Je termine ma bière. Je tire une fiole de Jägermeister de ma poche. Je me sens triste. Chaque fois que j'interroge cette tristesse, la peur me prend. La peur est l'unique enfant de mon cerveau. Sans prévenir, cet enfant se réveille et se met à crier. Il crie toujours plus fort, puis il se tait, et ce silence est pire que les cris. Alors je bois. Chaque jour un peu plus.