AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Philippe Pascot (64)


Une fois de plus, cela démontre que la gestion humaine tient de moins en moins compte de l'individu mais de plus en plus d'un tableau Word Excel où les chiffres tiennent lieu de références à la bonne gestion des populations. Cela démontre que l'intérêt de quelques-uns est plus important que l'intérêt général, et une fois de plus, que les économies sont faites en priorité sur le dos des petits, des plus faibles, sur ceux dont on sait qu'il leur sera difficile de se défendre car déjà tellement occupés à essayer de survivre.
Commenter  J’apprécie          10
Pour réduire le chômage, c'est simple : vous n'aidez pas les chômeurs à trouver du travail (trop compliqué et pas rentable) mais vous les supprimez des registres (plus simple et plus pratique). Vous les pousser à accepter n'importe quel job parce qu'il faut bien nourrir sa famille. Des boulots qui seront de plus en plus mal payés, parce que de moins en moins bien protégés (le Code du travail est cassé...) et donc par voie de conséquence, « je la boucle car j’ai besoin de bosser ». Et, miracle de la communication, vous avez l’assurance que globalement, de l'extérieur et sur le papier, cela ira mieux économiquement pour le pays, ce que s'empresseront de relayer tous les médias. Grâce à cette politique forte et bénéfique, tous les voyants socio-économiques de France vont bientôt repasser dans le vert.
Comme, en plus, les remboursements de la sécurité sociale vont aussi se réduire comme peau de chagrin et que les mutuelles seront pus en plus chères, les gens iront de moins en moins se faire soigner pour ne pas perdre leur maigre job et parce que cela est trop onéreux. La sécurité sociale et les caisses de maladie iront de mieux en mieux. C'est comme pour l'assurance chômage : faute de clients, pas de dépense. Et qui dit, pas de dépense, dit pas de déficit. Et qui dit pas de déficit dit une économie au beau fixe.
Page 201
Commenter  J’apprécie          10
Parce qu'en plus je suis vraiment désolé, mais de l'argent pour les retraites il y en a. Quand je pense à l'automatisation de l’outil de production qui est à l'œuvre dans tous les domaines, aux machines qui prennent le travail des salariés et ne paient aucune charge sociale, je me dis qu'il y a là de belles pistes pour récupérer l’argent nécessaire au paiement des retraites. Ah pardon, j'oubliais! Qu’est-ce que je fais des profits pour quelques-uns de plus (... en plus gigantesques) engendrés par ces machines? Eh bien on fait un peu moins de bénéfices et ON PARTAGE!
Et ce pour deux simples et bonnes raisons que les amasseurs de profits outranciers devraient juste comprendre :
la première, c'est que nous mourrons tous et que tu auras beau remplir ton cercueil d'or, cela ne te servira pas à grand-chose, là où l'on va.
La deuxième, c’est qu'à force de ne pas redistribuer et d'appauvrir le reste du peuple, celui-ci finira par ne plus rien pouvoir acheter du tout et alors le système s'effondrera de lui-même, comme le château de cartes qu'il est. Tout l'argent, les trésors amassés ne vaudront plus rien.
Ce sont les pauvres qui font les riches, si tant est qu'on leur laisse a possibilité, un brin cynique, « d'au moins » rester pauvres. Mais ne suis pas sûr que nos gouvernants actuels s'en rendent bien compte.
Page 47
Commenter  J’apprécie          10
Il faut bien comprendre que, de plus en plus, nous ne sommes que des clients potentiels sur le dos desquels vivent un petit nombre de nababs politiques ou économiques qui n'ont d'autre but que de continuer le plus tranquillement possible à vivre. Et pour ce faire, ils ont besoin de clients serviles et dociles à souhait.
