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Critiques de Philippe Meisburger (105)
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C'est arrivé en avril

Un roman que personnellement je mettrais dans la catégorie Young adulte / jeunesse. Je crois que ce roman est pleinement fait pour des ados. De plus les explications en fin de roman sont très intéressantes et pourraient pousser les jeunes intéressés par le sujet a approfondir et a faire eux même leur propre opinion.



Une histoire post apocalyptique avec énormément de rebondissements, et un roman qui va a 100 l'heure.



J'ai apprécié les personnages, très travaillés. Et puis bien sur l'intrigue. Très scénarisée également. Ou on se retrouve avec des chasses-poursuites, de la SF, une romance… et j'avoue que l'auteur ballade assez aisément le lecteur.



Paradoxalement, malgré un rythme effréné , j'y ai quand même trouvé, lors de certains passages, un peu de longueur, mais dans l'ensemble on tourne les pages avec aisance.



L'écriture de l'auteur est très agréable et très cinématographique. On visualise très bien les scènes.



Un roman que je conseillerais très volontiers a mes enfants. Une belle découverte en ce qui me concerne.



Je remercie vivement Philippe Meisburger pour sa confiance.
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C'est arrivé en avril

Je vous ai déjà parlé de notre formidable Festival du livre de Colmar, je crois ? Il a lieu chaque année le dernier week-end de novembre, et à de rares exceptions près, je m'y rends chaque année depuis environ 30 ans, et j'ai également participé à titre professionnel à une quinzaine d'éditions. Nombre d'auteurs y sont présents, des plus connus, multi-primés et vendant des myriades de livres jusqu'aux plus obscurs qui ne comptent que quelques dizaines de lecteurs. J'ai pour habitude de déambuler longuement dans les travées, l'oeil aux aguets, à la recherche d'un bouquin qui m'accroche par sa couverture, d'un auteur que j'apprécie, ou simplement d'un marque-page pour ma fameuse collection.

Et lors de la dernière édition, novembre 2023 donc, alors que je zigzaguais entre les files d'attente pour un autographe du nouveau prix Goncourt ou la dernière romance de Noël, essayant d'intercepter Ian Manook, voilà qu'un auteur me sourit, me dit bonjour quand me voit loucher sur une de ses couvertures très colorée et nous entamons la conversation. Parce que vous me connaissez un peu maintenant, je suis plutôt sociable, et toujours ouverte à découvrir une bonne lecture pour mes élèves ou pour moi-même.

Au fil des mots, il se présente, et nous nous apercevons qu'il connaît très bien l'établissement où je travaillais l'an dernier et qu'il a même mis des éléments de ce lycée dans le fameux livre à la couverture colorée que je lorgnais. Et comme nous avons sympathisé, il me propose de m'en envoyer un exemplaire en SP. Il a tenu sa promesse, j'ai reçu " C'est arrivé en avril" quelques semaines plus tard.

Pardon de cette longue introduction, mais j'aime bien resituer le contexte de lecture quand celui-ci sort un peu de l'ordinaire, et comme je suis un peu chauvine, je saisis l'occasion de mettre en lumière un auteur alsacien comme moi.



Venons-en enfin à l'histoire. Il s'agit d'un roman de science-fiction, un post-apo comme je les apprécie, destiné à un public grands ados/jeunes adultes, mais qui par sa richesse et sa densité est susceptible d'intéresser un lectorat plus adulte également, j'en suis la preuve. Dès les premières pages, on assiste littéralement à l'explosion du monde que nous connaissons, toutes les grandes villes sont rayées de la surface du globe. Un jeune étudiant en ophtalmologie, Vincent, et son ami Dylan fuient New-York pour aller se réfugier chez les parents de Dylan, à la campagne. Il y fera la connaissance de Karine, la soeur aveugle du jeune homme. Au lendemain de leur arrivée, alors que les explosions se sont succédées dans le monde entier (étonnament filmées de façon très professionnelle), Vincent est confronté à une réalité encore bien plus terrifiante, après une perte de connaissance : hormis Karine et lui, il ne reste plus aucun être vivant aux alentours, ils ont purement et simplement disparus. Les deux jeunes gens décident de partir en exploration, guidés par une injonction impérieuse qui leur apparaît aussi bien dans leurs rêves que par des signes répétés : il faut rejoindre la ville de Sedona, dans l'état d'Arizona. Difficulté supplémentaire : il n'y a plus d'électricité, ils voyageront donc sur un tandem avec une remorque attelée garnie de quelques vivres et objets de première nécessité.



L'histoire de leur périple se déroule sur environ 450 pages, divisée en cinq parties. Vous vous en doutez, ce ne sera pas de tout repos, de multiples péripéties émailleront ce long voyage, mais il serait dommage de trop en dévoiler. Le rythme est souvent soutenu, et la fin réserve de sacrées surprises même si j'avoue que je l'aurais préférée différente, (mais je ne suis pas forcément représentative de la majorité des lecteurs). Je l'ai lu très rapidement, parce que l'histoire tient en haleine, et qu'on a envie de savoir si les deux jeunes héros vont s'en sortir, et comment. L'auteur s'est bien documenté sur de nombreux aspects, il n'y a que peu d'invraisemblances, ce qui est assez remarquable au vu du sujet.

Ce qui a un peu péché pour moi tient en peu de mots : une certaine immaturité dans les réactions de Karine à quelques moments (mais elle est jeune !), et quelques longueurs qui auraient pu être évitées au milieu du roman, pendant leur progression vers Sedona. Mais à part ces légers bémols, j'ai été happée, et je pense que cette lecture est susceptible de passionner les amateurs du genre. Je l'ai déjà recommandée à plusieurs connaissances (médiathécaires ou collègues profs-docs), et j'envisage de lire les autres romans de Philippe Meisburger, qui m'a d'ailleurs confié sortir prochainement un techno-thriller.

Une bonne surprise qui mérite d'être partagée. Comme quoi c'est toujours intéressant de discuter avec des auteurs au hasard des rencontres d'un salon...

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L'inaccessible étoile

« Un peu plus près des étoiles

Au jardin de lumière et d'argent,

Pour oublier les rivages brûlants.

