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Critiques de Philippe Meyer (45)
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Paris la grande

Ses chroniques à France Inter m'ont fait connaitre Philippe Meyer.

J'apprécie son art de manier les paradoxes dans une langue soutenue.

Ses chroniques sur Paris sont dans le même ton. Avec l'écrit, le son est perdu, ( mais j'imagine la voix) , mais il est possible de mieux apprécier la richesse du vocabulaire même s'il faut prendre sa respiration pour lire une phrase de bout en bout. Les paradoxes qu'il met en valeur dans ces chroniques, sont étayés par des situations qu'il a vécu , et que néo-Parisien que je suis, vit aussi. Philippe Meyer a eu assez de recul pour juxtaposer ces paradoxes avec humour et sans méchanceté.
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Chroniques matutinales

Pendant plusieurs années, j'ai, chaque fois que j'ai pu, écouté à la radio la chronique de Philippe Meyer.

Et déjà à cette époque, outre le plaisir que je prenais à apprécier le texte, sa finesse et son humour, je rêvais de pouvoir un jour m'exprimer comme ce chroniqueur, dans un Français recherché, avec un vocabulaire choisi et un peu rare. De plus son aisance et sa diction donnaient à l'ensemble un air de petit bijou de culture.

Je n'ai jamais réussi à acquérir la même éloquence, cependant il reste ce type de recueil, et en relisant ces textes, j'entends le ton particulier de ces chroniques.

C'est donc un livre plein de moments de plaisir,que l'on peut ouvrir au hasard, d'autant que la plupart de ces chroniques sont toujours d'actualité..
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Le Communisme est-il soluble dans l'alcool ?

Quoi de mieux que d'analyser un système par ses histoires drôles, quand on sait qu'elles peuvent mener en camp de déportation pour « propagande antisoviétique », « non-dénonciation de propagande antisoviétique » ou « avoir souri de manière antisoviétique en écoutant une anecdote » ? Chacune à leur manière, elles témoignent que les ouvriers, désabusés, voire désespérés, n'étaient plus dupes des promesses grandioses et des espoirs de bonheur et d'égalité que leur assuraient leurs dirigeants.



Même si certaines références m'ont échappées, ce petit recueil se révèle finalement aussi éclairant qu'un long cours d'histoire.
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Eaux-fortes

Chacun en prend pour son grade. Pas de jaloux.

Le procès fait à Mitterrand est magistral, inattaquable. Quant au portrait sans concession de Balladur, il fera taire toute critique quant au fait que l'auteur puisse être partisan d'untel ou d'un autre. Il est simplement clairvoyant, intraitable, nous montrant la perfidie de nos dirigeants.

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Paris la grande

Mammifère omnivore en même temps que chroniqueur matutinal sur France Inter (le futur à de l'avenir...) Philippe Meyer chausse les chaussures de ville après avoir chaussé celles de "son pays lui même... "...



Il en résulte la promenade d'un amoureux de la ville lumière qui nous livre au hasard des rues son enthousiame et/ou son indignation... Et tout ça dans le style si particulier qu'on lui connaît : élégant tout en restant incisif.



"En parcourant les étapes et en rédigeant les chapitres de "Dans mon pays lui-même...", je savais que mon tour de France ne serait pas bouclé si je ne " montais " pas à Paris", nous dit Philippe Meyer... C'est fait !
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Eaux-fortes

Paru en 1995, ce petit ouvrage est un carnet de croquis. Tous les acteurs importants de la vie politique de ces dernières années sont présents.

Réalisés sans concessions, mais sans vulgarités, ni attaques personnelles, ces portraits sont des analyses assez fouillées de chaque personnage, de ce qu'il représente et de ce qu'au final il est vraiment.

Intelligemment construite, révélant une connaissance profonde du fait politique, chaque chronique se révèle comme un vrai travail érudit de journaliste, reprenant à chaque fois, certains aspects un peu oubliés mais significatifs de la personnalité de chaque invité.

