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Critiques de Philippe Setbon (34)
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Si je meurs avant mon réveil…

Une fois n'est pas coutume, je commencerais ma chronique en remerciant chaleureusement pour leur envoi gracieux, les Éditions AO - André ODEMARD, dont le gérant Jean-Luc TAFFOREAU est le petit-fils. Ce dernier a créé cette maison d'édition en 2010, en hommage à son grand-père qui lui a transmis, dès l'enfance, l'amour des livres.

En neuf ans d'existence, seulement 17000 livres de vendus. Mais comme il le dit lui-même : "C'est à la fois peu... et beaucoup. Une sorte de small is beautiful que nous revendiquons !".

Et j'aime trop les livres ainsi que ce qu'ils représentent dans l'évolution de l'humanité pour ne pas saluer ces personnes qui font passer la passion avant le profit.



Revenons au livre de Philippe SETBON. Je ne suis pas très versée dans le genre policier ou thriller. Les premiers m'ennuient - sûrement à tort, d'ailleurs ; les seconds m'angoissent et troublent mon sommeil. Je m'astreins cependant à en lire un ou deux, voire trois, par an. Histoire de sortir de ma zone de confort, comme on dit.



J'ai positivement apprécié celui-ci. Il m'a tenue en haleine sans perturber mon sommeil et j'ai trouvé son sujet original. Comme à chaque fois, et quel que soit le style de roman, j'ai été un peu déroutée par ces allers-retours de le temps mais je m'y suis vite acclimatée et cela n'a pas nui à ma concentration car c'est amené sans effets de style avec une écriture fluide et une narration de conteur.



Sympathique lecture qui, en dépit d'une histoire passablement gore, m'a offert un bon moment d'évasion.
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Les trois visages de la vengeance, tome 2 :..

Et voilà ce deuxième tome des trois visages de la vengeance avalé en quelques heures.



Bien que l'on reconnaisse la plume de l'auteur, le type de vengeance et l'ambiance ne sont pas du tout les mêmes.Ce deuxième visage est, je trouve, plus sombre que le premier. On y découvre le choses de l'extérieur, contrairement à "Cécile et le monsieur d'à côté". Ici on cherche qui est le vengeur et quelles sont ses motivations. Il est a noté pour mon plus grand plaisir, qu'il semblerait que l'auteur aime les chats, ils font leur apparition lors de ces deux premières histoires...



Une lecture tout aussi fluide et addictive que la première de cette trilogie.



Philippe Setbon est décidément un auteur que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir et dont je vais dès que possible lire les six précédents romans...
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Cécile et le monsieur d'à côté

Philippe Setbon est un homme aux multiples facettes: auteur de dessinateur de BD( Metal hurlant, Pilote), scénariste de cinéma et de télévision, il excelle également dans l'écriture.



Après avoir déjà écrit 6 romans, le voici avec cette trilogie des visages de la vengeance.



Je viens de terminer ce tome 1 et je dois vous dire sans aucune flatterie pour l'auteur, que j'ai vraiment adoré.



Un très bon polar, court, avec des personnages attachants et efficaces.



On ressent vraiment le côté expérimenté du scénariste., de celui qui sait comment captiver son public dès les premières minutes.



Je ne peux pas vous en dire trop sur l'histoire car elle est un pur bonheur à découvrir soi-même., mais je peux vous dire qu'il s'y passe toujours quelque chose..
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Si je meurs avant mon réveil…

Ce livre, c’est une bombe !



Je ne lis jamais de thriller, ni de roman policier, alors je ne sais pas s’il s’agit ici de l’attrait de la nouveauté, de l’engouement pour un livre gracieusement offert par les éditions AO ou d’un subtil mélange des deux. Toujours est-il que j’ai adoré ce roman, que je n’ai pas lu d’une traite, non non, le mot est trop faible, j’ai dévoré ce livre !



Nous sommes à Biarritz, en octobre, (très certainement en 2018 ou 2019) sur la magnifique côte Atlantique, et alors que le paysage est digne des plus beaux romans d’amour, alors que le soleil réchauffe les peaux les plus frileuses et dore les cheveux, alors que la nature sauvage règne en maître, un mystérieux drame vieux de plus de 70 ans ne va pas tarder à refaire surface…



Jo. Fitzie. Lucille. Loulou. Elvire. Rodolphe. Marie. Maxime. Victor.



Ces personnages ne se connaissent pas, et pourtant, qu’ils soient journaliste, restaurateurs, surfer reconverti, inspecteur, militaire, peu importe ; le destin les unit, et pour certains, le destin les rattrape. Brutalement. Violemment. Irréversiblement. Et pour cause !