Un peu plus près des étoiles

À l'abri des colères du vent,

À peine un peu plus libres qu'avant ».



Gold, j’ai touché de l’or à la masse critique mauvais genre, merci à Babelio et aux éditions M+.

Mauvais genre, ce n’est pas le bon terme, imaginaire aurait été plus approprié.



J’ai encore des étoiles plein les yeux, ébloui par ce conte philosophique qui illumine cet automne atone. De quoi me ressourcer et me redonner de l’énergie, avec en toile de fond cette matinée calme et ensoleillée, qui m’incite à vous communiquer le plaisir que j’ai eu à lire « L’inaccessible étoile ».

Je ne connaissais pas Philippe Meisburger, qui en est à son troisième roman.

Il a su me passionner, avec une écriture simple et rythmée qui incite à tourner les pages dans cette aventure poétique dont les personnages principaux sont des oiseaux.

La couverture est attirante, un oiseau blanc et doré en plein vol, qui regarde derrière lui, comme s’il quittait avec nostalgie un territoire connu, mais en souhaitant découvrir d’autres horizons, petit oiseau libre décidé à prendre sa vie en main, ou plutôt à déployer ses ailes.



Petit Rainbow, je t’aurais imaginé cheval, galopant dans des prairies verdoyantes d’Asie centrale, un Crin-blanc des steppes, sans limites et sans frontières. Mais non, tu es multicolore, tu ne pouvais qu’être loriquet, aux plumes étincelantes, aux couleurs de l’arc-en-ciel.



« Tu as soif d’idéal, attiré par les étoiles ».



La constellation de la Croix du Sud et l’Alpha du Centaure, tu les as vues de ton nid, dès que tu as brisé la coquille, petit oisillon déjà à l’écart de la foule sans vif mental.

Observer, comprendre, appliquer, telle est ta devise, petit Rainbow, warrior pour la liberté.

Tu ne comprends pas pourquoi certains secteurs de ton territoire sont interdits, notamment la merveilleuse cascade que tu as découvert, en allant vers le Sud.



« Elle entre dans notre champ visuel, magnifique, sublime, splendide, luisante comme une chute d'étoiles sous la lumière lunaire, qui n'éteint que peu les autres joyaux de la voûte céleste, à commencer par la voie lactée, merveilleuse, qui traverse le ciel de part en part ».



Tu voudrais profiter de la vie, de sa beauté, tu voudrais améliorer la vie de tes semblables, asservis par la routine, manger, transmettre la vie.

Toujours le même trajet pour atteindre l’arbre aux baies, en évitant les toiles des mygales, et revenir aux nids, dans la forêt luxuriante.

Pourquoi ?

Parce que c’est comme ça, la vie n’est pas un plaisir, c’est un combat, il faut remplir l’existence, et ne pas se faire remarquer, l’éternel recommencement du cycle de la vie.



« Il est inutile de vouloir changer le monde, car la majorité ne sait même pas se représenter le monde autrement. Il est tout aussi inutile de vouloir le sauver. .. car le monde ne veut pas être sauvé ! Il faut faire profil bas et ne pas réfléchir. Jamais réfléchir. Juste obéir. C'est le seul moyen de s'en tirer dans la vie. Ne pas sortir du rang, ne pas être le clou qui dépasse, celui qui attire le marteau. C'est comme ça... croire qu'on peut changer le cours des choses, c'est... c'est puéril... »



Pauvre petit Rainbow, même le sage Archibald et l’amie Mathilda entrent dans le système, et ce n’est pas les discussions dans l’agora qui pourront changer les choses, il y aura toujours un Cyrus pour haranguer la foule et se la mettre de son côté. La loi du plus fort, plutôt de celui qui parle le plus fort, le plus bête peut entraîner la majorité silencieuse.

Alors, on ne sort pas du moule, on se la coule douce, car ça pourrait être pire, avoir à manger, c’est déjà ça…



« Quand on a tout pour être heureux, on ne doit plus se battre pour sa vie, et donc on ne se bat plus dans la vie. Et quand on ne se bat plus, on perd l'expérience, on oublie tout, jusqu'au fait que la vie est un combat. Par conséquent, à la première contrariété, on en sort forcément perdant... voilà pourquoi le bonheur à perpétuité est impossible... le bonheur peut exister de manière transitoire, mais seuls le malheur et l'adversité sont faits pour durer... »



Et quand la cascade disparaît, c’était bien la preuve qu’il ne fallait pas aller vers le Sud. Le petit HPI Rainbow hait les « hache pays » qui ont bâti la digue, mais il est trop tard.

Car le monde des bipèdes, je vous le concède, n’est pas très mature, et pourtant il dure, malgré les pandémies et les guerres, oui mais toutes ces ratures dans le paysage, ça fait pas très sage, et dame nature, elle sature, de cette aventure, pas très sûre.

Alors, ça part en vrille, la forêt grille, l’humain vacille, mais cette étoile qui brille, c’est là-bas l’espoir, Elatum, le monde élevé, le paradis, puisqu’il n’est pas terrestre, autant s’élever, prendre la voie des airs, quitter ce désert, laisser les ventre à terre, monter au firmament, il n’y a rien d’infamant, à essayer ce médicament, se brûler les ailes, et la Terre quitter, faire encore du zèle, pour l’éternité.



Comment ça finit ? C’est celui ou celle qui le lit qui le sait ! Ne comptez pas sur moi pour divulgâcher cette quête, ce conte, cette fable, ce bijou d’innocence, cette perle de jouvence, ce récit visionnaire, cette histoire hors du temps.

Un cadeau de Noël avant l’heure, oui, assurément, au pied du sapin, un joli présent.

Mais ne croyez pas qu’il soit réservé aux enfants, il est pour tout âge, celui de raison et celui de déraison, mais surtout celui qui croit encore aux histoires, celui qui a besoin d’espoir, pour la magie d’un soir, quand le monde incertain, peuplé de crétins, nous éteint, presque chaque matin.



Faut aussi que j’vous dise comment c’est écrit.

C’est Rainbow qui raconte, du je permanent, employé au présent, c’est indicatif, mais pas vindicatif, avec de l’italique pour tout ce qui est pensé, ça allège le contenu, et le rend aérien.

