Philippe Lejeune

Un texte précieux par un spécialiste...que j'ai eu le plaisir d'entendre dans un débat au sein d'une sorte de café-philo, il y a quelques années où il intervenait avec Annie Leclerc, qui, de son côté parlait de ses ateliers d'écriture auprès des prisonniers...



Cet ouvrage, dans un premier temps offre un ensemble de réflexions et d'analyses sur les écrits autobiographiques... pour s'élargir dans une seconde partie, et proposer un répertoire de 175 auteurs ayant largement contribué à l'histoire de l'autobiographie en France, une bibliographie vient compléter l'ensemble et cette étude s'achève par les "pactes autobiographiques" d'un grand nombre d'écrivains, comme Jean-Jacques Rousseau, Rétif de La Bretonne, Chateaubriand, Stendhal, Edgar Quinet, George Sand, Marie d'Agoult, Ernest Renan, Romain Rolland, Mauriac, Leiris, Simone de Beauvoir, Pierre Emmanuel, François Nourissier, Julien Benda, André Gide, Pontalis ...



"Voici ce que j'ai pensé: pour que l'évènement le plus banal devienne une aventure, il faut et il suffit qu'on se mette à le raconter. C'est ce qui dupe les gens: un homme, c'est toujours un conteur d'histoires, il vit entouré de ses histoires et des histoires d'autrui, il voit tout ce qui lui arrive à travers elles; et il cherche sa vie comme s'il la racontait.- Jean-Paul Sartre- La Nausée, folio, 1997, pp.64-66-

Gros coup de cœur pour cet essai quand j'étais étudiante et découverte de Philippe Lejeune dont j'ai par la suite lu d'autres livres. L'idée du pacte autobiographique qui lie l'auteur au lecteur avec des contraintes qu'il se donne pour que son œuvre soit reconnue comme authentique est plus complexe qu'il ne semble.

Cet ouvrage se divise en deux parties: une synthèse signée Philippe Lejeune, universitaire français spécialiste de l'autobiographie, présente l'histoire du journal intime de ses origines au début du XXIe siècle. Puis le lecteur est invité à explorer le genre avec la découverte d'une sélection d'extraits de journaux intimes principalement de langue française (trois exceptions: les journaux de Samuel Pepys, Robert et Clara Schumann, ainsi que celui d'Anne Frank) classés par date d’écriture, de 1554 à 2002.



C'est donc un beau panorama, complet et documenté, que nous propose cet ouvrage. On y trouve quelques photographies qui donnent une idée de l'œuvre plastique que peuvent devenir les cahiers tenus en version papier. Mais Philippe Lejeune n'occulte pas pour autant les blogs, ou le curieux paradoxe d'un journal intime que tout le monde peut lire. Il arrive à nous transmettre son goût pour l'autobiographie et sait choisir des extraits qui donnent envie de se plonger dans l'intégralité du texte original (malheureusement, certains des textes présentés n’ont encore jamais été publiés en entier).



Un ouvrage extrêmement intéressant sur un domaine de l'écriture autobiographique trop peu étudié. Incontournable si le sujet vous intéresse.

Evadés de Philippe Lejeune, est un recueil de récits de sept prisonniers de guerre pendant la seconde guerre mondiale.

Chacun raconte son parcours, de l'endroit où il s'est retrouvé prisonnier en Allemagne à sa fuite vers la France, seul ou accompagné de copains. Pour certains c'est la première tentative, pour d'autres il réitère ça après s'être fait prendre.

L'auteur a recueilli ces récits à l'APA (association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique).

Des récits très intéressants.

Merci à Babelio, j'ai obtenu ce livre lors de la dernière masse critique.

J'ai lu plusieurs textes de Philippe Lejeune, spécialiste de l'écriture autobiographique et "chercheur en journaux intimes". Le dernier que j'ai parcouru, "Cher écran..." est sous-titré "Journal personnel, ordinateur, internet". Il s'interroge entre autres, à partir d'un corpus de manuscrits et du témoignage de leurs auteurs, sur le devenir des écrits intimes à l'heure d'internet et sur la légitimité d'un journal intime "public".



Les blogs aussi posent un certain nombre de questions tournant autour de vie privée et écriture publiée mais c'est une autre problématique.




Lien : http://toutzazimuth.eklablog..