Qui est cet assassin qui sévit de la plus effroyable des manières ? Plusieurs femmes, à quelques années d’intervalle, ont été retrouvées assassinées, éventrées, boyaux à l’air et cœur entre les molaires. Qui est ce fou furieux, ce boucher, cet être ignoble qui sème la terreur dans ce coin pourtant si paisible ? A-t-il un lien avec un meurtre similaire ayant eu lieu à Paris en décembre 1999? Plus troublant encore, se peut-il que ces meurtres fassent écho à des exécutions similaires ayant eu lieu dans le Vercors pendant la Seconde Guerre Mondiale ?



Rythmé d’un suspense imparable, Philippe Setbon nous embarque dans une enquête à travers les époques, nous faisant voyager de Biarritz à Bordeaux, en passant par Lisbonne. Une affaire rondement menée, des personnages attachants, d’autres répugnants, du hasard, de la vengeance, des histoires de famille, des héritages plus ou moins désirés sont autant d’ingrédients qui font de ce roman un véritable succès !

Je conclurai sur cette prière extraite du roman …



« A présent je me couche pour dormir. Je prie le Seigneur de veiller sur mon âme. Si je devais mourir avant mon réveil, je prie le Seigneur de prendre mon âme… »



PS : merci à Babelio et aux éditions AO pour l’envoi de ce roman dans le cadre de la Masse Critique Mauvais Genres !

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Il et moi

Avec « Il et moi » je découvre la plume d’un auteur dont je n’avais lu aucun livre et surtout une finesse dans la description psychologique du personnage principal dont on suit la déchéance pas à pas.



Une magnifique couverture, qui prend tout son sens lorsque l’on referme le livre et qui en devient encore plus parlante. Un titre à double sens avec ce « S »… Il et moi – Il est moi… Qui laisse au lecteur le plaisir de se triturer les méninges jusqu’à ce qu’il comprenne …



Court mais intense, court mais te fou une claque magistrale tellement il est bien construit, tellement il t’embarque dans une histoire bien tordue, une mauvaise blague, comme on pourrait en faire une, histoire de faire payer celui qui nous fou les boules ! C’est typiquement le genre de choses que je pourrais faire… La blague, pas le reste… Je n’ai pas encore basculé du côté obscure… Quoi que…



Avec un récit sans fioritures et sans concession, l’auteur nous entraine dans l’histoire de cet homme dont la vie va prendre un virage inattendu… Un virage qui lui fera perdre la raison au point de ne plus distinguer le bien du mal, de ne plus distinguer la réalité… Cette réalité que le lecteur a parfois du mal à percevoir, tellement la folie est palpable… Une construction en entonnoir qui donne un rythme dense, une lecture que l’on ne peut poser tellement on est pris par le récit.



L’histoire d’une folie qui se construit, qui se vit au rythme des pages que l’on tourne, pour atteindre son paroxysme. Un personnage qui ne va plus rien maitriser, que la raison a abandonné, malgré quelques soubresauts, il est trop tard…



La frontière entre réalité et fiction est parfois tellement mince que basculer d’un côté ou de l’autre est un vrai jeu d’équilibre.



Costa est un acteur engagé. Engagé au point de laisser son personnage prendre le dessus. Une mauvaise farce qui tourne à l’indéfinissable…



Il suffit parfois de peu de choses pour les rouages bien huilés d’une vie s’enrayent… Pour péter un câble… Au point parfois de ne pas se réveiller…



Je suis fana de thrillers psychologiques, l’être humain dans ce qu’il de de plus tordu me fascine et me révulse en même temps, il oblige le lecteur à se positionner et renvoie à nos convictions les plus profondes.



Je remercie la maison d’édition Tohu-Bohu pour sa confiance et pour le plaisir que j’ai pris avec cette lecture.
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Un avant-goût des anges

Philippe Setbon clôt cette trilogie de la vengeance avec Un avant-goût des anges. Trois volumes qui peuvent se lire de manière indépendante mais que l'auteur a relié par de légers détails que vous ne manquerez pas de remarquer.



Ce dernier opus n'a fait que confirmer le talent de Mr Setbon. Des personnages vrais, profonds, torturés.



La vengeance revêt ici une facette noire, obscure, ancienne, indigeste et le croit on, salutaire.