Normal pour une histoire d’oiseau, chaque voyelle a sa couleur, oiseau les a toutes, les voyelles et les couleurs, un arc-en-ciel dans l’espace, qui jamais ne s’efface, car il est exceptionnel, proche de l’éternel.



« Une île de lumière, un vent de liberté, trop loin, trop loin pour l’emporter ».

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L'inaccessible étoile

Merci à simplement et à l'auteur de m'avoir permis la lecture de ce bon roman .Rainbow ,un oiselet , s'épanouit dans sa jeune vie entouré de ses parents protecteurs jusqu'à ce qu'on lui dise qu'il va devoir se prendre en charge et se nourrir seul .Seulement Rainbow aspire à une autre vie que d'aller chercher sa pitance tous les jours et il aimerait entraîner les autres avec lui mais il agace et devient vite un paria .Une jolie fable ou conte philosophique très agréable à lire .

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C'est arrivé en avril

Je remercie chaleureusement Philippe Meisburger pour l'envoi, en service presse, de son roman : C'est arrivé en avril.

Si on vous disait que demain, votre ville serait rayée de la carte ?

Si vous deviez fuir à la campagne, chez un ami dont la maison cache un secret qui va changer votre vie ?

Pour Vincent, c'est arrivé en avril. le jour de sa rencontre avec Karine. Qui est-elle ? Pourquoi tient-elle à se rendre à Sedona, Arizona ?

Car s'il existe de meilleures dates que la fin du monde pour tomber amoureux, se pourrait-il que leur amour soit notre ultime espoir ?

J'ai souhaité lire C'est arrivé en avril car le résumé m'intriguait même si je ne suis pas une spécialiste de roman de science fiction.

J'appréhendais un peu, et, à ma grande surprise... j'ai beaucoup aimé ce roman.

J'ai tout de suite accroché avec le personnage de Vincent, mais aussi avec Karine. Ils sont très attachants tous les deux, et j'ai apprécié de suivre leurs aventures.

L'histoire est très bien ficelée, tout ce tient de la première à la dernière page.

Il y a pas mal de rebondissements, et également beaucoup de surprises jusqu'à la dernière ligne. Impossible d'imaginer où l'auteur va nous emmener.

J'ai découvert la plume de Philippe Meisburger avec plaisir. C'est très imaginé, j'ai bien visualisé les différentes scènes, c'est vivant. Je suis très contente de ma lecture.

Pas tout à fait un coup de cœur, mais je donne quatre étoiles et demie à ce roman que je vous recommande chaleureusement.
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L'inaccessible étoile

Lorsque Rainbow voit le jour, tout lui semble parfait car il n'est encore qu'un oisillon dont la seule préoccupation est de grandir et de se nourrir avec de délicieuses baies que ses parents rapportent chaque jour. Malheureusement, cette vie d'oisiveté n'est pas faite pour durer et un jour, on signale à Rainbow qu'il doit apprendre à voler pour ensuite aller chercher de quoi se nourrir bien plus loin dans la forêt. le petit oiseau qui ne rêvait que de rejoindre les étoiles se retrouve face au mur des responsabilités d'adulte et c'est inconcevable de vivre ainsi. D'ailleurs, est-ce vraiment vivre ? Rainbow a des envies de liberté, de grandeur et est animé d'un espoir sans limite. C'est pour cette raison qu'il va tout faire pour rendre la vie de ses compagnons bien plus douce. Un avenir certes doux mais surtout incertain est-il préférable à un présent terne mais plus sûr ?



Rainbow est un rêveur mais il a surtout le cerveau qui fonctionne à mille à l'heure, toujours prêt à trouver une solution, qu'on lui demande ou non d'ailleurs. Emportée par ses belles idées, touchée par son espoir sans faille, je me suis très vite attachée à lui. C'est avec un petit pincement au coeur que j'ai fermé ce livre, je l'aurais suivi avec plaisir dans d'autres aventures. Parce que des aventures, ils vont en vivre, avec ses congénères et ça ne va pas être de tout repos. Lors de cette lecture, j'ai eu l'impression qu'ils vivaient plusieurs vies en une ; il faut dire qu'il y a de sacrées péripéties qui jalonnent ces pages et plus d'une fois, j'ai retenu mon souffle.



Si vous êtes terre à terre, vous trouverez peut-être Rainbow un brin trop idéaliste mais s'il reste en vous une petite flamme, alors vous allez craquer pour cet oiseau qui porte magnifiquement son prénom. Pour ma part, il a touché mon petit coeur et rencontrer un personnage aussi investi physiquement et émotionnellement a été une chance. Rainbow, tu es un héros pour tous les rêveurs.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Le livre qui parle de toi

Premier contact, tel que je l'ai vécu et dont le tout début donne un aperçu. Si votre curiosité est au rendez-vous alors svp continuez jusqu'à la fin, car CE LIVRE PARLE DE VOUS !



«  Eh toi…

Oui toi...

… toi qui a les yeux rivés sur cette page.

'Fais pas comme si t'avais pas pigé, c'est bien à toi que je parle.

Quoi ? T'as pas l'habitude qu'un livre se mette à te causer ? T'avais encore jamais lu de bouquin qui te choppe comme ça, direct, à l'improviste, dès les premières lignes ? Ben avec moi, faudra t'y faire !

Ah parce que tu crois qu'on peut ouvrir comme ça, impunément, sans risque, un bouquin qui s'appelle le livre qui parle de toi ? Ça va encore la tête ? Tu te trompes grave, là… ce que tu as ouvert, c'est plus qu'un livre.

C'est ton livre.

Ta boite de pandore aussi. »



A ce stade je me suis demandé ce que c'était cet ovni débarqué chez moi par le facteur – sans invitation – et qui commence par me faire la leçon. Puis l'affirmation « A présent, impossible de faire marche arrière, je suis comme le génie sorti de la boîte,'Va falloir que tu t'y fasses... » Ces paroles du livre s'adressent en premier à Aurélie, une jeune parisienne type avec le langage qui va avec (bilingue, Français / Hypocrite, comme la présente l'auteur avec humour...), et par un jeu de miroir, à moi qui m'aventure dans ce récit non conventionnel. J'avais d'autres livres de prévus, mais ils attendront, je me retrouve malgré moi engagé dans cette histoire, happé par l'aventure que laissent entrevoir les premiers chapitres. Il me faut découvrir avec Aurélie qui est derrière ce mystérieux livre trouvé un soir chez elle.



