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3.65/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Agen , le 26/09/1939
Biographie :

Philippe Labarde, né le 26 septembre 1939 à Agen, est un journaliste économique français.

Fils d'un agriculteur et d'une couturière, il est élève du lycée Buffon de Paris.

Il entre au Monde en 1968, d'abord comme rédacteur financier puis chef du service affaires en 1970, avant de devenir adjoint en 1975 et chef en 1980 du service économie du quotidien du soir.

Il quitte Le Monde en 1984 pour prendre la direction de la rédaction de la Tribune de l'économie, rebaptisée La Tribune de l'Expansion en 1987, puis la Tribune Desfossés, dont il devient le directeur en 1992.

Il retrouve Le Monde en 1994 comme directeur de l'information, jusqu'à sa nomination au Conseil supérieur de l'audiovisuel en 1995. Après la fin de son mandat, en 2001, il tient une chronique dans L'Expansion et prend la charge de médiateur de Radio France de 2002 à 2005.

En 2008, il participe à la création de l'hebdomadaire Bakchich.

Il a participé également au comité de rédaction du mensuel La Revue des Deux Mondes.

Il est un partisan du développement de l'économie sociale et solidaire.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Mais il n'y a pas de mystère: alors qu'autrefois c'était la forte productivité du travail qui maintenait le taux de profit, aujourd'hui c'est la très forte productivité du capital.
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Il faut bien justifier ce monde de harcèlement, d'inégalité, de profusion où des sommes inimaginables, virtuelles peut-être, mais fortement symboliques, circulent lorsqu'il s'agit de remercier un patron dont la gestion a permis le rachat de l'entreprise par son concurrent : 300 millions en salaire et stock-options, certains disent 200, d'autres 400, un monde cynique, où ce même patron, à peine remercié, crée une entreprise baptisée Stock-option... Quel est ce monde fantasmatique de mille et une nuits où des nababs font fortune en pianotant sur leur ordinateurs? Un monde de capitalistes, de chefs d'entreprises, de marchands, de faiseurs d'argent, de propriétaires, d'actionnaires, indiscutablement... Alors? Alors devenez actionnaires ! Entrez dans la nouvelle République! La Bourse vous ouvre les portes!
Et puis, si vous n'êtes pas tout à fait convaincus par le monde merveilleux des stock-options, des start-up et des fortunes plus rapidement faites que du temps de la conquête de l'or ou de la fièvre du pétrole, on vous servira un autre argument qui fonctionne toujours: la peur.
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Quel imbécile peut croire à la transparence, cette qualité des entreprises à peu près aussi partagée que la virginité dans une maison de passe? Qui ne sait que l'honneur, la vertu sont toujours brandis par ceux qui en ont le moins?
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Mais l'un des lieux privilégiés de l'externalisation concerne le travail. Quand une firme renvoie ses salariés, pris en charge par les familles, ou l'"Etat", tant détesté, elle externalise.L'externalisation peut se faire en cascade : on transfère des activités et onéreuses à d'autres entreprises, des sous -traitantes par exemple, comme les sous-traitantes d'Alcatel, qui, en bout de chaîne, transféreront leurs "problèmes" (déchets, élimination de main d'oeuvre...) à la société.
La tendance est à l'externalisation des tâches subalternes, en les sous-traitant à des entreprises plus négrières que soit, capables de faire cracher plus de plus-value, d'éviter plus de grèves ou d'arrêts de travail, parce que sa propre taille, son renom, sa tradition n'autoriseraient pas de traiter les individus de cette manière.
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Le trou d'ozone est un merveilleux exemple d'externalisation : l'activité économique transfère aux générations futures les coûts de gestion liés aux cancers de la peau et autres "effets externes" non comptabilisés.
C'est pourquoi le marché ne donne jamais le juste prix : il donne le prix sans compter les coûts d'externalisation. Le marché ne sait que transformer du gratuit en payant et, ensuite, rejeter du payant sur ce qu'il subsiste de gratuit : il fait payer l'eau, mais il pollue celle-ci sans qu'on lui demande des comptes. Le marché n'est pas comptable de ses actes.
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Ce qui caractérise la mobilité professionnelle contemporaine, c'est qu'elle est illisible : on sait qu'il faut bouger, mais on ne sait pas pourquoi, ni même si cette bougeotte ou ce "bougisme" sera récompensé ou au contraire puni. Tel mot d'ordre qui vous fait roi un jour vous conduit aux oubliettes le lendemain ; c'est exactement le processus des camps de concentration. "Illisible", la mobilité professionnelle contraste avec les négociations collectives entre syndicats et patrons, qui décidaient clairement de pertes ou de gains collectifs, de promotions ou de rétrogadations.
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Mais le pire n'est pas dans l'antienne libérale de la "responsabilité" et de l'air pur de la pauvreté qui rend les pauvres responsables. La dialectique "riscophiles-riscophobes" est plus qu'un retour au victorianisme imbécile, à l'esprit du bourgeois "plus-ça-devient-vieux-plus-ça-devient-con". La dialectique "riscophiles-riscophobes" est tout simplement un retour à l'eugénisme, un racisme ordinaire et édulcoré tout à fait synchrone du darwinisme inhérent au libéralisme.
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Seconde parenthèse : ainsi, il n'est pire ennemi pour les "cadres", les flexibles, les gagneurs de la classe moyenne, que les "pauvres" (les précaires, desquels finalement, ils se sentent intérieurement plus proches que du dirigeant, et auxquels ils ne veulent en aucun cas ressembler. Phénomène "petit Blanc" ! Les dirigeants savent parfaitement jouer sur ce désir de ressembler aux vrais détenteurs du pouvoir de la part de leurs cadres. Fin de la parenthèse.
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Le capitalisme contemporain oblige à prendre des risques alors que les chances de réussite sont infimes. Mais voilà : si tu ne bouges pas, tu es mort. Cela ressemble à cette injonction qui est faite aux demandeurs d'emploi de chercher du travail tout en sachant que personne n'a rien à leur proposer. Mais leur punition est de chercher quand même. Bouger, mais ne jamais arriver nulle part. EN revenir toujours au point de départ et bouger encore.
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Les chefs d'entreprise ont toujours été mêlés de près ou de loin à la politique. On ne s'en offusquera pas, au contraire :les parlements ou les ministères sont ouverts à tout. La nouveauté est que les chefs d'entreprise pressentent ce que le vide offert par la démission des politiques leur permet d'en faire hors de l'espace citoyen. On leur passe le gâteau, et il vont pouvoir le partager hors des yeux des électeurs.
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