Roger assène ses coups puis il s'en retourne. Ma pièce principale est désormais tapissée de photos prises pendant ses tournois. Dessus il y a son visage, ses jambes, ses jambes à nouveau et ses lèvres. Il y a son torse poilu, le jeu de ses jambes, l'attraction de ses coups. L'alignement parfait de ses épaules face à la balle. On dirait un félin prêt à bondir sur sa proie. Roger m'a eu mais pas sur le court. Il m'a eu sur le cœur. (p.18)