Hélène a une prédilection pour les berges du Canal Saint-Martin, (...) elle doit trouver à ce coin de Paris quelque chose de plus secret, de mouillé, d’automnal comme dans un pays de flaques et de macérations, loin des grands axes, des perpectives aérées, des tracés plus monumentaux. Il n’y a rien à admirer, tout est à deviner et à sentir. Tout est dans les reflets fugaces, les feuilles amoncelées que l’on brasse, les bougies qui tremblotent sur le zinc des anciens bistrots des mariniers. p 54