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Critiques de Philippe Pascot (33)
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Le Pouvoir du pire

Je remercie chaleureusement Babelio pour cette masse critique ainsi que les éditions “Max Milo” et Philippe Pascot l’auteur du livre “ le pouvoir du pire”.



La couverture annonce la couleur malgré sa blancheur : “pour ouvrir les yeux à tous ceux qui ont les oreilles bouchées”.

Les sujets sont variés : chômage, santé, éducation, justice et le moins que l’on puisse dire c’est que les scandales, la cooptation sont légion.

Malheureusement j’ai trouvé cela un peu léger : les thèmes traités sont un peu trop aguicheurs et le contenu de l’ouvrage ressemble trop à de la politique politicienne à mon goût.

Pour ne rien arranger les grandes chaînes d’information et autres radio France Inter avaient déjà divulgaché la plupart des informations que j’ai lu au fil de ces pages.

J’ai malgré tout passé un bon moment , j’ai apprécié le ton direct et polémique de l’auteur.



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Pilleurs d'État

Un livre nécessaire qui devrait être lu par tout les citoyens car il y a pléthore d'informations plutôt passées sous silence (on se demande bien pourquoi) et qu'il faut absolument savoir. Bon le style n'est vraiment pas bon mais ce n'est pas grave car le plus important est là, à savoir, la dénonciation du grand cirque de la politique avec ses secrets de polichinelles, ses copinages, ses manipulations, son jonglage avec la loi, ses avantages nombreux (beaucoup trop nombreux)... Je ne sais pas si l'auteur bénéficie d'une garde rapprochée mais je l'espère pour lui car il a dû se faire bons nombres d'ennemis au gouvernement. D'ailleurs, je trouve très bizarre que le livre n'ai pas eu plus de visibilité à sa sortie, il a fallu les événements de ces dernières semaines pour qu'il ressorte.



Bon, il ne faut pas perdre de vue que l'auteur a peut être quelques comptes à régler et qu'il a fait partie de cette grande mascarade à un moment donné, mais il en est sorti et nous fait part de toutes les magouilles de la République, ce que j'ai aimé c'est les chapitres courts et bien structurés et surtout très important l'auteur cite toujours ses sources ce qui permet de pouvoir vérifier et d'en apprendre encore plus et il y a des chiffres. C'est un livre très instructif, bien sur je me doutais qu'il y avait du vol, du détournement, des modifications de lois douteuses, des cumulards, des retraites plus que dorées mais là ça dépasse tout ce que j'ai pu imaginer constater qu'alors que nous pauvres contribuables on paie des impôts plein pot et bien les élus ne paient rien, alors qu'on ne peut cumuler les boulots eux cumulent parfois jusqu'à 5 plein temps (on se demande encore comment ils font pour être partout et bien faire leur travail), ils ont le resto 3 étoiles au prix du mc doc, les expos, les musées gratuits, les transports gratuits, le coiffeur gratuit, voiture de fonction, des primes en veux tu en voilà, aucun justificatif à fournir, droits à plusieurs retraites, les conjoints ont les mêmes avantages et quand l'élu décède la retraite de conversion est versée en totalité, j'en passe et des meilleures c'est simple ça donne la nausée et une envie de vomir mais par-dessus tout une envie de révolution là maintenant tout de suite.



Je n'arrive pas à comprendre que les français soient capables de se révolter pour le mariage pour tous (ce que je comprends) mais pas pour plus de transparence et l'abolition des privilèges à outrance. Parce que franchement y en a marre, c'est toujours les mêmes qui se serrent la ceinture, alors que c'est ceux qui ont le moins. Il faut du sang neuf dans tout ça et surtout des personnes qui ne voient pas être au service de la France comme un métier ou comme le moyen de s'enrichir à vie, il faut des gens proche du peuple qui en connaissent les difficultés.



Ce que j'ai aimé aussi c'est que l'auteur ne prend aucun parti tout le monde est visé et il est important de signaler qu'il n'a eu aucune plainte d'aucune sorte, ce qui prouve bien que tout est vrai. C'est consternant de constater autant d'aberrations et l'auteur réussi à ne pas tomber dans le populisme ni dans la facilité, il y a là un vrai travail. J'ai pas trop aimé les traits d'humour (mais c'est personnel) et le premier chapitre qui n'a pas trop sa place selon moi mais tout le reste est édifiant.



Je vais lire délits d'initiés et je pense que je vais encore être dans tout mes états mais bon il faut être averti et renseigné. Une lecture que je ne regrette pas car je comprend mieux pourquoi ces mafieux se disputent les places .