Philippe Lejeune démonte ici les stratégies complexes de l'écriture de W et ses enjeux, ceux de l'indicible du deuil, de la vie en miettes qui dès lors ruine d'emblée l'entreprise autobiographique ; mais en mettant à jour ses mécanismes, il parvient à conserver, intacte, l'émotion et l'humanité de ce récit au sens propre inouï. Indispensable pour le lecteur perecquien et absolument passionnant .

J'ai reçu ce livre grâce à la Masse Critique de Février, et je l'ai lu assez rapidement.

Ce recueil regroupe les récits de prisonniers de guerre évadés, qui en sont à leur premiere tentative pour certaine, ou aux suivantes pour d'autres qui se sont fait reprendre.

J'ai appris pas mal de choses sur les conditions de détention et de travail de ces prisonniers, car sur cette période historique j'en savais plus sur les camps de concentration que sur les camps de prisonniers de guerre, et on voit bien que ça n'a rien à voir, logique.



J'ai préféré le début du livre, car au bout d'un moment j'ai trouvé ces récits redondant... : Préparation, évasion, fuite. Toujours la même chose, dans des circonstances similaires. J'aurai sans doute aimé un peu plus de diversité dans les conditions d'évasion.



Malgré tout les récits sont instructifs, et on se surprend à être bien content de la réussite des évasions des différents prisonniers !

Philippe Lejeune, « pape de l’autobiographie », publie un ouvrage synthétique et accessible reprenant, à travers cinq textes, son parcours de chercheur et quelques-uns de ces derniers travaux.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..

Pour celles qui tiennent un journal intime et qui y consacrent du temps et du cœur, ce livre devient INDISPENSABLE et sa lecture un DEVOIR !

Je vous le conseille VIVEMENT !!!

Masse critique de Babélio



Récits lus à 4 yeux et 2 voix avec mon garçon de 11 ans.

Quand j’ai reçu ce recueil dans la boîte aux lettres, mon fils m’a immédiatement dit qu’il voulait le lire avec moi et le présenter en classe. J’étais fier de lui (mots d’une maman hyper objective, hein !). Nous nous sommes mis à l’œuvre dès la réception. Il n’a pas toujours été simple pour lui de lire ou de comprendre, c’est pourquoi notre lecture aura duré un peu de temps. Mais nous avons été ravis d’échanger ces moments tous les deux en parlant de la guerre et de cette période qui lui est bien éloignée. Aussi nous avons décidé de recommencer cette expérience avec d’autres œuvres et d’autres thèmes.



Pour ma part, j’ai aimé découvrir la captivité et l’évasion à travers le regard des soldats de l’autre siècle. Bien loin de ce que j’avais en tête, ce recueil nous à permis de percevoir la vie de l’époque, les mœurs, les attendus et les règles. Mon fils a appris grâce à ce livre que les hommes devaient obligatoirement sortir avec un couvre-chef. Cela l’a fait sourire. Je pense qu’ils les imaginaient avec une casquette NY.

Ces récits sont loin de ce qu’on peut lire habituellement, pas de drame, pas de terreur. On trouve chez ces soldats, juste, une lassitude de rester captif, à travailler pour des particuliers, en usine ou aux champs. Tous ne souhaitaient finalement qu’une chose : la liberté pour retrouver leur famille.



Nous avons été touchés par ces témoignages, car nous avons-nous même un membre de ma famille maternelle, mon arrière-grand-père Sylvain, qui a été prisonnier et s’est enfui. Nous pouvons nous représenter un peu la traversée qu’il a vécue à ce moment de sa vie.



Je vous recommande ce recueil pour vous ouvrir sur une vision différente, mais somme toute réaliste et pour croquer un bout de notre histoire durant la Seconde Guerre mondiale !

Une tranche de la vie de 7 soldats faits prisonniers en France, en Allemagne et en Autriche qui ont monté des stratégies et usé de leur ruse pour atteindre leur rêve de liberté.



Le mot de Milann : j’ai bien aimé ce livre, car les lettres étaient des histoires vraies sur la Seconde Guerre mondiale. J'ai peu découvrir leur périple.



Milann et Mag

Cet ouvrage peut intéresser ceux qui ont envie d’en apprendre davantage sur la pratique culturelle du « journal de jeune fille » au XIXe siècle. L’auteur présente ses analyses et recherches ainsi que des extraits. L’index thématique peut s’avérer particulièrement utile pour qui souhaiterait se concentrer sur des thèmes comme le journal clandestin du pensionnat, le refus d’aller au couvent, les négociations matrimoniales, les aventures amoureuses, les témoignages des descendants ... Philippe Lejeune est le président de l’Association pour l’autobiographie et le patrimoine autobiographique.