Dalbert sourit.
– Je sais. Mais, c’était plus fort que moi. Je lui en piquais autant que je pouvais. Ça me tuait de voir tous ces livres étalés partou dans votre baraque. Ta mère aussi, d’ailleurs !
Fjord se souvient des engueulades quotidiennes à ce sujet quand il était enfant. Sa mère sortant son père de son bureau et lui montrant les nouveaux tas qui s’amoncelaient un peu partout.
– C’est quoi ça ? lui demandait-elle.
Voulant faire bonne figure, il en prenait un ou deux sous le bras pour les rapporter dans sa pièce. Le reste, il le laissait. Et sa mère oubliait.