Il nous aura fallu la chute du mur de Berlin en 1989 pour que le dernier conflit nous rappelle que bien des questions n'ont pas trouvé de réponses dans les traités, accords et discutions d'après-guerre. Si les derniers contentieux de la guerre sont soldés, les mensonges idéologiques qui ont occulté la tragédie vécue par les individus et les peuples pendant tant d'années vont manquer du terreau dont ils se nourrissaient. Toutefois, si désormais on peut parler de tout, il ne faut pas pour autant se départir d'un jugement moral sur l'histoire récente dont nous sommes toujours les héritiers.
Hitler sait que la tension que fait peser en Europe sa politique étrangère rend inéluctable le déclenchement d'un conflit.
La mascarade de Gleiwitz : la Pologne a attaqué l'Allemagne !
[à propos de Dresde]
Établi au soir du 20 mars 1945, le rapport du chef de la police de la ville indique que 202 000 cadavres ont été dénombrés et estime à 250 000 le nombre total des victimes. Quant aux dégâts matériels, ils apparaissent rapidement effrayants : la ville est rasée sur 20 km2 - soit environ 75% de son emprise -, et sur les 200 000 logements, quelque 90 000 ne sont plus qu’un amas de ruines fumantes.
Panzerfaust 60
Léger (6 kg) et jetable, c’était l’arme idéale pour le fantassin, mais sa faible vitesse (45 m/s) et sa courte portée exigeaient du lanceur un sang-froid remarquable.
À la fin de la bataille, 800 chars soviétiques brûlaient dans Berlin, victimes des Panzerfaust pour la plupart.