Nationalité : France
Né(e) à : Donville-les-Bains (Manche) , le 22/01/1942
Mort(e) à : Lyon , le 28/09/2002
Né(e) à : Donville-les-Bains (Manche) , le 22/01/1942
Mort(e) à : Lyon , le 28/09/2002
Biographie :
Philippe Jacquin était historien, ethnologue, anthropologue et spécialiste des Amérindiens.
Il passe le C.A.P.E.S. d'histoire-géographie à Rennes, en 1971 et enseigne ensuite au lycée de Rochefort. En 1976, il publie une Histoire des Indiens d'Amérique du Nord, chez Payot.
Nommé assistant en histoire moderne à l'université de Lyon-III-Jean-Moulin, il entreprend, sous la direction de Jacques Soustelle, une thèse qu'il soutiendra devant l'École des hautes études en sciences sociales intitulée Attitudes et croyances des « hommes de la fourrure » dans l'Amérique française (XVIe-XVIIIe siècles). En 1989, il est nommé maître de conférences. En 1995, le voici professeur d'anthropologie à Lyon-II.
Partageant son temps entre le « terrain » et les bibliothèques, Philippe Jacquin a édifié une œuvre considérable. Ce grand historien innove sur plusieurs points et il est l'un des rares chercheurs ayant su marier l'histoire à l'anthropologie.
+ Voir plusPhilippe Jacquin était historien, ethnologue, anthropologue et spécialiste des Amérindiens.
Il passe le C.A.P.E.S. d'histoire-géographie à Rennes, en 1971 et enseigne ensuite au lycée de Rochefort. En 1976, il publie une Histoire des Indiens d'Amérique du Nord, chez Payot.
Nommé assistant en histoire moderne à l'université de Lyon-III-Jean-Moulin, il entreprend, sous la direction de Jacques Soustelle, une thèse qu'il soutiendra devant l'École des hautes études en sciences sociales intitulée Attitudes et croyances des « hommes de la fourrure » dans l'Amérique française (XVIe-XVIIIe siècles). En 1989, il est nommé maître de conférences. En 1995, le voici professeur d'anthropologie à Lyon-II.
Partageant son temps entre le « terrain » et les bibliothèques, Philippe Jacquin a édifié une œuvre considérable. Ce grand historien innove sur plusieurs points et il est l'un des rares chercheurs ayant su marier l'histoire à l'anthropologie.
Source : universalis.fr/encyclopedie
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[Philippe Jacquin]
Entretien avec Philippe JACQUIN à propos de son livre "Le Cow-boy. Un Américain entre le mythe et l"histoire" (aux éditions Albin Michel).Il parle des cow-boys, de l'Amérique et du rêve américain.
Citations et extraits (4)
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En 1824, la paisible ville de Philadelphie, aux Etats-Unis, est bouleversée par un événement inattendu : le passage d'une délégation de chefs indiens. Les Philadelphiens sont émerveillés par ces seigneurs des plaine. Mais il en est un qui est littéralement fasciné. Il s'appel Georges Catlin et il est peintre. Quelques années plus tard, en 1830, Catlin fait enfin le grand voyage en pays indien.
L'Indien est avant tout un "homme de la parole" ignorant l'écriture, il entretient une puissante tradition orale. Les joutes oratoires, les récits épiques ou mythiques, les histoires drôles, sont fort recherché et l'on apprécie le conteur capable de faire vibrer son auditoire au simple rythme de sa voix.
Attention aux carrioles et aux loups
Pour le citadin inattentif, le plus grand risque est d’être renversé par une carriole ou de passer sous les roues. Quant aux noyades au aux hydrocutions, elles sont fréquentes en été, lorsque les grosses chaleurs poussent à se jeter dans l’eau froide venue des Rocheuses. En hiver, par contre, c’est plutôt l’alcoolisme qui entraîne parfois la mort, quand les hommes ivres s’écroulent dans un fossé et gèlent pendant la nuit ou tombent dans une rivière glacée. La mortalité des très jeunes reste la plus forte : enfants qui échappent à l’attention des parents, tombent dans un trou, se noient… Certains sont mêmes enlevés par les loups, encore nombreux jusqu’à leur éradication dans les années 1870-1880.
Pour le citadin inattentif, le plus grand risque est d’être renversé par une carriole ou de passer sous les roues. Quant aux noyades au aux hydrocutions, elles sont fréquentes en été, lorsque les grosses chaleurs poussent à se jeter dans l’eau froide venue des Rocheuses. En hiver, par contre, c’est plutôt l’alcoolisme qui entraîne parfois la mort, quand les hommes ivres s’écroulent dans un fossé et gèlent pendant la nuit ou tombent dans une rivière glacée. La mortalité des très jeunes reste la plus forte : enfants qui échappent à l’attention des parents, tombent dans un trou, se noient… Certains sont mêmes enlevés par les loups, encore nombreux jusqu’à leur éradication dans les années 1870-1880.
Ils s’appelaient Chien Noir, Bill Bones, Long John Silver; ils Braillaient :
Ils étaient quinze sur le coffre du mort. Oh, Hisse ! et une bouteille de rhum.
Ils juraient par le diable et tuaient comme on se mouche; ils avaient dans le sang et la mer et la mort et le goût des trésors.
Ils se disaient; gentilshommes de fortune, mais c'étaient d'abominables pirates.
Nous avions peur et c'était bon.
Le roman s'appelait l'île au trésor.
Ils étaient quinze sur le coffre du mort. Oh, Hisse ! et une bouteille de rhum.
Ils juraient par le diable et tuaient comme on se mouche; ils avaient dans le sang et la mer et la mort et le goût des trésors.
Ils se disaient; gentilshommes de fortune, mais c'étaient d'abominables pirates.
Nous avions peur et c'était bon.
Le roman s'appelait l'île au trésor.
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