Les passages en italique (dans le récit) sont ceux de la lecture par Aurélie du livre mystérieux, le côté traité d'épanouissement personnel. Ceux-ci alternent avec la vie réelle d'Aurélie (celle d'un récit à suspense qui m'a fait tourner les pages à toute vitesse) et les évolutions de son vécu par rapport à sa lecture. Auré, comme l'appelle son amie Llona, se sent grosse, elle est mal dans sa peau, stressée, harcelée par son chef, ce Monsieur Parfait et par sa collègue Catherine. Elle est en difficulté avec son fils Lucas, un ado accro des jeux vidéos et son mari, Vincent, peu disponible pour la vie familiale.



Aurélie devient accro à son livre (cela m'arrive aussi...). Elle décèle dans sa lecture des énigmes qu'elle cherche à résoudre, aidée en cela par sa collègue Llona et son copain Julien, un joueur de jeux vidéos adulé par Lucas. Ensemble ils vont décrypter des mystères dignes du Da Vinci Code. le tout est illustré de renvois à des sites internet tels que www.rondes.com ou www.loosers-anonymes.fr, par des jeux, des références musicales, des pages internet. On revisite la pyramide de Maslow et les stages de motivations, Aurélie et sa collègue étant inscrites d'office par l'exécrable Monsieur Parfait à un stage de paintball qui, on s'en doute, ne se déroule pas exactement comme prévu. Mais ce n'est pas si léger et caricatural que le style veut bien le laisser paraître. Ce sont de vraies et importantes réflexions philosophiques, entre autres l'art du doute, héritage de Descartes. le pouvoir immense contenu dans des pages reliées est mis en avant, il peut être de divertissement et/ou un puissant moyen d'émancipation.



Qu'on y pense, les livres ont été l'objet de toutes les répressions, victimes d'autodafés, interdits, brûlés sur la place publique, maintenant filtrés insidieusement par l'impératif de rentabilité et par la visibilité sur internet dont cette chronique représente un minuscule exemple, tentative destinée à mettre un peu en lumière un des nombreux livres importants qu'on ne retrouvera pas en tête de gondole dans nos librairies.



C'est un vrai coup de coeur, totalement inattendu, la preuve qu'on peut encore et toujours créer en dehors des modes, des genres... et des grandes maisons d'éditions. Un livre qui parle de nous, terriens déboussolés et esseulés de ce début de siècle. Un livre qui peut plaire aux plus jeunes, il parle d'eux et de leur vie (derrière un langage parlé se cache ici une langue riche et musicale). Il peut plaire aux moins jeunes qui voient l'évolution rapide du monde et cherchent à comprendre les options disponibles. Il peut plaire aux littéraires à la recherche d'une petite pause rafraîchissante, avec ce vent de jeunesse parcourant les pages. Il peut plaire à tous puisqu'il nous parle à nous tous, les yeux dans les yeux, essayant de trouver le vrai trésor, celui qui contient bien plus que des pièces d'or, d'actions montantes et autres reliques sacrées de l'homo oeconomicus. Il promet une lecture avec les yeux grands ouverts des enfants, trouvant avec les parents un monde adapté à leurs rêves. On peut lire dans les notes de l'auteur à la fin du livre : « Utopie ou dystopie, c'est à nous de choisir. L'une ou l'autre se réalisera forcément. Ferons-nous les bons choix ? »



Je n'ai pas été surpris de découvrir que Philippe Meisburger était diplômé d'une école d'audiovisuel tellement son style est visuel et rythmé. Il a l'art du montage qui tient le lecteur en haleine et fait en sorte de donner du sens au récit tout en nous donnant du bon temps. Loin d'une parole révélée, il prend constamment du recul au bénéfice d'une vision ouverte, inclusive et tournée vers l'avenir. le livre qui parle de toi est son second roman. Chapeau à l'artiste !



Avez-vous lu ce type de récit, interpellant directement le lecteur ? J'ai pensé à un autre livre formidable que vous connaissez peut-être : le monde de Sophie de Jostein Gaarder...



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Ma chronique complète avec composition photo personnelle et extraits de la riche bande originale du "Livre qui parle de toi" sur blog Bibliofeel ou page Facebook Clesbibliofeel. Lien direct ci-dessous :
Lien : https://clesbibliofeel.blog/..
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L'inaccessible étoile

L’inaccessible étoile – Philippe Meisburger** Masse critique nov 2023

lecture novembre 2023

En lisant la première page du livre je me dis que je ne fais pas partie des destinataires de la dédicace parce que le roman est adressé « à tous les inventeurs, les défricheurs...à tous ceux qui changent le monde en ringardisant celui d’avant, à tous ceux qui veulent que demain ne soit pas un autre hier », aux « inventeurs d’histoires ».

Pourquoi faut-il ringardiser le monde d’avant ? De quel monde d’avant parle l’auteur ? Quel hier ne doit pas revenir ? Je sens comme quelque chose de faussement novateur, mais je m’accroche à l’inaccessible étoile, la quête, magnifique poème de Jacques Brel, en me disant que ce sujet ne peut être que très beau et en plus une plume à découvrir.

L’histoire est belle, elle se passe dans une communauté d’oiseaux , les loriquets, où le petit Rainbow sort du lot par une curiosité débordante et une envie de déguster la vie qui va à l’encontre des principes des membres de la tribu, trop conservateurs, trop rigides à son goût. L’auteur nous présente Rainbow comme la joie de vivre, l’explorateur, le pionnier, et les siens tout son contraire. De là s’enchaînent discussions contradictoires, affrontements, déceptions jusqu’au bannissement du rebelle qui, fidèle à ses rêves, continue sa route vers l’inaccessible étoile. Une fable-allégorie où l’oiseau rencontre aussi l’homme, découverte pour l’un comme pour l’autre et, peut-être, apprivoisement.