VERDICT



Livre édifiant qu'il faut faire lire un maximum, amateur de politique ce livre est pour vous. Un livre à offrir à tout citoyens en age de voter, c'est un indispensable.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Mensonges d'Etat

Après Délits d’élus en 2014, Pilleurs d’État en 2015, Du goudron et des plumes en 2016, Pilleurs de voix, puis Allez (presque tous) vous faire… en 2017 et Pilleurs de vies en 2018, Philippe Pascot publie en 2019, à nouveau chez Max Milo, Mensonges d’État pour dénoncer les abus de pouvoir de la République française.



Éclairer les citoyens

Comme à son habitude, Philippe Pascot partage avec le grand public des aberrations, des mensonges voire des délits perpétrés au sein de nos instances dirigeantes. Cela peut aller du simple conseiller municipal (il reprend une liste nominative en fin d’ouvrage) jusqu’aux plus hauts sommets de l’État, c’est là qu’on peut trouver les plus immondes, car on y croise les conflits d’intérêt les plus patents (un banquier à la tête de l’État qui favorise les banques et les grandes entreprises du CAC 40, par exemple). Il égraine un à un des faits qui devraient révulser n’importe quel citoyen (un président de la République qui ment effrontément au pays et qui insulte une partie des citoyens, des ministres qui abusent et profitent de leur position, des puissances industrielles qui agissent impunément, etc.).



Une revue de presse approfondie

Toutefois, dans cet ouvrage-ci, Philippe Pascot se contente davantage de reprendre des faits d’actualité en nous proposant une revue de presse approfondie, car finalement ses sources, ce sont Mediapart, L’Humanité, Le Figaro, voire Valeurs Actuelles… C’est éclectique certes, mais il y a beaucoup moins de recherches dans cette publication-ci, à l’image d’un Juan Branco qui annonce des découvertes incroyables dans son ouvrage, mais tout en ne faisant que condenser des articles déjà bien en vue. C’est bien, c’est utile, mais difficile de faire de Mensonges d’État un chef-d’œuvre de révélations non plus. On passe les cas les uns après les autres sans véritable lien autre que le fil de la pensée de l’auteur (comme un « au fait, je penser à ça… »). C’est dommage car plutôt qu’un panel ou un catalogue, il y a toute une pensée à faire exsuder de ces pratiques mensongères et délictueuses (voire criminelles pour certaines) : c’est une pensée néolibérale qui utilise la machine étatique pour le profit privé de quelques-uns, ces quelques-uns qui ont tendance à posséder les plus grosses industries du pays et les plus gros ressorts médiatiques pour propager leurs idées. Chaque sujet abordé (la technocratie issue de l’ENA biberonnée à l’ordolibéralisme, l’usage déraisonné du pétrole et de toutes les ressources en général, les conflits d’intérêts à chaque pantouflage d’un haut fonctionnaire/haut dirigeant d’une multinationale, le détournement des fonds publics au profit de subventions pour les grandes entreprises, etc.) est un caillou de plus à saisir dans la lutte des classes qui n’a pas cessé de se mettre en branle. L’auteur ne va pas aussi profond dans le raisonnement politique.



Un arrière-plan à questionner

En plus du fond politique, l’auteur donne une large touche personnelle à cet écrit. D’ailleurs, à lire Philippe Pascot, il est bloqué dans ses révélations du fait qu’il ne serait jamais invité dans des « grandes » émissions médiatiques comme chez Ardisson ; une fois de plus, c’est se moquer du monde, car si l’auteur n’est pas dans ces émissions-là (et tant mieux, en fait, car ce n’est pas la crédibilité qui suinte de ces émissions), il en fait bien d’autres, télé ou radio, il est lui aussi un personnage très médiatique qu’il le veuille ou non. Cette position un brin hypocrite (d’autant que l’auteur rappelle très souvent dans ses passages médiatiques que les Valls et consorts, il les connaît bien !) est tout de même gênante pour bien apprécier ce que l’auteur a à nous présenter. La forme peut donc largement rebuter certains lecteurs, alors que le propos est intéressant et particulièrement nécessaire ; en effet, le citoyen ne devrait que souscrire à l’aphorisme répété par l’auteur : « plus vous saurez, moins ils pourront ».



