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3.27/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tours , le 06/03/1940
Mort(e) à : Paris , le 28/01/2007
Biographie :

Philippe Lacoue-Labarthe est un critique, philosophe, écrivain français.

Il a été pendant plus de trente ans enseignant à l’Université Marc-Bloch de Strasbourg.

Alors qu'il exerce les fonctions d'assistant à l'université de Strasbourg, il rencontre en 1967 Jean-Luc Nancy, qui vient d'être nommé professeur à Colmar, avant que celui-ci intègre à son tour le département de philosophie de l'université alsacienne. C'est le début d'un compagnonnage intellectuel qui durera près de quarante ans.

En 1980 Lacoue-Labarthe et Nancy organisent une conférence sur Jacques Derrida à Cerisy-La-Salle, baptisée d'après l'article "Les fins de l'homme" de Derrida (1968).

À la suite de cette conférence et à la demande de Derrida, ils fondent à l'ÉNS de la rue d'Ulm le Centre de Recherche Philosophique sur le Politique en novembre 1980. Ce centre demeura actif pendant quatre années, fournissant des voies alternatives d'enquête à l'approche empirique des sciences politiques.

Philippe Lacoue-Labarthe était un spécialiste de la pensée de Martin Heidegger, Jacques Derrida, Jacques Lacan, mais aussi du romantisme allemand et de Paul Celan.

Germaniste, il a publié des traductions françaises de Celan, Friedrich Nietzsche, Friedrich Hölderlin, Walter Benjamin et Heidegger.

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Bibliographie de Philippe Lacoue-Labarthe   (23)Voir plus

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Édouard Manet (1832-1883) : Nuits magnétiques par Jean Daive (1983 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 8 juin 1983. Peinture : Édouard Manet, "Autoportrait à la palette", 1879. Par Jean Daive. Réalisation Pamela Doussaud. Avec Philippe Lacoue-Labarthe (critique, philosophe, écrivain), Dominique Fourcade (écrivain), Marcelin Pleynet (écrivain, critique d'art), Jean-Pierre Bertrand (artiste peintre), Joerg Ortner (graveur, peintre), Jean-Michel Alberola (artiste), Constantin Byzantios (peintre), Isabelle Monod-Fontaine (conservatrice au musée Georges Pompidou) et Françoise Cachin (conservatrice au musée d'Orsay). Lectures de Jean Daive. Édouard Manet, né le 23 janvier 1832 à Paris et mort le 30 avril 1883 dans la même ville, est un peintre et graveur français majeur de la fin du XIXe siècle. Précurseur de la peinture moderne qu'il affranchit de l'académisme, Édouard Manet est à tort considéré comme l'un des pères de l'impressionnisme : il s'en distingue en effet par une facture soucieuse du réel qui n'utilise pas (ou peu) les nouvelles techniques de la couleur et le traitement particulier de la lumière. Il s'en rapproche cependant par certains thèmes récurrents comme les portraits, les paysages marins, la vie parisienne ou encore les natures mortes, tout en peignant de façon personnelle, dans une première période, des scènes de genre : sujets espagnols notamment d'après Vélasquez et odalisques d'après Le Titien. Il refuse de suivre des études de droit et il échoue à la carrière d'officier de marine militaire. Le jeune Manet entre en 1850 à l'atelier du peintre Thomas Couture où il effectue sa formation de peintre, le quittant en 1856. En 1860, il présente ses premières toiles, parmi lesquelles le "Portrait de M. et Mme Auguste Manet". Ses tableaux suivants, "Lola de Valence", "La Femme veuve", "Combat de taureau", "Le Déjeuner sur l'herbe" ou "Olympia", font scandale. Manet est rejeté des expositions officielles, et joue un rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme Henri Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Charles Baudelaire ou le romancier Émile Zola dont il peint un portrait : "Portrait d'Émile Zola". Zola a pris activement la défense du peintre au moment où la presse et les critiques s'acharnaient sur "Olympia". À cette époque, il peint "Le Joueur de fifre" (1866), le sujet historique de "L'Exécution de Maximilien" (1867) inspiré de la gravure de Francisco de Goya. Son œuvre comprend des marines comme "Clair de lune sur le port de Boulogne" (1869) ou des courses : "Les Courses à Longchamp" en 1864 qui valent au peintre un début de reconnaissance. Après la guerre franco-allemande de 1870 à laquelle il participe, Manet soutient les impressionnistes parmi lesquels il a des amis proches comme Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot qui devient sa belle-sœur et dont sera remarqué le célèbre portrait, parmi ceux qu'il fera d'elle, "Berthe Morisot au bouquet de violettes" (1872). À leur contact, il délaisse en partie la peinture d'atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et Gennevilliers, où il possède une maison. Sa palette s'éclaircit comme en témoigne "Argenteuil" de 1874. Il conserve cependant son approche personnelle faite de composition soignée et soucieuse du réel, et continue à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisirs comme "Au Café" (1878), "La Serveuse de Bocks" (1879) et sa dernière grande toile, "Un bar aux Folies Bergère" (1881-1882), mais aussi le monde des humbles avec "Paveurs de la Rue Mosnier" ou des autoportraits ("Autoportrait à la palette", 1879). Manet parvient à donner des lettres de noblesse aux natures mortes, genre qui occupait jusque-là dans la peinture une place décorative, secondaire. Vers la fin de sa vie (1880-1883) il s'attache à représenter fleurs, fruits et légumes en leur appliquant des accords de couleur dissonants, à l'époque où la couleur pure mourait, ce qu'André Malraux est un des premiers à souligner dans "Les Voix du silence". Le plus représentatif de cette évolution est "L'Asperge" qui témoigne de sa faculté à dépasser toutes les conventions. Manet multiplie aussi les portraits de femmes ("Nana", "La Blonde aux seins nus", "Berthe Morisot") ou d'hommes qui font partie de son entourage (Stéphane Mallarmé, Théodore Duret, Georges Clemenceau, Marcellin Desboutin, Émile Zola, Henri Rochefort). Sources : France Culture et Wikipédia