La construction du roman est faite sur l’intransigeance, la dualité, l’opposition brutale entre le noir et le blanc, et quand je pense que les deux pourraient donner de si subtiles et beaux gris !

La narration se fait à la première personne du singulier, c’est le héros qui raconte sa vie et nous fait part, à nous lecteurs, de ses réflexions intimes qui reviennent en italique d’une manière trop récurrente, trop systématique, trop voulue philosophique, et qui ne font qu’une lourde monotonie « Nuage, nuage… rends-moi mes étoiles… j’ai besoin de mes belles étoiles... »p.19 « Et ça [voler] vous donne des sensations juste… wouah ! … c’est juste magique… franchement, une vie sans avoir volé au moins une fois en toute liberté, c’est une vie foutue en l’air !»p.27 Je trouve l’enthousiasme de Rainbow sèchement décrit, diminué par la langue, les mots fatigués n’arrivent pas à faire naître mon émotion, et puis Rainbow aurait pu s’appeler Arc-en-ciel plus en harmonie avec le français dans ses rythmes et vibrations. Le langage plutôt sec se veut autoritaire, langage petit qui se veut grand et plein d’enseignements, langage insignifiant qui se veut instructif « Mes yeux balaient ce décor idyllique découvrant avec délectation cet endroit fantastique,... quelles sensations ! Je vole… je vis »p.31

Des expressions de tous les jours, un peu dépourvues de souffle à force d’être trop utilisées à longueur de journée, et si ce n’était que ça, mais tout est décousu, chaque mot bute sur lui-même, chaque phrase se fait piéger entre ses deux pieds et tombe comme une pierre dans l’eau. Les réflexions de Rainbow ainsi que ses découvertes sont tantôt celle d’un enfant, tantôt celles d’un adulte intellectuel et philosophe « Je n’aurais jamais pensé que quelque chose d’aussi beau [cascade] puisse exister en notre bas monde… je m’octroie le plaisir ultime : laisser cette splendeur éblouir ma rétine » »p.30. Un enfant qui fait « wouah », ne « s’octroie » pas des plaisirs avec cette forme d’autorité ! De ce que je connais du langage des enfants.

L’idée est belle et fort intéressante, l’apprentissage à partir de l’enfance, pendant toute la vie, le rêve, sortir du lot, et la fin du roman encore plus intéressante, mais tout est appauvri par une langue et un style nullement soignés et des arguments faiblement étayés. Des phrases toute faites, des phrases « tendance » abondent et moi qui cherchais la création ! Le langage lance, à qui veut bien les attraper, des clichés prêts à se faire avaler.

Pas de dialogue enfant – parents, pas d’apprentissage à part les silences pesants, les brutalités verbales, pas d’explications, l’enfant apprend tout seul, il est enfant prodige et l’incompréhension des adultes le fait réfléchir en chef d’entreprise musclé « Je ne vois pas pourquoi… problème - Solution. CQFD ! »p.71

Rainbow, jeune fougueux sans maturité, est trop sûr de lui, impulsif, sans jugeote, sans stratégie, il fonce et en tire les conséquences, il apprend oui, mais pas vraiment, la solution radicale ne marche pas, il faut du chemin avant d’y arriver. Mais il n’est pas accompagné. Entre Rainbow et sa tribu l’intolérance est le dénominateur commun. La philosophie de Rainbow est, peut-être, juste, mais trop brute, comme le style, aucune poésie, aucun silence d’écoute et de respiration, aucune tendresse, aucun soin du langage.

Style et personnages vont de pair, une certaine superficialité en rythme accéléré. C’est la course tout le temps, un peu fatigant.

L’auteur s’attaque à quelques dogmes de notre société , mais ce qu’il propose comme réflexion et solution, ne sont pas, à mon avis, les très bonnes réponses. Entre accepter un quotidien sans espoir et tout révolutionner il y a une étape intermédiaire que l’auteur n’a pas l’air d’envisager.

Et les personnages, sans la moindre souplesse intellectuelle, sont bruts de décoffrage, un individualisme qui réagit brutalement, entre les trop conservateurs et les trop libéraux.

Une belle image dans le roman se veut être celle des plumes des oiseaux, en couleurs pour l’espoir, en gris terne quand l’espoir est parti. Mais, encore une fois, l’image manque de poésie et l’écriture sèche, répétitive fatigue par sa pauvreté.

Première personne du singulier, point de vue exclusif de Rainbow peut être un exercice de style, imaginer le regard que les oiseaux portent sur les humains, mais ici je le trouve assez bancal, dépourvu de tout soupçon d’humour, et quand il se veut drôle, pour moi c’est l’échec total. « Un mot me vient pour désigner cet objet : une jupe… C’est une femelle bipède et c’est là qu’elle porte ses œufs !… les femelles… leurs œufs sur la poitrine... »p.239

L’esprit éveillé, curieux et rebelle de Rainbow « Jamais ! Jamais je n’abandonnerai, tu m’entends ! »p.241, frise une caricature de pathétisme. Et la tristesse de ce que je retiens, est que les deux camps, Rainbow et les autres, se comprennent très mal, sont inflexibles dans leurs certitudes.

J’aime la réflexion sur l’humain et la nature, la destruction de l’humain, la résistance de la nature, le chemin de vie, l’apprentissage, l’individu contre la société, l’inventeur, le rêve, l’évolution d’une société avec ses fortes avancées et ses reculs dangereux, et Elatum, la grande étoile qui reste inaccessible. Dommage que l’écriture n’est pas à la hauteur. 

Pour tout dire, je fus grandement déçue.