Avec Mensonges d’État, Philippe Pascot poursuit ses publications anti-corruption bien utiles ; on peut regretter sa manière d’écrire qui ne va pas toujours dans le sens d’une plus grande efficacité

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Pilleurs d'État

Pilleurs est le terme exact , mais ils pillent avec la loi de leur coté d'autant plus facilement que ce sont eux qui font les lois , se votent des avantages et ne votent rien de contraire à leurs privilèges . Cette situation est la même dans la majorité des pays de la planète , mais atteint en France des proportions pharaoniques vu le nombre d'élus que nous avons à supporter . Les roumains sont-ils plus réalistes que nous d'avoir refusé un texte exonérant les corrompus de toutes poursuites ? Nos élus ne sont pas corrompus individuellement ( pas tous ) mais ont créé un système qui leur permet légalement de se mettre à l'abri d'accusations éventuelles en rendant opaques ou légales leurs pratiques . Il est tout de même clair que leur conscience ne les étouffe pas .
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Mensonges d'Etat

Philippe Pascot dénonce les mensonges de nos politiciens et du président Macron, digne successeur en la matière de ses prédécesseurs. L'exercice n'est pas bien difficile et la conclusion facile à partager surtout en citant des auteurs comme Georges Orwell « le discours politique est destiné à donner aux mensonges l'accent de la vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner l'apparence de la solidarité à un simple courant d'air. »

Mais, on ne peut s'empêcher, à la lecture de ce brûlot, de se poser une question dérangeante : Philippe Pascot, qui a longtemps fréquenté les « politiques » et les associations qui gravitent dans ce monde ne mentirait-il pas, lui aussi, par omission ?

Il choisit ses cibles : la loi de protection du littoral, le maintien du glyphosate ou la réforme des retraites. Sur ce dernier chapitre, glissant en silence sur les privilèges à peine écornés d'ici trente ans des employés de la RATP, de la SNCF et d'autres fonctionnaires de tout poil, il ne s'offusque que de ceux de l'Armée, soupçonnée d'être ainsi favorisée parce qu'elle pourrait avoir un jour à obéir à un ordre de tirer sur une foule de manifestants ! Si j'étais taquin, je pourrais imaginer que, par exemple, les employés de la SNCF et de la RATP sont ménagés parce qu'un jour ils pourraient être amenés à transporter à l'heure et sans « mouvement de grève » des passagers qu'on nommerait et considérerait réellement comme des clients et non des otages.

Sur la réforme de l'assurance chômage, du Code du Travail ou des indemnités prudhommales, sa démonstration, tellement caricaturale, aurait tendance à faire passer les personnages de Dickens ou ceux du Zola de Germinal pour des nantis.

L'ennui avec le «post-soixante-huitard gaucho mal dégrossi » ainsi qu'il se définit (p 200) c'est qu'on a vite l'impression qu'il ne vend que sa petite boutique couleur pastèque (verte de peau, rouge de coeur) à tendance Gilets jaunes seconde version (après épuration de la première qui réclamait moins d'impôt et de taxes et roule en diesel), écolo anti-hydrocarbures et anti-glyphosate. On peut s'étonner que ce compagnon de route de M. Vals à la mairie d'Evry ne souffle aucun mot sur la complaisance des élus avec les « associations » qui tiennent les « quartiers » comme on dit ou qu'en tant que Gilet jaune il ne se désolidarise pas des voyous qui ont contribué à séparer les Français de ce mouvement qu'ils soutenaient massivement dans sa phase initiale pré-récupération gauchiste. Et s'il démasque le vent qui se glisse derrière les discours enflammés du petit président, s'il se gausse fort justement de ces ministrounets qui prennent sans rire, à longueur de petite semaine, des décisions qu'ils qualifient d'historiques, on sent bien qu'il s'interdit d'aborder les sujets plus régaliens qui n'intéressent guère le courant de pensée qu'il représente.

Pas un mot sur le financement des retraites. Avec lui, demain on rase gratis ou comme disait son ancien chef de parti, l'impayable roi de la blagounette, celui qui avait pour ennemi « la finance », et qui livrait les croissants en scooter avec chauffeur, « c'est gratuit, c'est l'Etat qui paye ! ». Pas un mot, non plus, sur la délinquance et les chiffres officiels trafiqués. On sait bien depuis Jospin qu'« il n'y a pas d'insécurité en France, juste un sentiment d'insécurité ». Pas un mot sur la langue de bois de ces syndicats si peu représentatifs, gorgés d'argent public, qui se moquent en permanence de la vérité et dont les mensonges, lorsqu'ils bloquent le pays, semblent tout droit sortis de l'ancienne Pravda. S'il dénonce assez justement dans un chapitre la novlangue, destinée à faire passer le mensonge pour la vérité, il oublie de citer l'ancien « clandestin » ou « sans papiers » devenu simple « migrant ». Son passage sur les enseignants contraints d'avoir « une conduite exemplaire jusqu'en dehors des heures travaillées. » est à mourir de rire (il s'interroge avec angoisse sur qui décidera qu'une conduite n'est pas exemplaire) quand on sait que justement à l'Education Nationale ce sont les syndicats qui commandent. Et s'il lâche, en préambule d'une nouvelle diatribe contre la « fraude fiscale », le seul chiffre que les Français devraient tous avoir en tête : « les dépenses nettes de l'Etat devraient être de 390,8 milliards d'euros en 2019 et les recettes nettes de 291,4 milliards d'euros » (vous avez bien lu : cent milliards d'euros de déficit en une année et cela dure depuis quarante ans !), c'est uniquement pour sortir le mantra habituel de « la fraude fiscale est de 100 milliards d'euros par an ». du Mélenchon dans le texte qui nous renvoie, il y a quelques années, sous un gouvernement Jospin (toujours lui, décidemment), au surréaliste débat sur la « cagnotte » qui n'était, bien sûr, qu'un déficit un peu moins élevé que prévu. Oui, M. Pascot, vous avez sans doute raison, nous sommes bien dans une dictature orwellienne, mise en musique avec la complicité du pouvoir médiatique, mais, ne vous en déplaise, vous faites, vous-aussi, parti du système, jouant avec fougue ce petit rôle que les marxistes qualifient souvent d'idiot utile.

