefois. Plairait-il aux enfants d’aujourd’hui ? Je ne sais pas… et pourtant j’aimerais le croire !



A redécouvrir pour un voyage dans le temps, dans la vieille édition, papier jauni et rugueux, avec les illustrations de Jeanne Hives.

Comme tous les livres concernant la saga des Alice Roy j'ai adoré. L'histoire est intéressante et concerne une découverte importante pour l'histoire meme. Beaucoup de rebondissements comme toujours et du courage surtout bref encore un bon moment de passé en la compagnie d'Alice.

Enfant, j'étais fan d'Alice (la détective de Caroline Quine) et de Florence (l'infirmière de Suzanne Pairault). La Grande Epreuve de Florence n'est pas mon préféré dans la série, mais j'avais beaucoup aimé ce roman qui nous emmène loin de l'hôpital de Rouville, alors que Florence rejoint une mission humanitaire en Afrique pour oublier ses peines de cœur.

Ce livre avait appartenu à mon père, je l'avais récupéré chez mon grand-père, lorsque que j'étais enfant (une dizaine d'années), j'avais bien aimée sa lecture mais il me manquait une certaine dimension. Je le sais aujourd'hui parce que par une heureuse coïncidence, ma femme est des Bouches-du-Rhone, nous avons donc passé notre voyage de noces aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Nous y sommes retournés par la suite, ses parents ayant déménagé pour Arles à la retraite. Du coup, la fiction et la réalité dialoguent dans ma tête avec harmonie. Pour ma part, ça reste un trés bon roman pour jeunes gens.

Réf. : 00000033-64

Je me rappelais assez bien de cette histoire et notamment du fait que Ficelle me faisait énomément rire. Françoise bien qu'elle soit l'héroïne est trop sérieuse parfois. Boulotte est amusante, toujours prête à aider.

Une émission (micro fiction) diffusée en ce moment même sur France Inter me donne envie de me plonger dans ce livre trouvé par hasard dans le local poubelle peu après la naissance de ma fille prénommée ... Alice!

Voyons si les aventures d'Alice Roy ont bien vieilli...

Ce que je peux déjà vous dire c'est que cette vieille édition de la bibliothèque verte sent délicieusement bon . :)



Bilan après lecture.

Évidemment pour l'adulte que je suis devenue, l'enquête est un peu cousue de fil blanc et les personnages un peu manichéens mais je trouve que ça tient encore assez bien la route. Je doute cependant que les jeunes lecteurs, élevés aux jeux vidéos et ordinateurs y trouvent leur compte.

Je tombe dessus par hasard dans une boite à livre, et je découvre qu'il y a une série impressionnante de Michel écrits par Philippe Daure.

Comme j'ai toujours mon âme d'enfant, de chercheur de trésors, je n'ai pas hésité à le lire.

C'est sans fioriture, de l'action, les évènements qui s'enchainent, avec des lieus communs mais aussi une intrigue compliquée qui se dévoile au fur et à mesure.

Bref c'est solide, au moins aussi bien écrit et enlevé que du Marc Lévy et on dévore ce livre en une journée.

Il manque pour moi de romance, il aurait pu y avoir une jolie histoire, mais non, la femme est cantonnée à la cuisine !!!

Enfant, j'adorais cette série de romans, mais Florence et l'étrange épidémie est l'un de ceux qui m'a le moins plu. Entendons-nous bien, j'ai aimé cette histoire , mais juste un peu moins que les autres...

Un jour, Alice reçoit de sa tante Cécile un beau bracelet en or agrémenté de cinq petits chevaux. Le bijou aurait appartenu à une artiste de renom. Au même moment, le cirque Sim s'installe en ville pour quelques jours : voilà un peu d'animation en perspective. C'est avec une excitation non dissimulée qu'Alice accompagne le petit voisin à la parade des artistes et des animaux ; à cette occasion, elle remarque que le patron du cirque Sim, M. Karl, n'a pas l'air commode et que Lolita, la petite trapéziste qui tient lieu de mascotte, tire un peu trop la tronche pour que ce ne soit pas douteux. Parallèlement, son bracelet intrigue, et un clown semble en savoir long sur l'origine du bijou. Une enquête s'impose pour Alice !



Si Alice et ses amis ont quand même vieilli et prêtent à rire pour le jeune lecteur du XXI°siècle, on ne va pas se le cacher, il faut bien reconnaître que l'action est au rendez-vous du début à la fin, et que l'enquête est bien menée. Bien sûr, l'héroïne bénéficie de quelques retournements de situation et d'heureux hasards très capillotractés, mais sa vivacité d'esprit et son "expérience" des "malfrats" fait plaisir à lire. On comprend que la série des Alice ait eu autant de succès auprès des jeunes dans les années 1960-1970 et suivantes. A présent, l'effort d'adaptation à fournir pour ceux d'aujourd'hui est plus important, à tel point que les aventures d'Alice prennent une dimension presque historique : de la même manière qu'on se sent téléporté dans une autre ère lorsqu'on lit les aventures de Sherlock Holmes et de Hercule Poirot, Alice nous plonge dans les Etats-Unis de la première moitié du XX°siècle, une époque où l'on s'envoie des télégrammes et où on court chez sa mère pendant des bornes pour passer un coup de fil.


Lien : http://pulco-suivezlepapillo..

une fausse intrigue policière, et une infirmière très ingénue...

Comme Enid Bliton et ses clubs des cinq Georges Bayard m'a fait rêver avec ses Michel, simplement: merci!
Lien : http://gusber.bau@dbmail.com

Je pensais ne pas avoir lu de livre "policier" quand j'étais ado, et bien si, avec "le lit N°13" de la série "Jeunes filles en blanc" lu dans la collection bibliothèque verte.

Il n'y a pas eu de réédition, c'est bien pour cela que si vous avez des livres bibliothèque rose, verte, il est préférable de ne pas les jeter.

Quel souvenir de mes jeunes années !!! que de fois l'ai-je lu et relu…..

Enfant, j'aimais beaucoup les romans de la série "Florence" mais celui-ci m'avait un peu moins plu.

Enfant, j'adorais les romans de Suzanne Pairault et celui-ci ne faisait pas exception.

J'avais beaucoup aimé ce roman à l'atmosphère plus sombre que les autres livres de Suzanne Pairault que j'avais lus jusque là.

Cette fois, la fameuse détective, Alice Roy, nous emmène au cirque. Qu'est-ce qui arrive à la triste Lolita, et le bracelet que la tante d'Alice lui a offert a t-il un lien avec cette jeune acrobate ? Toutes ces questions ont évidemment une réponse après la lecture du livre.



Un léger point négatif malgré tout : à la fin, lorsque doit se passer les retrouvailles entre mère et fille, c'est-à-dire Lolita et Lola Martinez, j'aurais voulu avoir la scène alors que l'auteur n'a rien écrit dessus. C'est dommage...



Une lecture passionnante, avec de l'intrigue et toujours des rebondissements à chaque fin de chapitre. Je ne me lasse toujours pas de ces aventures pleine de surprise avec Alice.