Encore une expérience de lecture pour laquelle je remercie la Masse critique de Babelio et M+éditions.
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C'est arrivé en avril

Je m'attendais à autre chose. Qualifiable de roman "Young Adult", parfois même à la limite du Jeunesse dû à l'immaturité des protagonistes et à l'écriture un peu trop simple et familière, ce roman mêlant aventure, science fiction et romance se laisse lire avec un certain plaisir bien qu'un peu long par moment.
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L'inaccessible étoile



Quand Rainbow découvre une jolie cascade dans un paysage luxuriant de ce coin d'Australie où il est né, il ne se doute pas qu'il vit là ses meilleurs moments. Parce que chez les loriquets, s'amuser, ça va cinq minutes pour un enfant; après, il s'agit de trimer, aller chercher ses deux baies quotidiennes de l'autre côté du secteur gardé par les mygales, prendre soin de son nid et faire des œufs. Rainbow ne peut se contenter de cette vie terne et sans éclat, il est persuadé qu'il est possible d'améliorer le quotidien, peut-être même est-il possible de changer le monde. Il n'accepte pas les "parce que c'est comme ça" et les "on a toujours fait ça" et finit bien vite de se mettre à dos la masse de ses congénères. Pourra-t-il cependant transformer son destin?



Entre conte philosophique et allégorie de notre société en plein déclin, ce roman est très agréable à lire. C'est assez fou comme on parvient à s'attacher à Rainbow en quelques pages alors qu'éprouver de l'empathie pour un oiseau n'était pas gagné d'avance.

A travers l'histoire du jeune loriquet, Philippe Meisburger interroge le lecteur sur sa capacité et aussi sa volonté à s'affranchir de la masse pour construire un monde meilleur. On est ici bien loin du colibri qui fait sa part dans le conte améridien parce que dans ce récit, Rainbow est constamment dénigré, rejeté, voire violenté pour oser penser autrement. Il aimerait bien faire sa part, mais on ne lui en laisse jamais l'occasion car l'objectif collectif est surtout de ne rien changer et certainement pas de trouver un sens à la vie qu'ils considèrent vaine.



L'ensemble manque parfois un peu de subtilité et on voit très vite les messages que veut faire passer l'auteur. On est parfois aussi dans la caricature bien sûr, le genre appelle ce type de rupture franche. D'un côté une masse d'individus complètement abrutis, osons le dire, et dénué de toute réflexion, mené par un individu certainement plus intelligent qu'eux et qui les tient sous sa coupe pour asseoir son pouvoir qu'il veut immuable; bref, ce sont les méchants et les cons de l'histoire. De l'autre côté, bien entendu, le gentil: un individu tout seul, persuadé de pouvoir améliorer la situation, dont le crâne fourmille d'idées, qui est prêt à expérimenter des choses pour faire avancer et qui se fait taper dessus car il tente de susciter la réflexion chez ses congénères. Toute ressemblance avec les communautés humaines du 21e siècle n'est évidemment par fortuite et parfois, c'est un peu "gros".



Ca n'empêche pas cette lecture d'être porteuse de sens et de susciter la réflexion chez celui qui veut bien s'y attarder un peu.

Pourquoi d'ailleurs ne pas se lancer dans cette lecture avec de jeunes ados?

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C'est arrivé en avril

♠ « C'est arrivé en avril » - Philippe Meisburger ♠



Très attirée par le genre post-apocalyptique, j'ai immédiatement été intriguée par le résumé du premier livre de Philippe Meisburger et sa couverture aux couleurs chatoyantes a fini par me convaincre. Je remercie encore une fois l'auteur français pour l'envoi de ce service presse, pour sa confiance et pour m'avoir permis de découvrir son univers.

Au début du mois d'avril, plusieurs grandes villes américaines explosent, purement et simplement. Des attentats similaires surviennent également dans de nombreuses agglomérations du reste du monde. Le lendemain, tous les êtres humains et les animaux disparaissent. Seuls restent Vincent et Karine, qui ne se connaissaient même pas il y a encore quelques heures. Mus par une forte intuition, ils cheminent ensemble de New York vers l'Arizona, où ils espèrent trouver des réponses à leurs questions.

ATTENTION SPOILER :

Grâce à sa structure composée de cinq parties et cent-vingt chapitres, ce récit évolue toujours plus loin vers des révélations finales fracassantes. Les personnages, attachants au possible, se transforment également pour aboutir à une meilleure version d'eux-même, plus douce pour Vincent et plus forte pour Karine. Le lecteur suit leurs péripéties via des indications spatio-temporelles absolument bien détaillées, lui permettant même de les suivre à la trace via Google Maps. Cela ajoute une touche de réalisme et de ludisme tout en incluant le lecteur à l'histoire. J'ai également beaucoup apprécié les incursions de science-fiction dans ce monde post-apocalyptique plutôt terre-à-terre. Enfin, ce récit est mené tambour battant par son auteur, qui multiplie les retournements de situation, si bien que le lecteur ne sait jamais à qui se fier ou à quoi s'en tenir. J'ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman, un peu modéré en raison des soucis de cohérence et des erreurs orthographiques (assez vite oubliées).

Un excellent roman à découvrir au plus vite!!!



Pour plus d'informations et de chroniques :


Lien : https://www.shanaslibrary.co..
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Le livre qui parle de toi

​Quand l’auteur m’a proposé de découvrir son ouvrage, j’ai tout de suite été emballée par la quatrième de couverture. L’idée qu’un personnage reçoive un livre qui parle de lui m’a tout de suite plu et j’ai eu envie de savoir ce qui allait se passer et comment il avait construit son récit. C’est donc avec une grande curiosité que j’ai entamé ma lecture, une lecture qui s’est avérée passionnante et plus qu’originale !



Dans cet ouvrage, nous faisons la connaissance d’Aurélie, une mère et une épouse qui n’est pas très épanouie dans sa vie, comme si elle courrait après la vie parfaite qu’elle envie à d’autres collègues. Mais avec cela, elle semble s’être perdue sur son chemin et ne plus savoir exactement qui elle est et ce qu’elle veut, essayant de devenir ce que les autres attendent qu’elle soit, sans réellement y parvenir.



Aussi, quand elle rentre un jour chez elle et qu’elle trouve un étrange livre qui l’attend, elle ne se doute pas un instant que c’est sa vie qui va totalement basculer. Pourquoi ? Car cet ouvrage n’est pas n’importe quel livre, c’est un livre qui s’adresse directement à elle et qui est bien décidé à l’aider à se libérer et à changer. Aurélie n’attendant que cela, elle va se lancer sur cette étrange route en suivant les conseils de cet ouvrage pas comme les autres. Où tout cela va-t-il la mener ?