Ce livre se lit vite mais on peut s'en dispenser. On se contentera de signer sa pétition pour empêcher quelqu'un doté d'un casier judiciaire non vierge de se présenter à une élection. Je l'ai fait, il y a déjà un bon moment, ce combat-là est rassembleur.

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Pilleurs d'État

En matière de probité publique, il y a des questions qui fâchent et d'autres qui ne nous étonnent plus. Le livre de Philippe Pascot dévoile des faits, des abus, des délits qui ne semblent malheureusement plus nous étonner. Il dénonce, grâce à de nombreuses illustrations et à l'appui de sa propre expérience d'ancien élu, « les pots aux roses », comme il se plaît à le répéter, d'une classe politique engluée dans l'immoralité (assumée pour certains élus) et dans les illégalités (cachées par beaucoup).



Pour nous en donner un aperçu, il a partagé son ouvrage en trois grandes parties : dans un premier temps, il rend compte d'un système démocratique qui protège et favorise les hommes et les femmes politiques qui en font partie. Entre l'absentéisme des députés et des sénateurs, leur nombre excessif et la voie royale, mais sans mérite, de la profession d'avocat, et de l'accumulation des richesses, l'auteur nous donne un avant goût amer d'un petit monde d'abuseurs, voire d'amuseurs. Dans la deuxième partie, Philippe Pascot s'attaque à l'arlésien de la question politique : le cumul des mandats. Il s'interroge sur les petits privilèges que certains de nos parlementaires s'octroient en s'accordant un droit d'entrée, sans mérite toujours, dans les corps d'inspection de l'Etat (IGEN, IGAS, …) par le « tour extérieur », en bénéficiant des différentes retraites liées au cumul de leurs mandats et en abusant de l'utilisation, pour des intérêts personnels, de l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM). La dernière partie aborde la problématique épineuse de l'impunité des élus dans l'exercice de leur fonction politique et de leur obligation d'exemplarité en matière de transparence publique. Malgré un rapport sur le sujet et un cadre pénal strict, clair et applicable (en cas de concussion, de corruption passive, de trafic d'influence, de prise illégale d'intérêt, d'atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans la passation des marchés publics, la soustraction et le détournement des biens publics, ...) aux personnes exerçant une fonction publique, force est de constater que nos dirigeants politiques (en particulier les parlementaires) même pris la main dans le sac continuent de s'enrichir sur le dos des contribuables tout en leurs demandant de se serrer la ceinture pour l'intérêt de la Nation. L'auteur rappelle toutefois qu'ils ne sont pas tous à mettre dans le même sac : « On ne le dira jamais assez, tous les parlementaires ne sont pas pourris. Tous les élus ne sont pas des magouilleurs. C'est même une minorité d'entre eux qui sont la honte du monde politique, mais (…) ils bénéficient d'une bienveillance silencieuse et/ou d'une mansuétude complice de la part de la majorité de leurs collègues. »



L'exercice auquel s'est livré Philippe Pascot est moralement appréciable. Mais, on finit par se lasser de l'excessive délation nominative des femmes et des hommes politiques qui abusent, qui profitent et qui s'amusent avec les deniers publics. Etait-il nécessaire d'en faire un catalogue ? De plus, on regrettera également, si ce n'est davantage, l'abus des points d'exclamation, les "horreurs" de syntaxe et le maniement d'une langue française qui nous pousse à fermer livre avant la fin et qui, finalement, affaiblit l'argumentation de l'auteur.