Commenter  J’apprécie          10
La meilleur des abstentions aujourd’hui, c’est le vote blanc (ou nul)
Nous sommes dans un monde de plus en plus médiatique, qui succombe souvent à l’émotionnel. Une des règles du judo, c’est de se servir de la force de l’adversaire. Nous pouvons chacun et tous à la fois inverser la représentativité d’un élu dont nous ne voulons pas en nous servant du système et non en le rejetant. Il suffit que dans l’urne il y ait en nombre plus de bulletins blancs ou nuls que ceux en faveur des deux candidats (peste ou choléra souvent) que l’on nous impose maintenant quasi systématiquement au deuxième tour des élections
Exemple : un électeur pour le candidat, sept ou huit électeurs (on peut rêver) qui votent blanc ou nul. Un joli graphisme en perspective pour les journaux télévisés. Alors oui, ce candidat sera élu légalement mais non, il ne pourra plus jamais dire qu’il nous représente et qu’il est légitime. Pour les médias, qui raffolent de ce genre d’informations, il y a une forte chance pour que cela fasse plusieurs unes de journaux et que par voie de conséquence la loi commence à changer et qu’enfin les bulletins blancs ou nuls soient pris en compte
Page 251
Commenter  J’apprécie          10
On râle, mais on laisse faire
Le constat est flagrant et légèrement désespérant ; plus on tape sur la tête du peuple français, plus il râle, tempête, vitupère tout en laissant faire.
On sait tous, au fond de nous-mêmes, que nos politiciens (pas tous, mais ils sont de plus en plus nombreux) glissent gentiment mais sûrement vers une corruption passive et une soumission accrue aux sirènes de l’économique. La gestion politique de la cité par nos élus devient un tableau Excel où seuls les chiffres dits « de rentabilité » comptent. On organise, on planifie l’inefficacité des services publics comme la Poste (suppression de personnels, recours à des sous-traitants),la SNCF (non-entretien des réseaux, non-renouvellement du matériel ou les hôpitaux (regroupement forcé des unités, régionalisation des lieux pour supprimer la proximité, rationalisation à outrance des soins, fermeture des lits non « rentables ») pour que le peuple lui-même, excédé, réclame une privatisation rapide. Privatisation qui entrainera OBLIGATOIREMENT une augmentation du pris des services ou des prestations. Viendra alors le temps de ceux qui pourront payer et/ou d’endetter et de ceux qui n’auront que leurs yeux pour pleurer.
On sait tous, dans nos sociétés modernes que ce que l’on mange ou ce que l’on boit devient de plus en plus immangeable et imbuvable. Nous avons encore accès à l’information, à la possibilité de savoir, de comprendre, et de moins en moins, nous nous en servons. Nous continuons au contraire à nous jeter lors d’une promotion « publicitaire » sur une pâte à tartiner aux composants douteux, ou à se précipiter à la pompe à essence puis sur une motte de beurre à la moindre fausse rumeur de pénurie.
Page 249 250
Commenter  J’apprécie          10
La retraite des agriculteurs est illégale
Elle est illégale ou devrait l’être pour la simple et bonne raison qu’elle se situe en dessous du seuil de pauvreté défini pour la France à 1085 euros par mois. Les agriculteurs (comme d’autres) touchent donc une retraite dont on sait officiellement et avec la bénédiction de l’État, qu’elle permet tout juste de survivre. Les « non salariés agricoles » sont en effet peu payes de leurs efforts. Ils touchent en moyenne 855 euros pour une carrière complète (au moins 150 trimestres cotisés, retraite complémentaire comprises). Sachant que ce n’est qu’une moyenne et que la tendance globale est plutôt en dessous de ce montant.
La FNSEA, principal syndicat des agriculteurs, ne « moufte » pas un mot
La FNSEA, pourtant si prompte à hurler quand il s’agit de garder le glyphosate dans nos cultures, n’a bizarrement pas eu la moindre réaction pour défendre la revalorisation des retraites de l’agriculture.
Page219
Commenter  J’apprécie          10
Un ministre qui nous prend vraiment pour des taches
Pour résumer la parole trébuchante et la langue de bois du ministre : donc on n’a pas le droit de fabriquer et de vendre du bœuf aux hormones ou du poulet à l’arsenic en France. MAIS, comme dans le cadre du CETA, la Canada, entre autres, a, lui, le droit de nous fourguer à peu près toute sa marchandise et que l’on sera dans l’impossibilité de lui refuser (sinon gros procès que l’on perdra obligatoirement), le ministre propose que nous lisions les étiquettes ou, bien entendu, juré craché, parole de ministre, tout sera indiqué lisiblement au-dessus et en grosses lettres.
Quand on sait le travail qui est fait par les industriels pour que justement on ne comprenne rien auxdites étiquettes, on se demande bien si le ministre ne nous prend pas pour des biquettes.