Une histoire courte, sans longueur, qui accapare de suite l'esprit. Ici pas de tendresse ou de touche d'humour comme dans le premier volume: Cécile et le monsieur d'à côté:



https://livresque78.wordpress.com/2016/05/17/cecile-et-le-monsieur-da-cote-de-philippe-setbon/



Ce dernier visage de la vengeance est par contre la continuité du tome 2: T'es pas Dieu petit bonhomme, la noirceur y est tout aussi présente.



https://livresque78.wordpress.com/2016/05/19/tes-pas-dieu-petit-bonhomme-de-philippe-setbon/



Jetez-vous sur cette trilogie, si ce n'est déjà fait, une très bonne série qui se lit en quelques heures, mais des heures intenses.
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Les trois visages de la vengeance, tome 2 :..

Si je ne lis que des récits policiers, je m’intéresse principalement soit à des romans « one shot » ou à des séries reprenant des personnages récurrents.



Il est donc très rare que je teste des cycles mettant en scène des personnages différents.



J’ai d’ailleurs pour seul souvenir la « trilogie noire » de Léo Malet même si celle-ci est artificielle parce que non voulue comme telle par son auteur.



Aussi me suis-je retrouvé dubitatif face au cycle « Les trois visages de la vengeance » signé Philippe Setbon.



Mais comme je voulais découvrir la plume de l’auteur que je connaissais par son travail au cinéma (il est également scénariste et réalisateur, en plus de dessinateur et photographe) et que le synopsis du premier opus « Cécile et le monsieur d’à côté » m’intéressait beaucoup, je me suis convaincu à lire les deux autres visages de la vengeance de Philippe Setbon.



Et ce second opus est bien évidemment « T’es pas Dieu, petit bonhomme »…



Fred, un auteur qui a du mal à pondre son prochain roman réclamé d’urgence par son éditeur, s’est installé dans la maison de ses parents après sa séparation.



Sans amis, sans envie, sa vie va bientôt être bouleversée par l’arrivée d’un nouveau voisin avec lequel il va tisser des liens et une série de crime ignobles enflammant son quartier…



Je résumais le premier opus en deux mots : « Simple et efficace ».



Je pourrais résumer alors celui-ci en quatre mots : « Moins simple et moins efficace ».



Effectivement, ce qui faisait la force de « Cécile et le monsieur d’à côté » était la simplicité de son intrigue (du moins au début) ainsi que de sa narration, mais également le faible nombre de personnages actifs (d’abord 2, puis 3, 4… tout au plus 5).



Ici, tout est plus complexe (par rapport au premier car, en définitive, rien de bien compliqué) aussi bien en termes de personnages présentés qu’en termes de narration.



Difficile, au départ, de savoir à quel personnage s’attacher, difficile, d’ailleurs, d’en trouver un particulièrement attachant.



Si on devine rapidement que le voisin est étrange sous ses airs débonnaires, si on devine également l’identité du tueur que l’auteur veut nous imposer, les révélations finales peinent à convaincre totalement.



Alors le lecteur suit l’histoire avec un certain plaisir, mais sans l’enthousiasme que déclenchait (du moins chez moi) le premier opus de cette trilogie.



La faute, donc, à des personnages qui manquent un peu d’intérêt, mais également à une narration alternée entre les mésaventures de l’écrivain et les pérégrinations incendiaires du meurtrier.



La faute, aussi, à un léger manque d’humour que le personnage du chauffeur dans le premier opus amenait par sa candeur.



La faute, enfin, à une intrigue un peu téléphonée où l’on devine dès le début qui sera le suspect et son mobile (du moins en partie)…



Au final, un second opus bien moins enthousiasmant que le premier…

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Un avant-goût des anges

Je termine ma lecture de la trilogie de « Les trois visages de la vengeance », de Philippe Setbon, avec « Un avant-goût des anges »…



Pour rappel, à partir de 2015, pour les éditions du Caïman, Philippe Setbon, un dessinateur, scénariste, réalisateur et plein d’autres choses encore, né en 1957, écrit « Cécile et le monsieur d’à côté », une histoire de vengeance.



Par la suite est publiée, du même auteur, une autre histoire de vengeance, « T’es pas Dieu, petit bonhomme », dans lequel apparaît brièvement le policier Antoine Natividad, qui était le petit ami de la Cécile du premier opus.



Vient enfin « Un avant-goût des anges » dans lequel Antoine Natividad fera également une apparition, une troisième histoire de vengeance…

Bruno Fabrizio fut un bon flic, voire un grand flic, jusqu’à ce qu’une affaire sordide le traumatise et le fasse basculer. Perdant sa vie de famille, son boulot, il se retrouve à la rue et devient un S.D.F. parmi tant d’autres.



Un soir, une bande de jeunes qui veut casser du clodo pour le jeter dans la Seine lui tombe dessus… Il est sauvé in extremis grâce à un témoin, une jeune femme, qui a appelé la police.