Je remercie l'équipe du site Babelio, à travers l'opération « Masse critique », de m'avoir donné l'occasion de lire cet ouvrage.

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Mensonges d'Etat

Comme à son habitude, Philippe Pascot partage des aberrations, des mensonges voire des délits perpétrés au sein de nos instances dirigeantes, du simple conseiller municipal jusqu’au plus haut sommet de l’État, c’est d’ailleurs là qu’il y en a le plus, car les conflits d’intérêt sont patents. Il égraine un à un des faits qui devraient révulser n’importe quel citoyen (un président de la République qui ment effrontément au pays et qui insulte une partie des citoyens, des ministres qui abusent et profitent de leur position, des puissances industrielles qui agissent impunément, etc.). Toutefois, dans cet ouvrage-ci, Philippe Pascot se contente davantage de reprendre des faits d’actualité en nous proposant une revue de presse approfondie, car finalement ses sources, ce sont Mediapart, L’Humanité, Le Figaro, voire Valeurs Actuelles… C’est éclectique certes, mais il y a beaucoup moins de recherches dans cette publication-ci, à l’image d’un Juan Branco qui annonce des découvertes incroyables mais tout en ne faisant que condenser des articles déjà bien en vue. D’ailleurs, à lire Philippe Pascot, il est un trublion car il n’est jamais invité dans de grandes émissions médiatiques ; une fois de plus, c’est se moquer du monde.



Le propos est donc intéressant et particulièrement nécessaire (on ne devrait que souscrire à son aphorisme « plus vous saurez, moins ils pourront »), mais la forme peut largement rebuter certains lecteurs.
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Mensonges d'Etat

« Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple vous pouvez faire ce qu'il vous plaît. » Hannah Arendt



Voici la première des citations qui ponctuent le livre de Philippe Pascot, et elle reste, au final, ma préférée.



Que la politique et le mensonge soient étroitement liés, nul n'en sera surpris.

Mais la démonstration de l'auteur ne se situe pas à ce niveau...



Ne vous attendez pas non plus à des révélations, il y en a peu.

Mais ce n'est pas ça que l'auteur veut vous apporter...



Puisque mensonge il y a, vérité première adoptée à l'unanimité apparemment, comment ne pas s'y habituer ? Car là est le vrai danger d'après lui. Comment s'en défendre au-delà ? Il faut tout simplement bien reconnaître son ennemi.



Il faut donc en premier lieu que le lecteur évite l'indolore, en ne lisant par exemple qu'un chapitre par ci, par là. Non, il faut qu'il enchaîne les chapitres jusqu'à presque l'écoeurement des tromperies cumulées, car c'est là qu'est la prise de conscience désirée.

Et ce ne sera pas douloureux, promis : la plume de Philippe Pascot sait se faire légère.



Il faut ensuite que le lecteur comprenne comment le mensonge lui est amené : avec fourberie, avec subtilité, avec lâcheté, avec force, en toute transparence ou en totale opacité, en toute équivoque, ou alors finement, grossièrement, absurdement, inconsciemment, violemment...

Phillipe Pascot nous met bien dans l'embarras. Protéiforme le nuisible...



Prendre garde au final de la lecture de ne pas se sentir comme un insecte pris dans une toile d'araignée, en pleine conscience de ne pouvoir plus rien faire pour changer sa situation de misère.

Aller courageusement jusqu'au bout, pour aller chercher les quelques mots de la conclusion qui font du bien et remobilisent.



Il y a bien une petite lumière au bout du tunnel...



Merci aux Editions Max Milo et à Babelio pour cette lecture
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Pilleurs d'État

Passé plutôt inaperçu lors de sa sortie en librairie, Pilleurs d’État rencontre depuis quelques temps un certain succès. Philippe Pascot se lance dans une charge contre les élus (surtout les parlementaires) en nous dévoilant certaines pratiques malsaines érigées en système.



L’auteur rejette d’emblée l’idée d’enrichir le lieu commun du « tous pourris ». Pourtant, il faut bien reconnaître que les solutions qu’il propose ne jouissent pas d’une argumentation poussée. Elles ne tiennent d’ailleurs que bien peu de place au vu du catalogue des dérives qu’il dénonce. Cet inventaire (qui n’est hélas pas exhaustif) nous mène vers la nausée tant les comportements de nos chers élus écœurent.



Tout cela est écrit de manière simple et compréhensible. Il n’y a pas ici de digressions ou de règlements de compte trop poussés vers un camp ou l’autre. Le propos, simple et agréable, reste toutefois démagogique et émaillé d’expressions triviales, sinon vulgaires. Il demandera donc de prendre certaines distances.