J’ai vraiment adoré l’histoire que nous propose l’auteur. Comme le livre s’adresse directement à Aurélie et que nous le lisons en même temps qu’elle, nous avons l’impression qu’il s’adresse aussi directement à nous. Aussi, les conseils qu’il lui donne ne nous laissent pas indifférents et nous éveillent en même temps qu’ils ont un impact sur Aurélie.



A côté de cela, nous allons découvrir un peu plus sa famille et l’engrenage dans lequel elle s’est enfermée et c’est touchant de les voir essayer de s’en sortir, sans trop savoir comment s’y prendre. Je dois dire que j’ai adoré suivre le parcours d’Aurélie et découvrir comment son évolution va avoir un impact sur tout son système et sur ceux qui l’entourent.



Sans compter que l’auteur nous offre un final totalement inattendu et très original, de quoi nous surprendre et réaliser à quel point le fil rouge qu’il a construit est incroyable et tellement bien pensé ! Je suis admirative et j’ai été vraiment emportée par cet ouvrage qui m’a fait sortir de mon train-train quotidien et qui n’a fait que nourrir davantage une partie de mes propres réflexions.



En bref, entre une histoire très originale et palpitante et des personnages touchants et que nous avons envie de suivre, ce roman réunit tous les éléments pour passionner les lecteurs. Alors n’attendez pas avant de plonger dans cet ouvrage !
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C'est arrivé en avril

Voilà un roman de Science-fiction post-apocalyptique très intense. J’ai passé un excellent moment aux côtés des protagonistes. Et malgré un nombre de pages plutôt conséquent, je ne m’y suis pas ennuyée une seconde.



Dès le départ, on se demande ce qui se passe, on échafaude des théories qui sont mises à mal par certaines découvertes. Avec un style immersif et addictif, l’auteur joue avec nous et avec nos hypothèses. Avec nos sympathies aussi. Au gré des réflexions des protagonistes, on se met à douter de bien des personnages pour les trouver très sympathiques le paragraphe d’après ou, au contraire les détester.



Du coup, avec toutes ces pistes, tous ces ascenseurs émotionnels et intellectuels, on ne sait plus où se situe la vérité. J’avoue que, passé la moitié du roman, j’ai commencé à m’inquiéter. J’avais peur, qu’après avoir beaucoup aimé le déroulé de l’histoire, je me retrouve avec une fin qui détruise tout le bien que j’en pensais.



Là aussi, l’auteur m’a très agréablement surprise. La fin est bien à la hauteur du roman. Elle ouvre bien des pistes de réflexion et de remise en question de la nature humaine.



L’auteur sait mélanger la fiction avec la vérité et, tout au long du roman, nous avons droit à des notes qui confirment certaines informations énoncées. Cela donne étonnamment plus de poids et de réalisme à l’ensemble.



Le roman avance parfois à une allure folle avec un suspens intense. Les chapitres sont courts, ce qui accélère encore l’action. On se retrouve facilement à s’attacher aux protagonistes et à suivre leurs aventures avec avidité.
Lien : https://labibliothequedallys..
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C'est arrivé en avril

« C’est arrivé en avril » de Philippe Meisburger – Editions Librinova est un livre assez original.

Découvrez dans ce livre une histoire d’amour, un road trip à travers les Etats-Unis et bien d’autres choses dans un cadre apocalyptique…

Le suspense est à son comble, et c’est ce qui fait le point fort de ce livre. Cependant, j’ai eu un peu de mal avec les personnages et c’est aussi une lecture que je conseille plutôt aux adolescents.

Malgré cela, c’est un roman qui vaut la peine d’être lu et surtout pour les amateurs de littérature jeunesse et de science-fiction.

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C'est arrivé en avril

Le résumé était déjà bien alléchant et donnait bien envie de découvrir ce roman, mais le lecteur est bien loin d'imaginer toutes les idées proposées par l'auteur dans cette ​oeuvre étonnante et détonante qui commence sur un air de fin du monde. Dès le départ, nous sommes emportés dans un récit surprenant où il est difficile de savoir à quoi s'attendre. Cela lance une enquête intéressante et nous donne envie d'en apprendre toujours plus.



Alors que des villes sont rayées de la carte les unes après les autres, sans explication et de façon complètement inattendue, deux jeunes gens vont se retrouver confrontés à cette fin du monde aussi incroyable qu'inexpliquée. Sont-ils les deux derniers humains sur Terre? Que se passe-t-il exactement? Qui est derrière tout cela? Tant de questions qui restent en suspens pendant un bon moment... Et dont les réponses pourraient bien vous surprendre.



Si au départ l'action est omniprésente avec la disparition des villes, le rythme se ralentit fortement quand Vincent et Karine partent sur les routes, isolés dans ce monde dévasté. L'histoire devient un peu lente à ce moment-là et manque un peu de rebondissements à mon goût, même si les suivre au quotidien reste intéressant. Heureusement, le rythme reprend par la suite, pour ne plus s'arrêter avant la fin du roman.



J'ai bien aimé les personnages, même si je les ai trouvés un peu immatures par moment dans leurs réflexions ou leurs actions, ce qui pouvait être un brin agaçant. Suivre leur évolution est intéressant et nous donne envie d'en apprendre toujours, d'autant plus que leur relation est vraiment belle. Quant au fil rouge, il nous emmène vers un final haut en couleur et qui clôture ce roman de façon originale et inattendue.