Celle-ci lui rend visite à l’hôpital et, à sa sortie, lui propose de loger dans l’appartement de sa mère récemment décédée. En échange, Bruno bricolera pour rénover les lieux…



S’en suit alors une relation particulière entre deux personnes traumatisées par un passé douloureux.



Bon, troisième et dernier opus de ce cycle de la vengeance de Setbon et force est de constater qu’après un premier excellent roman, l’auteur cherche à reproduire une recette similaire en reprenant les ingrédients liminaires et en les mélangeant et les dosant différemment.



Seulement, voilà, en matière de romans (ou de films) ce choix est rarement totalement payant.



On retrouve donc ici une personne traumatisée que le sentiment de culpabilité poussera dans une vengeance meurtrière (comme le monsieur d’à côté du premier opus). Cette culpabilité est exacerbée par le prénom d’une jeune femme (comme la Cécile du premier opus). Mais cette personne à laquelle le héros s’attache n’est pas vraiment celle qu’elle prétend (comme dans « T’es pas Dieu, petit bonhomme ») et le ou les coupables ne seront pas celui ou ceux que l’on croit (comme dans « T’es pas Dieu, petit bonhomme »).



Ajoutons à cela le fait que l’auteur s’amuse aussi à relier les différents opus par des personnages très secondaires, comme le policier Antoine Natividad (qui apparaît dans les trois romans) ou l’inspecteur Lynda Fragonard (qui est un personnage secondaire du second opus et qui apparaît très brièvement dans celui-ci) ainsi que par des lieux.



Aussi est-il difficile de savoir à quel point cette volonté de revisiter la même recette tient de l’exercice de style ou de la volonté de surfer sur un succès…



Bref. Toujours est-il que le premier opus avait pour lui une simplicité et une efficacité que l’on ne retrouve pas dans les deux autres, ce qui ne permet pas à ceux-ci de s’élever au même niveau de qualité.



La faute à l’impression de retrouver un peu les mêmes personnages (impression renforcée par l’apparition de certains personnages secondaires d’un opus à l’autre), au sentiment de savoir à quoi s’attendre.



De même que le lecteur se doutait que le personnage du voisin dans « T’es pas Dieu petit bonhomme » n’était pas ce qu’il prétendait être, celui de la jeune femme salvatrice se retrouve sujet aux mêmes doutes… doutes qui se transforment rapidement en certitudes…



Si cela n’empêche pas d’apprécier la lecture, ça ne lui permet pas non plus d’être aussi agréable que celle du premier opus.



On appréciera pourtant le dernier rebondissement qui rehausse la vengeance en offrant un quatrième visage au cycle.



Au final, un troisième opus agréable à lire, mais nettement en deçà du niveau affiché par le tout premier qui est largement le meilleur des trois.
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Les trois visages de la vengeance, tome 2 :..

Et bien me voici face à une lecture en demi-teinte et bien peinée pour faire ma critique, ne sachant pas trop comment la commencer.



Soit je suis passée à côté, soit ce roman n’était pas fait pour moi, car j’ai rarement été déçue par un « Chouchou du mois » chez un pote de la blogo.



Disons le de suite, crevons l’abcès, je n’ai pas vraiment ressentit de l’empathie pour les personnages principaux, que ce soit l’écrivain (Frédéric Jouvé) en panne d’écriture et s’abrutissant d’alcool ou de la policière bourrue (Lynda Fragonard) qui vanne à tour de bras mais dont les dialogues, censés être drôles, me semblaient faux, à côté de leurs pompes.



Causons du voisin ensuite… Le problème n’est pas vraiment le voisin, mais la réaction de notre auteur en panne et asocial ! Nous sommes face à un type asocial, qui ne connaît personne du quartier et qui fraternise directement avec le nouveau venu au point de lui balancer des tas de détails personnels dès le départ et d’ensuite aller boire un coup avec lui ?? Pas si asocial que ça, donc. Mais bon…



Par contre, le coup du voisin qui cherche son fils, moi, ça éveille des tonnes de soupçons ! Toujours se méfier des types qui te demandent si t’as pas vu leur chat ou leur chien… Surtout si tu es une petite fille. Ok, notre auteur n’a rien d’une petite fille à tresses, mais j’ai senti le gaz de suite. On m’a eu une fois dans un film, on ne m’aura pas deux fois.



Évidemment, j’avais raison sur toute la ligne, même pour le nom du coupable. Enfin, pas son identité, mais je savais qui n’était pas coupable.