Les plus critiques reprocheront à Philippe Pascot de ne pas avoir consacré un chapitre à sa carrière. Difficile dans ces conditions de le croire sur parole. Les faits évoqués sont issus de la presse, ce qui peut également déranger les plus suspicieux. Quelques maladresses peuvent également être recensées. Ainsi, l’auteur fustige les élus de carrière avant de reprocher à une parlementaire de ne pas considérer ses fonctions comme un métier.



Toutefois, la démarche existe et elle est plutôt cinglante. Une telle collection d’abus de privilèges drapés dans un vernis démocratique écaillé, mérite d’être connue et partagée. Les lecteurs de presse écrite ne seront pas étonnés, tant ces pratiques sont déjà connues. Elles sont ici réunies en quelques pages (et certaines pratiques telles que les réserves parlementaires sont tout juste effleurées).



Chaque électeur ou non électeur devrait lire tout ou partie de cet ouvrage. Certes, il s’agit d’un brûlot qui détruit puisqu’il ne propose de construire, mais la démarche est nécessaire… plus qu’à espérer qu’elle rencontrera un public avisé.
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Pilleurs d'État

J'abhorre les longueurs de mes compagnons de critique. Je serai donc bref:

Ce livre est de lecture OBLIGATOIRE avant d'aller voter!!!

Son contenu est à vomir mais il est nécessaire voire indispensable que chacun l'ait lu. On ne peut ignorer son contenu et se faire complice de ce système abject, fruit des abus d'élus.

Mais méfiez-vous, candidats à la dépression, ça ne va pas vous aider à aller mieux.

Puissent nos jeunes se révolter et donner un grand coup de pied dans cette fourmilière d'aigrefins et y mettre le feu !
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Pilleurs d'État

Pour une fois je sors de mes lectures divertissements ou développement personnel pour aller vers des lectures sociétales ou plutôt en l'occurrence politique quoi que ...



Ce livre choque tant les inégalités sont grandes.



La Politique me décevait certes. Je n'étais pas dupe des politiciens que je mets tous dans le même panier ou presque. Et je dis politiciens et non élus volontairement. Les politiciens qui font de la politique leur job non par conviction ou volonté d'aider le peuple mais comme plan de carrière pour s'assurer une vie confortable ... Que dis je ? Une vie de privilégiés...



Les politiques quelle que soit leur couleur politique sont ceux qui à la révolution française auraient eu la tête coupée ! Mais nous ne sommes plus à la prise de la Bastille ni au serment du jeu de paume.





Certaines dénonciations d'un système corrompu m'étaient connues mais d'autres non. Au point d'avoir envie de les vomir.



On pourrait dire que le livre est orienté selon l'identité de l'auteur et pourtant certes il balance mais sur tous ou presque (certains se voient même qualifiés d'exception dans cette fratrie) mais surtout il cite les sources à chaque chapitre permettant au lecteur de se faire son opinion et vérifier la véracité des faits.



J'imagine bien que ce livre n'a pas fait plaisir à tout le monde et pourtant comme tant de choses qu'ils s'arrogent , ce livre éveillera peut être des consciences mais risque peu d'ébranler ces politiciens accrochés à leurs mandats.



Autant vous le dire de suite , tout ça est écœurant.
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Mensonges d'Etat

Chaque jour qui passe, Philippe Pascot découvre une nouvelle forfaiture, un nouveau mensonge, un autre politicien tricheur, menteur, voleur ou corrompu de plus. Pour moraliser la vie politique et éviter les emplois fictifs (type Fillon), les parlementaires ne peuvent plus prendre pour assistants épouse ou enfants, mais ils ne se gênent pas pour les remplacer par leurs maîtresses ou par les femmes et enfants de collègues avec retour d’ascenseur bien sûr ! Un casier judiciaire vierge pour pouvoir se présenter à n’importe quelle élection a été annoncé par Emmanuel Macron, alors qu’il n’en a rien été en réalité et que des ministres mis en examen et impliqués dans les affaires les plus sordides sont restés tranquillement à leurs postes ! Du 17/11/2018 au 31/07/2019, il y eut la bagatelle de 2500 blessés parmi les manifestants gilets jaunes dont 450 gravement atteints, deux morts, plusieurs dizaines d’éborgnés par des tirs tendus de flash-balls au visage et des dizaines de mains arrachées à cause des grenades de dés-encerclement interdites dans de nombreux pays européens. Aucune sanction prononcée pour cette avalanche de débordements policiers inadmissibles alors que le président Macron avait promis d’être intraitable face aux violences policières. Les mensonges du monde politique sont innombrables : âge de départ à la retraite, nuage de Tchernobyl bloqué à la frontière, Rainbow Warrior, affaire Cahuzac, etc.