François Mitterand, Valéry Giscard d'Estaing, Michel Rocard, Edouard Balladur, Jacques Delors, Jacques Chirac, Charles Pasqua, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, Martine Aubry, Alain Juppé, François Bayrou et Jean-François Deniau sont les noms qui composent le choix de l'auteur. Le propos de Philippe Meyer n'est plus de faire rire. L'humoriste est redevenu le journaliste et ce recueil, qui n'a pas pris une ride, est une judicieuse manière de mieux appréhender la vie politique de cette période.
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Chroniques matutinales

Un bol de café avec un tout petit peu de lait, deux tartines d'une baguette bien fraîche, quelques cuillères de confiture de châtaigne, une chronique ou deux de Philippe Meyer et tous les ingrédients d'un bon réveil "matutinal" sont réunis.

Entre 1989 et 2000, Philippe Meyer nous réveillait, quotidiennement sur France-Inter, avec une petite chronique amusante, étonnante, ironique et parfois plus lourde de sens qu'elle n'y paraissait.

Heureux habitants des départements français et des pays francophones circumvoisins ou plus éloignés qui tiennent, en mains, le cinquième recueil de ces petits textes, car leur auteur va leur parler du Monde, de tout et de rien, de petites choses et de grands évènements.

Mais attention, il s'agit de sourire, d'être amusé ou étonné et l'auteur, avec grand talent, use, pour ce faire, d'un style très classique, d'un bon vocabulaire, parfois choisi. Il n'usera jamais d'expédients tels que la provocation , la vulgarité ou l'attaque personnelle. Un bon réveil "matutinal" en dépend.

Parfois, on sent comme l'ombre de Pierre Desproges qui viendrait souffler à l'auteur de ces petites chroniques quelques phrases vite envolées.
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Portraits acides et autres pensées édifiantes

« Portraits acides et autres pensées édifiantes ».

En fait, un recueil d’aphorismes, pensées et chroniques sur des sujets aussi divers et variés que Philippe Meyer, lui-même, « la société universelle et de ses gens », « le politique », « télévision, médias et presse », « le spectacle, les arts, les lettres et ce qui y ressemble »…



Philippe Meyer à la dent dure…surtout quand il croque des personnalités politiques, de la radio, de la télé, du spectacle… Bref de tout ce qui communique, au sens large.

Un recueil un peu vachard où tout le monde en prend pour son grade. Et comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même… Il ne s’épargne pas non plus.

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Paris la grande

C'est une sorte de conclusion à son ouvrage "Dans mon pays lui-même" que Philippe Meyer nous livre avec "Paris la grande".

Il clôt le récit de ce tour de France en "montant à la capitale".

La saison qui convient le mieux pour découvrir Paris est, pour quantité de raisons que l'auteur nous expose avec une rigueur presque scientifique, une cinquième saison que seule Paris connaît. On la reconnaît à une myriade de signes mineurs et insolites que l'auteur va essayer de nous montrer dans son livre enjoué, talentueux, original et érudit.

Philippe Meyer, originaire de l'Aveyron et élevé à Versailles, nous emmène dans la découverte du Paris qu'il connaît, que ses ancêtres, improprement appelés "auvergnats" ont forgé. Il ne parlera pas ou très peu d'architectures, de lieux et d'Histoire, c'est de la vie de Paris qu'il veut nous entretenir, de l'humanité qui en fait son essence et sa particularité.

C'est donc au final, moins une histoire de Paris qu'un bulletin d'humeur de cette grande ville provinciale devenue "parisienne" presque par hasard.
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Eaux-fortes

En 1992, Philippe Meyer nous gratifiait, avec "Pointes sèches" d'une galerie de portraits sous formes d’apostrophes destinées à être prononcées devant leur "cible". Il en résultait une trentaine de textes à l'ironie douce amère.



Avec "Eaux-fortes", Philippe Meyer récidive avec une douzaine de portraits sous forme de petits essais. Bien sûr, trois ans plus tard on retrouve pour partie les mêmes cibles - le microcosme politique ne se renouvelle pas aussi vite qu'on pourrait le souhaiter...



Bref, une belle galerie de portraits où l'on retrouve pêle-mêle "Mitterrand, le masque de cire", "Giscard où l'ensoimêmisé", "Ségolène Royal où les appétits de Mme Flocon", Sarkosy où l'honnête Iago"...

