C'est comme ça toujours que tout commence : lorsque vient la certitude d'avoir touché le fond, d'en avoir fini pour de bon avec le fatigant commerce des pensées, des émotions, des sentiments et qu'il n'est plus possible de se vouer à rien sinon au vide en soi. J’en étais parvenu à ce point très précis de ma vie. (..)
Écrire avait été ma façon de partir, de disparaître en plein jour. Et j'avais réussi. J’avais réussi au-delà de toutes mes espérances. Nulle part n’existait plus où me figurer que ma vie m’attendait.