Nationalité : Belgique
Né(e) à : Manono , le 17/07/1956
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Né(e) à : Manono , le 17/07/1956
Biographie :
Philippe Mathy est un poète belge né le 17 juillet 1956 à Manono au Congo belge (actuelle République démocratique du Congo.
Il a fondé avec son épouse une galerie d'art, d'exposition et de rencontre, Le Front aux vitres, où il accueille poètes et plasticiens.
Reconnu depuis ses débuts (prix Lockem décerné par l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique), il a obtenu de nombreuses récompenses (Prix Charles Vildrac de la SGDL; Prix Charles Plisnier; Prix Emma-Martin...).
De formation littéraire, il enseigne à Tournai. Il obtient le prix littéraire du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour son livre Sous la robe des saisons (16 octobre 2013).
Ouvrages
2009 : Un automne au creux des bras, dessins André Ruelle, Ed. L'herbe qui tremble, Paris
2005 : Une eau simple, Le Taillis Pré, Châtelineau.
2002 : Jardin sous les paupières, Le Taillis Pré, Châtelineau.
1999 : Le Temps qui bat, Le Taillis Pré, Châtelineau.
1995 : Invisible passant, préface d'André Schmitz, frontispice d'André Ruelle. Ed Tétras Lyre, coll. bilingue français-basque (traduction en basque par Irantzu Bustinza).
1994 : Monter au monde, Rougerie, Mortemart.
1992 : L'Atelier des saisons, illustrations de Martine Melinette, Cheyne Editeur, Le Chambon sur Lignon.
Ouvrages plus récents
• Chemins du vent, dessins Irène Philips, trad. Christophe Bruneel, Tervuren, Medusa, 2012
• Jardin d’attente précédé de Nul ne sait, enluminés par Serge Chamchinov, coll. Reflets, éd. Laboratoire du livre d’artiste, Granville, 2013
• Sous la robe des saisons, peintures d'Agnès Arnould, Paris, Éd. L'herbe qui tremble, 2013
• Les Soubresauts du temps, frontispice de Sabine Lavaux-Michaëlis, Châtelineau, Le Taillis Pré, 2015
• Veilleur d'instants : poèmes de Pouilly-sur-Loire, peintures de Pascale Nectoux, Paris, L'Herbe qui tremble, 2017
Ce dernier ouvrage lui vaut le prix Mallarmé de la poésie 2017.
+ Voir plusPhilippe Mathy est un poète belge né le 17 juillet 1956 à Manono au Congo belge (actuelle République démocratique du Congo.
Il a fondé avec son épouse une galerie d'art, d'exposition et de rencontre, Le Front aux vitres, où il accueille poètes et plasticiens.
Reconnu depuis ses débuts (prix Lockem décerné par l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique), il a obtenu de nombreuses récompenses (Prix Charles Vildrac de la SGDL; Prix Charles Plisnier; Prix Emma-Martin...).
De formation littéraire, il enseigne à Tournai. Il obtient le prix littéraire du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour son livre Sous la robe des saisons (16 octobre 2013).
Ouvrages
2009 : Un automne au creux des bras, dessins André Ruelle, Ed. L'herbe qui tremble, Paris
2005 : Une eau simple, Le Taillis Pré, Châtelineau.
2002 : Jardin sous les paupières, Le Taillis Pré, Châtelineau.
1999 : Le Temps qui bat, Le Taillis Pré, Châtelineau.
1995 : Invisible passant, préface d'André Schmitz, frontispice d'André Ruelle. Ed Tétras Lyre, coll. bilingue français-basque (traduction en basque par Irantzu Bustinza).
1994 : Monter au monde, Rougerie, Mortemart.
1992 : L'Atelier des saisons, illustrations de Martine Melinette, Cheyne Editeur, Le Chambon sur Lignon.
Ouvrages plus récents
• Chemins du vent, dessins Irène Philips, trad. Christophe Bruneel, Tervuren, Medusa, 2012
• Jardin d’attente précédé de Nul ne sait, enluminés par Serge Chamchinov, coll. Reflets, éd. Laboratoire du livre d’artiste, Granville, 2013
• Sous la robe des saisons, peintures d'Agnès Arnould, Paris, Éd. L'herbe qui tremble, 2013
• Les Soubresauts du temps, frontispice de Sabine Lavaux-Michaëlis, Châtelineau, Le Taillis Pré, 2015
• Veilleur d'instants : poèmes de Pouilly-sur-Loire, peintures de Pascale Nectoux, Paris, L'Herbe qui tremble, 2017
Ce dernier ouvrage lui vaut le prix Mallarmé de la poésie 2017.
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Citations et extraits (79)
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Parfois un ange nous traverse,
comme une absence,
un rire dont nous n’aurions perçu
que la transparence.
Un affluent nous a rejoint
au seul souci
de se mêler à notre eau.