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Eaux-fortes

Pendant des années je me suis régalée à écouter sa chronique matinale sur France-Inter « Nous vivons une époque moderne. » dont la chute d'ailleurs en était le titre, chaque matin avant d'aller au turbin, cette écoute me donnait une jouissante gaieté et de l'entrain pour la journée.

Ici, il trempe encore sa plume dans l'acide, car n'oublions pas que l'eau-forte est un procédé de gravure à l'aide d'un mordant chimique, pour nous dresser les portraits de nos politiques dont certains font encore l'actualité aujourd'hui. Mais, chroniqueur brillant ce n'est jamais pour les dissoudre mais pour nous faire partager le regard lucide qu'il porte sur notre temps.
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Le Communisme est-il soluble dans l'alcool ?

C'est un procédé inattendu mais original que de tenter de définir une société par les blagues qu'elle véhicule.

Les deux auteurs de ce fascicule ont, en 1978, recueilli auprès d'exilés russes, de dissidents et d'étrangers connaissant bien la Russie soviétique, toutes les blagues et plaisanteries qu'ils ont jugées significatives de l'état de ce grand pays emmené par le soviet suprême vers un avenir fait de bonheur et de planification.

Il faut, aujourd'hui, bien sûr se projeter trente ans en arrière pour savourer dans un premier temps cet humour souvent dérisoire et désespéré. Mais passé ce moment et que le sourire s'efface, l'ensemble forme autant un réquisitoire contre un régime oppressif qu'un plaidoyer magnifique pour la liberté que le peuple russe attendait avec une impatience craintive.
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Heureux habitants de l'Aveyron et des autre..

Heureux habitants de l'Aveyron savez-vous ce qui est la préoccupation principale des français en ce mois de septembre 1990 ?

Heureux habitants des Deux-Sèvres, c'est aujourd'hui la rentrée scolaire et il serait prudent de faire un mot pour que votre enfant soit déjà dispensé de sport....

Heureux habitants du Bas-Rhin, l'auteur va vous parler d'une cinquième saison, qui n'existe qu'à Paris. Très courte, elle se reconnaît à quelques dizaines de petits signes insolites....

Heureux habitants du Pas-de-Calais qui aime le préfet et à quoi sert-il ?..

Heureux habitants du Morbihan le dernier loup de Corrèze s'est jeté du haut du rocher de Ventadour, au pied du château, la légende locale aime à dire que ce saut funeste pourrait bien avoir été un suicide. Quoi qu'il en soit on n'entendit plus parler de loup dans le département jusqu'en 1967 où un homme politique promis à un grand avenir déboula dans la circonscription d'Ussel, sur des terres où paissaient en toute quiétude de vieux socialistes à l'engrais et quelques radicaux que la lutte des classes ne préoccupait guère plus que l'excès de cholestérol....

Ce petit ouvrage réjouissant est le premier recueil des transcriptions écrites des chroniques que Philippe Meyer a offert durant plus de dix ans aux auditeurs de France-Inter pour que leur réveil soit vraiment "matutinal".

Ces petites chroniques, dédiées à Hélène, Marie et Perrine Desproges, sont curieuses, elles s'intéressent aux petites choses comme aux grands événements. Elles sont souvent drôles, parfois ironiques, toujours respectueuses et Philippe Meyer y déploie un talent, sans cesse renouvelé.

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Pointes sèches

Philippe Meyer, mammifère omnivore… telle était en son temps, la façon de l’auteur de signer ses chroniques sur France-Inter. Il y présente actuellement une émission sur la chanson et dirige un débat économiquo-politique le dimanche matin sur France culture.



En 1992, il sort ce recueil de portraits écrit majoritairement pour la radio et prononcés pour la plupart en présence des intéressés(es)…

Une trentaine de chroniques agrémentées de photos où l’on retrouve Mitterand, Giscard, Barre, Cresson, Léotard, Fabius, Balladur… et bien d’autres, vivants ou disparus.



C’est un exercice particulier et difficile dans lequel Philippe Meyer excelle, celui du portrait court : il faut du doigté pour ne pas tomber dans la caricature et dégager la « substantifique moelle » du personnage croqué. Il faut de la finesse dans la plume pour lui garder une « bienveillante férocité » ; et l’auteur ne manque ni de l’un ni de l’autre…

Comme Cyrano de Bergerac, Philippe Meyer a la pointe élégante et juste. Du début à la fin de l’envoi, il touche.

