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Citations de Philippe Djian (905)


Philippe Djian
Même quand le vent souffle
Même quand ça nous touche
Il faut faire avec
Il faut y aller
Même si ça nous blesse
Même si c'est l'ivresse
Sans jamais savoir sur quoi compter
Sur quoi compter

Si tu n'es pas sage
Si tu n'as pas l'âge
Tu n'auras que tes
Yeux pour pleurer
Tu as le message
Fais-en bon usage
Ne laisse personne te baratiner
Te baratiner

On nous a tant et tant trompés
On nous a tant et tant aimés
On nous a tant et tant
Tant et tant
Paralysés

Même quand l'avalanche
Démolit les branches
Restent les racines
Reste l'orée
Seul dans la tourmente
Seul dans la soupente
Rien à se faire pardonner
Faire pardonner

On nous a tant et tant trompés
On nous a tant et tant aimés
On nous a tant et tant
Tant et tant
Paralysés

Debout dans l'orage
Même si le courage
N'est pas tous les jours
Au rendez-vous
Même quand le vent souffle
Même quand ça nous touche
Et nous laisse aux lèvres
Un goût salé

On nous a tant et tant trompés...

TANT ET TANT, mis en musique et chanté par Stephan Eicher dans l'album TAXI EUROPA.
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Quelques rares écrivains vous accompagneront toute votre vie, d'autres pas. Quelques très rares écrivains seront une source intarissable, un éternel refuge, le nerf de votre foi. Ils deviendront votre famille, les autres pas. (p.85)
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Philippe Djian
On sait quand ça commence
Pas quand ça finira
On sait qu'on a la chance
Terrible d'être là
Malgré ce que l'on pense
De tout ce que l'on voit
Même si donner un sens
À tout ne se peut pas

On apprend la souffrance
On livre des combats
Qui sont perdus d'avance
Et qui n'apportent pas
D'issue, de délivrance
On fait n'importe quoi
On a peur du silence
On hurle dans les bois

Oh iro, oh iro
Oh ironie de nos danses
Oh iro, oh iro
Oh ironie de nos choix

Et vient la récompense
Quand on ne l'attend pas
Comme vient la pénitence
Quand on tendait les bras
On croit que l'on avance
En reculant d'un pas
On donne de l'importance
À ce qui n'en a pas

Butins et indulgences
Qu'on porte à bout de bras
Énergie qu'on dépense
Que rien ne nous rendra
Oh stupide innocence
Oh fol… et cætera
Cependant que s'avance
Le jour… et cætera

Oh iro, oh iro
Oh ironie de nos danses
Oh iro, oh iro
Oh ironie de nos choix

OH IRONIE, mis en musique et chanté par Stephan Eicher.
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Au fond, je ne pensais pas être une personne si étrange, si compliquée, à la fois si forte et si faible. C'est surprenant. L'expérience de la solitude, du temps qui passe est surprenante. L'expérience de soi. De plus hardies ont vacillé - et j'ai fait plus que vaciller, c'est entendu.
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Je compte plus tous les sujets d'étonnement que j'ai rencontrés dans la vie, mais j'aime toujours ouvrir l’œil, c'est pas rare qu'il y ait deux ou trois trucs à prendre.
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Je donnerai cher pour boucler mes valises et partir sur les traces d'un écrivain comme je le faisais alors. En fait, je suis fier d'avoir été aussi romantique. On devient atrocement sérieux en vieillissant. (p.65)
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Par moments, la vie ne ressemblait à rien d’autre, une lumière sans effet, un reflet mort, un leurre, une mauvaise plaisanterie. On se laissait toujours avoir.
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Le plus difficile était de vouloir protéger les gens d’eux-mêmes, de leur ignorance, de leur folie. La plupart ne voulaient rien entendre.
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On avait l'impression qu'ils étaient devenus écrivains par nécessité, par la force des choses, et non pour avoir fréquenté le Quartier latin de long en large. Ils travaillaient à l'oreille, et non pas à la baguette. On sentait chez eux un besoin d'aller au plus juste, d'enraciner l'écriture à la vie, d'en faire quelque chose d'utile et d'indispensable. De ne pas oeuvrer pour la reconnaissance de leurs pairs mais pour le bien du pays tout entier, ce à quoi la littérature est destinée. (p.29)
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Il me dit que je suis superbe, tandis que nous sortons dans la nuit froide. «Voilà ce que j’aime entendre, pensé-je, voilà bien la drogue la plus puissante au monde.»
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Philippe Djian
On ne refait pas sa vie
On continue seulement
On dort moins bien la nuit
On écoute patiemment
De la maison les bruits
Du dehors
L'effondrement.
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[...] le pardon est comme le grain d'encens embaumant le feu qui le consume.
(Crocodiles (Hier était un grand jour), p.43
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Bien que je sois, aujourd'hui, beaucoup plus ému par les écrivains sobres (du seul point de vue de la littérature), j'éprouve toujours la plus grande admiration (et une tendresse particulière) pour les autres, les luxuriants, les généreux, les fiévreux, les monstres. On sent qu'ils ont peur que quelque chose leur échappe. Ils veulent brasser le monde entier, l'emprisonner dans un filet qu'ils tissent au fur et à mesure, de toute urgence, comme s'ils devaient dresser une cathédrale avant la tombée de la nuit, sans l'aide de personne, au risque de prendre l'édifice entier sur la tête. Seules l'énormité des murs, la masse de matière employée peuvent maintenir l'improbable équilibre et transformer la hideur en beauté. Ces écrivains-là sont des saints. Les sobres sont des anges. (p.76-77)
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N'importe quel crétin est capable de raconter une histoire. La seule affaire est une affaire de rythme, de couleur, de sonorité.
(p. 44)
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Je me demandais comment je m’étais débrouillé pour trouver une fille comme ça mais d’un autre côté je savais bien que si je m’étais enterré au pôle Nord, je l’aurais rencontré un jour ou l’autre déambulant sur la banquise avec le vent bleu enroulé autour du cou.
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"L'orage de la nuit avait nettoyé les environs, le ciel était d'un bleu propre, les feuilles luisaient comme des médailles dans les arbres.."
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Autant Nath était déjà sexy, lumineuse et souple comme une jeune tige, autant Marlène était raide et terne, à croire qu’un nuage s’était méchamment planté au-dessus de sa tête.
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"L'espoir est le pire poison qu'on puisse imaginer".
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Demandez-vous ce que vous cherchez dans un livre. Demandez-vous ce que vous y apportez. Et laissez moi tranquille. Je tourne en rond depuis des heures, sans pouvoir écrire la moindre ligne.
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Bien sûr qu'ils vont compter tes adverbes, tes malgré que, et mesurer la taille de tes ellipses... c'est leur métier...Mais toi,tu n'es pas en train de te couper une robe de soirée, tu écris un livre...! Ne t'occuppe pas de ce qu'on écrit sur toi, que ce soit bon ou mauvais. Evite les endroits où l'on parle des livres. N'écoute personne. Si quelqu'un se penche sur ton épaule, bondis et frappe le au visage. Ne tiens pas de discours sur ton travail il n'y a rien à en dire. Ne te demande pas pourquoi tu écris mais pense que chacune de tes phrases pourrait être la dernière.Laisse le gratter à la porte, il va se fatiguer, ou veux tu que j'aille lui parler cinq minutes....?
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