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
L'acte poétique consiste à percevoir, non à représenter.
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... laisse - laisse venir (céder, probablement,
ou sourdre, bien qu'à peine)
ce qui ne viendra pas et ne peut arriver, faute
ne serait-ce que d'un infaillible rivage
et parce qu'il est manifeste qu'en toi, c'est ailleurs,
nulle part où tu te troubles que cela ruisselle
ou s'effondre (je ne sais pas, je pense
à un visage exténué, trahi, couvert de larmes,
etc. - en fait à la supplication),
laisse, oui, laisse vieillir en toi et décliner
ce qui n'a pas eu lieu :
nous y sommes tenus, contraints, de même qu'à
l'irrévocable qui, l'un à jamais selon
l'autre, nous sépare, l'un à part l'autre nous lie ;
car nous expose que l'écho, en nous, soit presque
d'aucune voix, les choses, autour de nous
(ce jardin, par exemple, là,
cette prairie, toujours la même),
trace, bien entendu, d'aucun passage.
Et ne dis pas : c'est horrible - "n'implore pas",
ne t'effraie pas non plus.
C'est, il est vrai, sans appel et nous sommes
incontestablement désertés. Mais accepte, quand-même,
"ne te détourne pas", accepte comme
lorsque tu te redresses, honteuse, ignorant tout
de ce qui te perd, cette lente catastrophe
ou cet exode, plutôt, qu'à peu près nous sommes.
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Tes yeux pers ont alors un éclat qui te fait surhumaine et tes gestes, ta démarche, seuls des animaux en seraient capables.
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La poésie, Mesdames et Messieurs : cette parole d’infini, parole de la mort vaine et du seul Rien.
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La faculté du langage –le pouvoir-nommer- est en réalité l’intimité elle-même, la différenciation intime de cet étant qu’est l’homme.
[…] Le langage est l’autre en l’homme, qui le constitue comme l’homme lui-même.
[…] L’homme est constitué à partir du langage, dont il n’est en aucune façon le maître. […] Le langage est l’essence –inhumaine- de l’homme, son (in)humanité.
Aussi le langage peut-il être pensé comme l’origine de l’homme, […] comme ce par quoi l’homme est nécessairement rapporté à l’autre, et donc au tout autre, en sorte que Dieu n’est pas le langage mais la supposition du langage […].
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Je ne reconnais aveuglement et obstinément, comme seule règle archi-éthique, que le refus d’humilier, le soin et le souci de ne pas humilier.
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Le beau donne un plaisir positif. Mais il y a une autre sorte de plaisir, il est lié à une passion plus forte que la satisfaction qui est la douleur et l’approche de la mort. […] L’âme peut […] affecter le corps comme s’il éprouvait une douleur d’origine externe, par le seul moyen de représentations associées inconsciemment à des situations douloureuses.
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La pensée […] est toujours en risque de ne pouvoir se remettre d’un tel silence.
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[Dans l’échange, le dialogue]

[…] Il n’y a pas […] sortie hors de soi du même (du Sujet) et passage dans son autre, en vue de revenir et de se rapporter à soi pour se constituer comme tel. Mais sous le don (originaire) de l’autre auquel à l’avance toujours il se rapporte, le même est ce pur mouvement par lequel il se laisse creuser en lui, s’ouvrir et s’écarter la béance de l’intimité qui est en lui son « hors de soi originaire » (le temps).
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Le devenir-anonyme de Dieu […] est l’historicité, c’est-à-dire la dislocation du religieux. On est très proche, là, de ce qui s’indique dans le « retrait » ou le « retournement-détournement » du divin chez Hölderlin ou dans le « Dieu est mort » de Nietzsche.
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