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Dans mon pays lui-même--

Philippe Meyer, mammifère omnivore… et chroniqueur matutinal sur France-Inter.

« Dans mon pays lui-même… », une idée qui a germé autour d’un tablier de sapeur, dans un restaurant lyonnais, entre l’auteur et Françoise Verny. Il y était notamment décidé du récit d’un tour en France, plus que celui d’un tour de France.

On verra Philippe Meyer poser ses bagages à Saint-Flour, à Ouessant, à Sète, en Corse, au Havre… à l’ENA !



Un tour en France qui lui permettra d’admirer la diversité et la beauté des paysages et des gens rencontrés tout en gardant ses distances avec les systèmes qui les administrent…

Un récit porté par un style d’une précision diabolique et sans concession… Un régal !





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Nous vivons une époque moderne

Nous vivons une époque moderne, certes,et heureux sont les habitants des départements français et des contrées francophones circumvoisines ou plus éloignées car il vont pouvoir, enfin, connaître les raisons de la métamorphose de l'auteur en humoriste.

Il est nécessaire de signaler, que cette révélation ne s'accompagne, en aucune manière, d'un supplément de prix et qu'on la doit à toutes les mères de famille inquisitrices, à toutes les jeunes filles indiscrètes et à tous les jeunes gens impécunieux qui ont, sans relâche, pressé l'auteur de cette question fondamentale : Pourquoi ?

C'était vers 11 H10...Mais je n'en dirai pas plus afin de vous conserver intact tout le plaisir de découvrir ce recueil de chroniques proférées quotidiennement au réveil sur France-Inter et ce avec grand talent.

Je vous souhaite le bonjour !

Nous vivons une époque moderne.
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Chroniques, tome 1 : Le progrès fait rage

Les chroniques matutinales de Philippe Meyer ont longtemps égayé mes matinées, je les attendais avec impatience et en faisais mes délices ! Philippe Meyer a le chic pour mettre le doigt sur le français technique, traduit, les travers des êtres humains, des sujets divers et variés, le tout avec un humour distant et un vocabulaire qui m'enchante.

En relisant ses chroniques écrites, j'entendais sa voix dans ma tête, sa belle voix grave, profonde et malicieuse qui passe si bien à la radio.
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Paris la grande

Le journaliste Philippe Meyer nous clame son amour pour Paris, son histoire, son architecture, ses habitudes, ses quartiers, bistrots et pour...les Parisiens...à l'ancienne, leur gouaille, leur fraîcheur, leur mauvaise et bonne humeur, leur mauvaise foi.

Ce portrait humoristique de Paris et des Parisiens est aussi un violent réquisitoire de l'évolution architecturale et surtout sociologique de la capitale, conséquence selon lui d'une politique voulue en haut lieu. Récit drôle et nostalgique d'une ville qui n'est plus ce qu'elle était
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Le Communisme est-il soluble dans l'alcool ?

Efficacité garantie.
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Les progrès du progrès

Heureux habitants de la Manche et des autres départements français, l'auteur de ce plaisant recueil vous apprend la naissance du stage "touristico-pédagogique". Ce dernier propose aux lycéens de terminale d'aller passer une demi-journée avec un professionnel du métier qui les tente.

Philippe Meyer, on s'en doute, ne manquera pas de nous faire sourire avec cette chronique tirée du sixième recueil des transcriptions écrites des bulletins d'humeur qu'il eût livré sur France-Inter, chaque matin, de l'an 1989 jusqu'au fatidique an 2000.

Nous vivons désormais une époque moderne.

Et heureux habitants du Morbihan et des autres départements français, sachez que l'homme s'affirme chaque jour comme le roi des animaux. Car, non seulement aucun autre mammifère n'a eu l'idée de créer des supermarchés, sans lesquels l'ennui serait roi le samedi après-midi, mais l'homme vient d'inventer, lui, le caddie interactif à écran cathodique.

Nous vivons décidément une époque moderne.

Philippe Meyer vous souhaite le bonjour.
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