« Mensonges d’état » est un essai sur un sujet brûlant. Ce n’est pas un pamphlet ni même un réquisitoire politique, mais une simple compilation de faits et de déclarations accablantes ou ridicules comme cette déclaration d’Emmanuel Macron, copieusement sifflé et hué lors du défilé du 14 juillet, prétendant sans la moindre vergogne que c’étaient les militaires qui étaient visés et non lui-même ! Devant une telle accumulation, le lecteur ne peut que s’indigner et se demander si le mensonge n’est pas l’essence même de la politique et si celle-ci n’est pas totalement incompatible avec la morale. Et le mensonge va très loin. Ces gens ne se contentent pas de nier la réalité, ils vont jusqu’à détourner le sens des mots, pratiquer une sorte de novlangue à la Orwell. Ainsi parle-t-on « d’optimisation », de « contrat de confiance », de « non fermeture » d’écoles alors qu’on ferme des classes par centaines et de « sauvegarde » de l’hôpital alors qu’on ferme des lits par milliers et des services par dizaines. Un ouvrage salutaire, à conseiller à tous, ne serait-ce que pour entrevoir la réalité derrière les rideaux de fumée du mensonge. Oui, le mensonge gouverne toujours et partout. Et encore cette enquête s’arrête-t-elle juste avant la crise sanitaire qui fut un summum dans le genre…
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Pilleurs d'État

Peut-on vivre confortablement et fort longtemps de sa fonction d’élu de la nation ? Les fonctions de député, sénateur, conseiller départemental ou régional, maire d'une ville importante ne représentent-elles pas de plus ou moins grasses sinécures si recherchées et si intéressantes que nombre de nos politiciens s’y accrochent au point de faire de charges qui devraient relever du service dû à la population un pré carré jusqu’à devenir des professionnels toujours prêts à défendre leurs avantages acquis tant ils sont nombreux : grasses indemnités de fonction, exonération d’impôts, gratuité des trains et des avions, 13 semaines de congés payés au lieu de 5, retraites douillettes et cumulables (jusqu’à cinq !), faibles cotisations pour gain maximum, privilèges divers et variés, cumuls de mandats, reconversion simplifiée en avocat ou en préfet « hors classe », retour automatique dans la fonction publique, sans oublier les conflits d’intérêts, les activités plus ou moins bidons et nombre de petits arrangements entre amis. La liste des avantages est presque interminable et si l’on tente de faire le total de leurs gains réels, on peut en arriver à des rentrées mensuelles allant de 6000 jusqu’à 20 000 euros et parfois plus !

« Pilleurs d’État » est une enquête sans concession sur les avantages et privilèges de la classe politique française menée par Philippe Pascot, l’homme au petit chapeau, ancien assistant de Manuel Valls qu’il présente d’ailleurs comme une sorte de petit marquis très imbu de sa personne. La France peut se vanter d’avoir le plus grand nombre d’hommes politiques par rapport au nombre d’habitants, beaucoup plus que les États-Unis, la Grande-Bretagne ou l’Allemagne. Est-elle mieux gérée ? Que nenni. Lois prises à la va-vite, sous le coup de l’émotion, absentéisme généralisé sur les bancs de l’assemblée, commissions « Théodule », etc. De plus, ces gens nous coûtent « un pognon de dingue » ! Et même si ces politiciens ne sont pas tous pourris (ce qui n’est d’ailleurs pas le sujet du livre, les affaires Cahuzac, Thevenoud et autres n’étant qu’évoquées au passage), tous profitent largement de leur statut, tous s’exonèrent de tout contrôle et veillent jalousement sur leurs avantages et leurs privilèges. Ils peuvent parfaitement être élus sans avoir besoin de présenter un casier judiciaire vierge et ne déclarer qu’une infime partie de leur patrimoine sans être inquiétés le moins du monde. Même si cette recension honnête et sans pitié date un peu (elle s’arrête en 2015), la lire aujourd’hui révolte toujours, d’autant plus que la situation est loin de s’être améliorée aujourd’hui. Euphémisme…
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Abstention piège à cons

Ira voter ? n’ira pas voter ? Pour quel programme, s’il en est ?

Tous pourris ! alors je reste chez moi ! Pour ne pas cautionner, par opposition à une classe politique corrompue ? certes une « abstention civique » en quelque sorte, mais est-ce bien raisonnable, est-ce bien raisonner ? C’est ce sur quoi nos trois gaillards, André Bercoff, Stéphane Guyot et Philippe Pascot tentent de nous éclairer, chacun avec leurs arguments, leurs chevaux de bataille favoris.

