Il s’attendait à voir un vieux professeur de dessin, un maniaque du détail et de la perspective, un de ces pisse-vinaigre que Léon Bourdaix abhorrait. Il se retrouva face à une élégante jeune femme âgée d’une trentaine d’années, grande, brune, élancée. Il en fut tout intimidé. Elle lui expliqua qu’elle avait fait partie de la première promotion de femmes autorisées à suivre certains cours à l’école des Beaux-Arts en 1896, mais qu’il était presque impossible de percer dans le métier si l’on était pas un homme.