En bref, ce roman aura su me surprendre en nous proposant des révélations inattendues et originales. Si une certaine lenteur dans l'évolution de l'intrigue est à noter sur une partie de l'histoire, le reste est à la hauteur et nous donne envie d'en apprendre toujours plus.
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C'est arrivé en avril

***** Une belle découverte. Une histoire que je n'oublierai pas.

Vincent est un jeune ophtalmo, Karine est aveugle. Ils tombent amoureux alors que le monde subit des attaques d'une ampleur inégalée. Celles-ci vont les entraîner dans une course poursuite contre la montre à travers l'Arizona. Ce qu'ils vont découvrir va changer leur vie. Idée très originale à laquelle l'auteur nous fait adhérer dès le début facilement. Une imagination fantastique qui nous mène par le bout du nez, sans nous laisser le temps de réfléchir. L'humanité est face à un immense danger. J'ai apprécié ce rythme soutenu. Pas le moindre temps mort. L'auteur est très habile. Il maîtrise parfaitement le suspens, ne laisse aucun répit et nous offre une fin extraordinaire : le bouquet final. Roman mêlant science-fiction, romance et action. Je l'ai lu d'une traite ! On entre dans la science-fiction progressivement. Auteur dont je suivrai les prochaines publications.
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L'inaccessible étoile

Un grand merci à M+ éditions pour m'avoir permis de lire cet énorme coup de cœur, au départ je ne m'attendais pas à ce que les personnages soient des oiseaux, mais avec eux et leur histoire l'auteur m'a conquit, je ne pouvais plus lâcher le livre tellement j'étais ancré dans l'histoire.



L'histoire se déroule en pleine forêt tropicale, on y retrouve Rainbow, un jeune oiseau qui pense que la vie n'est faite que de bonheur. Sauf qu'un beau jour ces parents ne veulent plus de lui, il est assez grand pour se débrouiller tout seul, aller chercher sa ration quotidienne de nourriture, et renoncer au bonheur. Sauf qu'il fait tout de travers et on lui reproche. Il tente de mettre au péril de sa tribu un stratagème pour allez loin pour faire les tâches, et sa tribu lui en veux quitte à le tuer. 



Si vous aimez vous retrouver à travers ce livre dans la peau d'un oiseau, le suspens, les rebondissements je ne peux que vous recommander ce livre.
Lien : https://myreadbooks.over-blo..
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L'inaccessible étoile

Les étoiles brillent dans le ciel, l’odeur de la forêt emplit nos narines, et le gazouillement d’un petit être attire notre attention. Un oisillon admire les étoiles de ses petits yeux, mais que se passe-t-il dans son esprit à ce moment-là ? À quoi pense-t-il ?



Rainbow est un oisillon qui vient de naître et qui se pose déjà diverses questions dès son jeune âge. C’est un grand rêveur avec une imagination débordante, qui rêve de rejoindre ses étoiles adorées. Dès qu’il fut prêt, ses ailes se déployèrent et il découvrit un endroit magique qu’il n’aura pas la moindre envie de quitter, mais la réalité de son monde est toute autre et les rêves ne sont… que des rêves. La vie est semée d’embûches et n’est jamais toute rose. Il faut se nourrir à tout prix, quitte à perdre la joie de vivre.



L’auteur nous conte ici une histoire atypique puisque nous sommes dans l’esprit de Rainbow, un oiseau, ce qui est relativement rare dans les ouvrages pour adulte. Ne prenez pas peur, ici, il ne s’agit pas d’un gentil conte pour enfants, mais d’une histoire qui laisse à réfléchir et se poser autant de questions que le jeune Rainbow s’en pose. Ici, on réfléchit sur notre comportement vis-à-vis de la faune et de la flore et surtout on se rend compte de ce que nous faisons subir à cette planète et à ses animaux à cause de la surpopulation, de notre besoin en eau, en bois, en papier, bref à notre surconsommation. Que restera-t-il de certains animaux dans quelques années à part des souvenirs et un nom ?



La plume de l’auteur est entraînante, douce malgré la dureté de certains passages. L’aventure nous tend les ailes et nous nous y engouffrons auprès d’un Rainbow haut en couleur et en rêves. J’ai beaucoup aimé cette histoire. Je me suis sentie voler auprès de lui. Et cette fin, à laquelle je ne m’attendais pas, m’a beaucoup ému.

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Le livre qui parle de toi

J'ai beaucoup aimé ce roman assez particulier, entre histoire romancée et développement personnel qui peut nous faire réfléchir.

L'histoire d'Aurélie qui se retrouve avec un livre "Le livre qui parle de toi", qui va indirectement lui faire mener une enquête qui la mènera... là où elle devait arriver. On fait connaissance avec son mari Vincent et leur enfant Lucas, sa collègue sympa Ilona et la peste Catherine, on fait un saut dans ses souvenirs d'enfance..

Il est super bien ficelé et nous amène où on ne se serait pas douté un instant.. et Aurélie non plus d'ailleurs !



Je le recommande plutôt deux fois qu'une, vraiment !

On sent bien que c'est un alsacien qui l'a écrit, il y a deux "expressions" bien alsaciennes dans ce roman, à savoir "comme dit" et le "ou bien ?" en fin de phrase. Je suis une vosgienne arrivée en Alsace depuis 8 ans mais j'ai presque entendu son accent !



Ce roman sort le 29 septembre 2022.
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L'inaccessible étoile

Un roman dont le héros est un oiseau, quelle drôle d'idée à priori !

Pourtant d'emblée, on se prend d'affection pour cet oisillon qui vient

de naître, et qui regarde la vie avec la candeur de ses yeux d'enfants.

Mais pour lui aussi, ses tendres débuts n'auront qu'un temps. Très vite

viendra l'âge de se battre... ou d'innover. Or c'est la seconde voix

qu'emprunte Rainbow. Seul problème : il est bien le seul à croire qu'un

autre monde est possible, et s'il est bien une chose qu'il n'a pas

comprise, c'est que l'on n'a jamais raison contre la masse... la

charmante histoire d'oiseaux qui pouvait initialement ressembler à un

gentil conte pour enfants prend alors une tournure sombre, violente, à

l'image du sort que la vie réserve aux visionnaires, et à tous ceux qui

refusent de tourner le dos à leurs rêves.

Bref, sous prétexte de parler d'oiseaux, ce roman parle d'une autre

volière piaillante qu'est notre humanité, qui est capable du meilleur

comme du pire, même si c'est dans le pire qu'elle est bien souvent la

meilleure. Porté par une écriture très visuelle, dont la lecture

rappelle l'esthétique et la rythmique des films Pixar, ce roman bourré

de rebondissements est une sorte de fable de La Fontaine revisitée par

la pop culture. Un roman poignant, abordant des thèmes plus que jamais

d'actualité. Une réussite !
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