AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de enjie77


Un correspondant de Bolzano - probablement Gü - lui donna de l'espoir. Lui-même partait. Il lui transmit un passeport de la Croix-Rouge et un visa pour l'Argentine qu'Otto devait renvoyer à Fräulein Luise. Un de ses contacts pensait que la Croix-Rouge ne délivrerait plus de passeports après la fin du mois de mai et que le Vatican prendrait ensuite la relève.
Un autre pensait que les documents du Vatican auraient "moins d'impacts" ; "Detering" était d'un avis contraire.
Un troisième lui apprit que des documents de voyage ne seraient donnés qu'à ceux pouvant prouver qu'ils étaient "apatrides". Ils pouvaient être obtenus auprès de "Hu" mais seulement avec le nom véritable du demandeur.
Un homme dont le nom n'est pas mentionné apprit à Otto que "l'option embarco libre" (un droit à l'embarquement gratuit) avait été suspendue. La meilleure manière de fuir était un visa de touriste, un passeport de la Croix-Rouge et des espèces (environ 150 000 lires).
Un groupe de candidats pour L'Argentine informèrent Otto qu'ils avaient changé de destination : ce serait le Brésil.

page 222 - Otto caché à Rome dans un monastère -

NdeL : Je savais que la Croix-Rouge en visitant les camps n'avait pas vu de juifs mais j'ignorais que celle-ci avait fourni des milliers de passeports à plein de gens sans faire aucune enquête d'où le passeport d'Eichmann
Commenter  J’apprécie          285





Ont apprécié cette citation (27)voir plus




{* *}