Page 164
Commenter  J’apprécie          10
La société, dans sa modernité, nous a libéré de la culture harassante des aliments et de la préparation contraignante des repas tout en nous rendant petit à petit et maintenant quasiment esclaves et dépendant de ceux qui s’en sont chargés à notre place. Le soucis, c’est que cette industrie est devenue un vampire à l’appétit gargantuesque, qui n’a d’autre but que de nous piller l’estomac et le porte-monnaie au détriment de notre bien-être.
Pourtant, on voudrait bien profiter de la « modernité alimentaire » avec des produis sains à des prix abordables pour tous. On aimerait bien que certains industriels peu scrupuleux, aidés par des gouvernements et des politiciens silencieux et complices arrêtent de nous empoisonner à petites ou fortes doses sous le prétexte captieux qu’il faut réduire les coûts pour que tout le monde puisse accéder à ce qu’ils nous servent, la malbouffe, en nous faisant croire, en prime, qu’ils répondent simplement à la demande des consommateurs que nous sommes.
On voudrait bien simplement avoir confiance, comme dans nos politiques, pour éviter d’avoir à déchiffrer des étiquettes volontairement incompréhensibles (sans doute pour éviter de fatiguer nos cerveaux).
C’est possible, tout est possible quand on veut.
Oui, nous n’avons plus le temps, nous ne prenons plus le temps. L’homme de la ville ne peut plus cultiver son jardin de tomates ou de laitues. Oui, la société en libérant la femme de ses contraintes domestiques l’a sortie de la cuisine. Oui, nous ne pouvons pas pour la majorité d’entre nous, payer cher le simple fait de se nourrir. Mais est-ce une raison pour que le petit producteur en circuit court, qui nous servait des produits sains, soit étouffé par des grands trusts et par des lois de plus en plus contraignantes pour sa survie ?
Ce qui est sûr, c’est que pour certains grands industriels il est plus simple d’organiser le pillage alimentaire, environnemental. Un pillage de la vie humaine, véritables génocides organisés uniquement pour faire du profit, toujours plus de profit.
Page 150 151
Commenter  J’apprécie          10
Les détournements sont légion chez les maires, maires adjoints et parlementaires. Les maires sont ainsi les plus condamnés dans les affaires relatives à l’attribution de marchés publics2. Viennent ensuite se greffer des affaires de corruption passive ou active, d’abus de confiance, de concussion, de prise illégale d’intérêt et/ou de favoritisme qui sont aussi l’apanage d’élus plutôt du haut de la pyramide.
Commenter  J’apprécie          10
L’action publique impose une éthique du comportement et une force de caractère, qu’on soit ministre, parlementaire ou élu local. Quand on n’est pas au niveau de cette exemplarité, ni au niveau de cette éthique, on doit être écarté.
Commenter  J’apprécie          10
Bien sûr, on nous servira encore le discours selon lequel seul l’électeur est à même de juger de l’innocence d’un élu, lui donnant ainsi une virginité judiciaire par les urnes. Combien de fois dans le prétoire avons-nous entendu « je ne peux pas être coupable, j’ai été réélu » ? Argumentation facile quand on sait que l’électeur n’a que le choix de ne plus aller voter pour marquer sa désapprobation de la classe politique. De quelle approbation de quelle absolution l’élu peut-il se prévaloir quand dans bien des cas il ne doit son élection qu’à deux électeurs sur dix ?
Page 273
Commenter  J’apprécie          10
Aujourd’hui, en France, il y a plus de 200 emplois dans une multitude de domaine comme la sécurité, l’enfance, la comptabilité, l’aéroportuaire, les emplois publics, la santé, la SNCF, EDF, la banque de France, les collectivités territoriales, et bien d’autres secteurs qui peuvent vous être refusés si votre casier judiciaire B2 comprend une mention. On peut le comprendre dans certains cas : il apparaît difficile de confier un emploi en rapport avec les enfants à quelqu’un qui a été condamné pour agressions sexuelles sur mineur ; ou bien de vous fournir un emploi de caissier si vous êtes un récidiviste de l’escroquerie…
Sauf que pour un élu, rien de tout ça, même si vous êtes un délinquant sexuel reconnu ou un escroc notoire…
Page 271
Commenter  J’apprécie          10
On ne le dira jamais assez, tous les parlementaires ne sont pas pourris. Tous les élus ne sont pas des magouilleurs. C’est même une minorité d’entre eux qui sont la honte du monde politique mais force est de constater que ceux-ci bénéficient d’une bienveillance silencieux et/ou d’une mansuétude complice de la part de la majorité de leurs collègues. Sinon, comment comprendre qu’à chaque fois qu’un parlementaire propose un amendement, une proposition de loi, une modification qui va dans le sens d’une moralisation de la vie politique française, tous sont invariablement rejetés ou renvoyés aux calendes grecques.