Nous avançons plus forts,
sans même savoir que,
au plus profond de nous, un visage
nous a fait don de disparaître.
comme une absence,
un rire dont nous n’aurions perçu
que la transparence.
Un affluent nous a rejoint
au seul souci
de se mêler à notre eau.
Nous avançons plus forts,
sans même savoir que,
au plus profond de nous, un visage
nous a fait don de disparaître.
Marcher encore un peu
Se défaire de soi
Laisser aller plus avant
L’homme pressé
Qui nous ronge
Nous sommes
Notre plus lourd fardeau
Notre bâillon le plus acharné
Quand pourrait venir l’heure
De tendre les lèvres
Vers le thé brûlant d’une parole
Marcher encore un peu
Se décharger de ce qui pèse
Habiter la lenteur de ses pas
Se défaire de soi
Laisser aller plus avant
L’homme pressé
Qui nous ronge
Nous sommes
Notre plus lourd fardeau
Notre bâillon le plus acharné
Quand pourrait venir l’heure
De tendre les lèvres
Vers le thé brûlant d’une parole
Marcher encore un peu
Se décharger de ce qui pèse
Habiter la lenteur de ses pas
Une boule de neige
Lancée depuis l’enfance
Explose sur la vitre
Où mon front se souvient
Quel seuil à franchir
Quelle coupe à ne pas boire
Pour entendre le rire
De ce papillon blanc
Immobile maintenant
Qui fond dans la mémoire ?
Le fil est toujours plus petit
Qui déroule pourtant
La toupie de la vie…
Lancée depuis l’enfance
Explose sur la vitre
Où mon front se souvient
Quel seuil à franchir
Quelle coupe à ne pas boire
Pour entendre le rire
De ce papillon blanc
Immobile maintenant
Qui fond dans la mémoire ?
Le fil est toujours plus petit
Qui déroule pourtant
La toupie de la vie…
Je rêve d’embrasser un jour une parole belle et
nue, accoudée à la fenêtre du silence, les yeux fixés
sur un éclat d’éternité.
Au creux de mes mains, un poème. Parfois, il
ressemble à une lampe éteinte. C’est pourtant
lui qui me permet d’avancer dans l’obscur sans
tomber.
Sous le frêne doré
la balançoire reste vide
A peine un mouvement
sous la main triste du vent
Chaque jour un peu d'absence
tombe dans l'herbe
comme se ferment mes paupières
quand je songe aux enfants
la balançoire reste vide
A peine un mouvement
sous la main triste du vent
Chaque jour un peu d'absence
tombe dans l'herbe
comme se ferment mes paupières
quand je songe aux enfants
Le chant d'un oiseau
tombe du tilleul
en sursautant
comme une feuille
secouée par le vent
Sa musique
creuse en moi
un chemin sans ornières
tombe du tilleul
en sursautant
comme une feuille
secouée par le vent
Sa musique
creuse en moi
un chemin sans ornières
Fenêtres sur Loire
2 Eté
12
La journée
un peu d'eau de Loire
dans nos vie ensablées
Où est-elle maintenant
confondue à tant de flots
abritée quelque part sous un pont
ou rêvant à la lune
dans le poing fermé
d'un bras mort ?
Où va l’eau de nos vies ?
Cris d'oiseaux près du fleuve
silence dans les vignes
Sur la pierre chaude
où je demeure assis
mon cœur replie ses ailes
L'ombre agite en moi
des pensées qui me vrillent
p.74
2 Eté
12
La journée
un peu d'eau de Loire
dans nos vie ensablées
Où est-elle maintenant
confondue à tant de flots
abritée quelque part sous un pont
ou rêvant à la lune
dans le poing fermé
d'un bras mort ?
Où va l’eau de nos vies ?
Cris d'oiseaux près du fleuve
silence dans les vignes
Sur la pierre chaude
où je demeure assis
mon cœur replie ses ailes
L'ombre agite en moi
des pensées qui me vrillent
p.74
Marcher encore un peu
Se défaire de soi
Laisser aller plus avant
L'homme pressé
Qui nous ronge
Nous sommes
Notre plus lourd fardeau
Notre bâillon le plus acharné
Quand pourrait venir l'heure
De tendre les lèvres
Vers le thé brûlant d'une parole
Marcher encore un peu
Se décharger de ce qui pèse
Habiter la lenteur de ses pas
Quelques soirs
2
Tu sursautes
comme si une main
s’était posée sur ton épaule
La journée s’éteint
Une autre lumière
s’allume sous tes paupières
d’autres couleurs
des voix inconnues
venues du passé du futur
d’un ailleurs que tu ignores
Dans un demi-sommeil
tu t’abandonnes au jour qui décline
2
Tu sursautes
comme si une main
s’était posée sur ton épaule
La journée s’éteint
Une autre lumière
s’allume sous tes paupières
d’autres couleurs
des voix inconnues
venues du passé du futur
d’un ailleurs que tu ignores
Dans un demi-sommeil
tu t’abandonnes au jour qui décline
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