« Abstention piège à cons », un slogan qui ne date pas d’hier, puisqu’il date de Mai 68, et fut popularisé par JP Sartre, et ici son pendant « Elections piège à cons » mais c’est pas une raison pour dormir. Au programme « Truander, c’est jackpot à tous les étages »…

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Les silences crient

Un roman prenant, poignant, dérangeant, inconfortable et captivant, mais...



L'autrice nous plonge dans l'enfer des violences conjugales, des violences intra-familiales, des violences de la prostitution et des quartiers marseillais.

L'écriture fluide, facile à lire, nous emporte dans ce récit difficile à lâcher une fois entamé même si une boule au ventre nous accompagne durant toute la lecture.



Néanmoins, j'ai regretté que l'histoire ne soit pas plus fouillée, approfondie. J'ai trouvé que les sujets étaient traités de manière trop superficielle.

J'aurai aimé approfondir la vie de flic de ce père violent, sa psychologie, la perception de la fillette de cet environnement néfaste dans lequel elle grandit.

J'aurai aimé approfondir la psychologie de la maman, les séquelles du passé rejaillissant sur le présent.

J'aurai aimé approfondir l'enquête de police sur les réseaux de prostitution.



En bref, ce livre de 150 pages aurait mérité un traitement en 500 pages avec des chapitres dédiés à chaque protagoniste permettant d'avancer en parallèle les différents niveaux de lecture de ce drame.

Je reste un peu sur ma faim en refermant ce livre.

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Pilleurs d'État

Je ne m'étendrai pas sur ce que dénonce l'auteur : lisez le livre et faites-vous votre propre avis.



Pascot arrive avec un langage simple et direct, chiffres à l'appui, à démontrer que la classe politique a (dans son ensemble) parfaitement conscience de son existence particulière et a en mains tous les moyens de sa reproduction ad nauseam...



L'auteur cite ses sources, s'appuie sur les textes qu'il a décortiqué, nous donne des pistes d'analyses. Un livre qui fait à la fois froid dans le dos et qui pousse à se mobiliser.



Et dire qu'ils veulent nous faire croire que la lutte des classes n'existe plus...
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Pilleurs de vies

Après Délits d'élus, Pilleurs d'Etat, du goudron et des plumes, Allez (presque tous) vous faire…. C'est encore un brûlot que nous sert l'intrépide Pascot ! Il s'attaque cette fois aux firmes de l'alimentaire, environnementales, pharmaceutiques…. et aux affreux lobbies qui manipulent les politiques dans l'ombre, mais aussi et toujours à ces mêmes politiques consentants à leurs pillages.

Bien qu'ayant écouté la plupart des vidéos et interviews de Pascot, j'en découvre encore de belles ici, c'est à croire que la liste des corruptions n'a pas de fin, le pillage organisé, aucune limite.

C'est édifiant et affligeant mais salutaire.

Je m'abstiens de citations, le livre y passerait, à moins de mettre la liste de l'ensemble de ses sources qui donnent une idée de l'ampleur des dégâts..

Je reprendrais plutôt cette citation de la Boétie dans son discours de la servitude volontaire (1576 et des brouettes quand même !) :



« Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu'il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu'il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir ; il sert si bien, et si volontiers, qu'on dirait à le voir qu'il n'a pas seulement perdu sa liberté mais gagné sa servitude ».



Non sans vous conseiller de lire ce livre.

Au besoin, écoutez ce qu'on en dit ici : https://www.youtube.com/watch?v=okyciFgj3JQ&t=327s

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Pilleurs d'État

J'en vomirai bien mon RSA sur l'élu du coin, si j'en touchai un.
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Les silences crient

Je partage l’avis de Angel_bookine .

Un témoignage poignant écrit comme un roman policier . Je suppose que l’autrice partage son histoire à travers celle de Nina . En effet il manque d’approfondissement sur le développement de certains personnages.

On se retrouve avec un livre de 150 pages pour 19,90€ et vu la fin je pense qu’il y aura un 2 eme tome . Mais l’autrice n’a rien partagée sur les réseaux donc ce n’est même pas sur …



Ça reste un témoignage brutal, avec des passages sensibles et extrêmement violent psychologiquement et physiquement. Le sujet de l’inceste est présent et c’est la mère sur sa fille qui commettra l’acte impardonnable.

Un entourage toxique, sans amour, au milieu des réseaux de drogues et de prostitutions .
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Pilleurs d'État

Je savais, en m'engageant dans cette lecture, que j'allait en apprendre beaucoup sur nos politiciens. Mais je ne m'attendait pas en revanche que le fossé creusé entre ces personnes et nous soit aussi large que cela.

Un livre qui dégoûte de la vie politique.
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