"Depuis qu'il avait quitté la maison, Victor Sollens habitait dans une résidence qu'on aurait parfaitement prise pour un hôtel de luxe, à la seule différence qu'on y venait pas pour sodomiser des starlettes mais pour avoir la paix.
Les starlettes, il n'en abusait plus depuis quelques années, il préférait le golf, l'opéra italien et s'occuper de la bonne marche de ses affaires, ce qui consistait, globalement, à surveiller les cours de la Bourse. C'était à peine s'il profitait de la piscine aménagée sur le toit, de l'ombre de ses palmiers que l'on rentrait en hiver, de son hammam, de son sauna. A soixante-dix ans, il commençait sérieusement à penser à la mort."