on s’aperçoit que dans la majorité des cas, au fil des moutures et des passages devant les différentes chambres ou en commissions, il y a un détricotage systématique des textes proposés par les élus qui cherchent à se protéger et à garder le système dans lequel ils se vautrent douillettement. La moindre velléité de transparence de la vie politique et des ses institutions se transforme en une énorme chape de ciment qui a la particularité immédiate de vous entrainer au fond sans possibilité d’apercevoir quoi que ce soit de ce qu’il y avait à la surface ou, tout aussi perfidement, de vous masquer complètement la vue. Un élu aguerri ne manquera pas de vous dire de ne pas vous plaindre, car vous avez eu le choix !
Page 247
Commenter  J’apprécie          10
On pourrait croire que c’est mesquin de ma part d’appuyer et de montrer ces détails d’agrément de la vie d’un élu. Après tout, ce ne sont que des petites sommes, des petits avantages qui ne vont pas chercher très loin et/ou ne coutent pas très cher à la collectivité. Mais ne dit-on pas que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières, et on s’aperçoit aussi que ce sont ceux qui sont les mieux servis qui se servent encore.
une mère de famille monoparentales au chômage devra faire le choix entre payer la piscine à ses trois enfants et aller au cinéma. Un élu de Paris, sans problème de fins de mois, pourra lui (et ses enfants avec…) nager gratuitement tous les jours de la semaine si cala lui chante.
Il y a des indécences et des abus qui se nichent même dans quelques euros.
Page 212
Commenter  J’apprécie          10
L’élu, que l’on pouvait appeler « le dominant », ne vit que dans un cercle où personne n’ose remettre en cause ce qu’il dit, ni ses actions ou ses demandes, fussent-elles en dehors des clous. Quand vous êtes entourés de « compagnons de route » qui vous doivent, qui son salaire, qui son logement qui sa place en mairie ou sa place d’élu, il devient difficile de dire non, de prévenir du franchissement d’une ligne jaune quand il s’agit de son patron ou de son mentor. On laisse faire, on regarde ailleurs, on lui trouve des excuses, mais on ne s’interpose pas.
Page 78
Commenter  J’apprécie          10
Pourtant, au départ, rétribuer les élus partait d’un bon sentiment. Il s’agissait de permettre au peuple et aux plus modestes de faire de la politique. C’était aussi un complément de rétribution pour celui ou celle qui était obligé de réduire son temps de travail (et donc son salaire) pour remplir son rôle d’élu. D’un système garantissant à la base l’égal accès de tous à la fonction politique, on est passé à un système dévoyé au sein duquel il semble bien qu’une partie de la classe politique ne remplit pas ses devoirs envers le peuple mais se remplit les poches. C’est un des effets pervers que n’avaient pas prévu les législateurs en voulant donner une indépendance financière aux élus pour garantir leur liberté d’action.
Page 53
Commenter  J’apprécie          10
Pour résumer, aujourd'hui, en 2018, les agents de la DGCCRF chargés de vérifier la bonne tenue de nos aliments sont moins nombreux et ont encore plus de territoires à couvrir.
Commenter  J’apprécie          00
Qui connaît Macron, garde sa maison !
Commenter  J’apprécie          00
On ne peut malheureusement que constater à la lecture des faits dénoncés dans le livre que les abus d’élus et la corruption, le laisser-aller ou le laisser-faire, ont encore des jours radieux et ensoleillés devant eux et prospèrent sous tous les gouvernements successifs. Cependant l’opinion publique est de moins en moins sensible aux bonnes paroles que lui sert la classe politique en matière de moralisation de ses pratiques et s’offusque sans retenue des avantages et/ou privilèges indus accumulés par les élus que beaucoup de Français désignent avec ressentiment comme une caste de nantis improbes et égoïstes, sans faire de détail.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Philippe Pascot (131)Voir plus

Quiz Voir plus

Percy Jackson (tome 1)

Comment s’appelle la mère de Percy

Abby
Gaby
Sally
Elie

10 questions
466 lecteurs ont répondu
Thème : Percy Jackson et les Olympiens, tome 1 : Le Voleur de foudre de Rick RiordanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}