D'abord l'ouïe. Une vague qui vient s'écraser sur la grève.
Ensuite, l'odorat. L'odeur d'iode qui flotte dans l'air comme une flagrance invisible mais bien présente.
Et puis, le toucher. Le contact du sable sur ses mains.
Enfin, la vue. Les contours de l'inconnue dans la nuit d'encre, comme éternelle dans sa posture d'attente.
Elle n'a pas le visage carnassier d'un squelette armé d'une faux.