Pour le reste, on a une bonne vieille histoire de vengeance, mais je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas dégouliné de pleurs devant le récit horrible décrit à la fin… Non pas que je sois sans empathie, j’ai souvent tendance à avoir les yeux qui coulent en lisant, mais là, rien.



Je dois consulter d’urgence, parce que c’est grave d’avoir ressenti un ennui profond devant ce récit qui aurait dû me tirer des yeux larmoyants !



Voilà, au final je suis passée totalement à côté de ce court roman (177 pages), de son histoire, de ses personnages, de leur enquête, de ce désir de vengeance qui m’a semblé un peu trop exagéré pour cette personne.



Y’a des jours comme ça où un roman qui promettait fait pchiitttt. Dommage.


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Cécile et le monsieur d'à côté

Cécile s'installe après une rupture dans un nouvel environnement. Elle fait rapidement connaissance avec son voisin de palier, Servais Marcuse, un vieux monsieur obèse et fort serviable. Et tous ses problèmes semblent alors se résoudre comme par miracle. Le monsieur d'à coté y serait-il pour quelque chose?



Une petite histoire bien troussée dont la lecture m'a réjouie. Philippe Setbon y sèment des personnages attrayants, chacun avec son histoire, ses fêlures, ses secrets. Une écriture vive, qui brouille les codes du bien et du mal. Une "association de malfaiteurs" improbable, ou se mêle le sordide et l'humour noir.

En une journée je l'ai dévoré, c'est plutôt bon signe, non?



Encore merci aux éditions du caïman pour ce roman qui me fait dire encore une fois que décidément, chez eux signent de bons auteurs que vous devriez aller découvrir sans tarder.
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Un avant-goût des anges

Troisième volet de sa série "Les trois visages de la vengeance", ce court roman noir de Philippe Setbon est mon préféré. Mêlant horreur et empathie, dureté et tendresse, il tient en haleine et je l'ai trouvé très original. L'auteur m'a baladée jusqu'au bout, avec une écriture agréable à lire et un humanisme toujours présent.

Un très bon moment de lecture même si on ne peut s'empêcher de penser "quel gâchis".
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Il et moi

Quand une vengeance gentillette tourne au drame...J'ai lu ce livre d'une traite tellement l'histoire est prenante. Les mots sont simples, l'histoire bien construite et originale, parfois teintée d'humour et assez courte. C'est le premier livre que je lis de Philippe Setbon mais ce ne sera pas le dernier tant l'histoire m'a marquée. On nage en plein coeur de la schizophrénie et de la dissociation de personnalité. La voix de Van Der Welk parle au personnage principal et lui donne des ordres qu'il exécute. Il sombre peu à peu dans les méandres de son esprit torturé. En faut-il si peu pour basculer? D'ailleurs, la couverture est juste parfaite et représente bien cette dissociation. Bref, une histoire brève mais captivante qui vous ne ferez basculer dans un roman noir et addictif.



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Un avant-goût des anges

Un avant-goût des anges ( Philippe Setbon) les trois visages de la vengeance n°3



Mon résumé :

La vie de Bruno s’est arrêtée dans une cave, lors d’une arrestation difficile. Il y a vu l’horreur de trop. La suite n’a été qu’une longue descente aux enfers. Une descente qui semble devoir s’achever sur un quai de Seine, dans une bagarre.

Mais « un ange » semble en avoir décidé autrement. Non seulement France prévient les secours mais à sa sortie de l’hôpital elle propose un emploi et un toit à Bruno.

Petit à petit Bruno s’interroge : cette aide est-elle gratuite et sans raison ? Devrait-il remercier sa bienfaitrice ? Si oui comment ?



Mon avis :

Déjà conquise par les 2 premiers « visages de la vengeance » j’attendais avec impatience cette troisième partie. Une impatience largement récompensée… J’ai littéralement dévoré ce livre.

C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé l’écriture efficace de Mr Setbon.

Il a vraiment un don pour harponner le lecteur dès les premières lignes et ne pas le lâcher ( et dans quel état ?) avant la dernière page.

Ses personnages sont des gens « banals », heurtés par la vie. Mais à un moment, contrairement à vous et moi, ils basculent. La vengeance leur semble la seule solution possible, la seule voie et la seule issue. Et alors le désir de vengeance les envahit, devient une obsession. Tout le reste, la raison s’efface. Ils deviennent implacables.

Ils agissent comme des robots ! Leur normalité devient le meurtre et la violence.

Je ne dirai pas que les personnages sont attachants comme d’autres personnages de roman, mais pourtant on ne peut s’empêcher de ressentir de l’empathie, d’essayer de les comprendre. C’est comme si leur trop grande douleur justifiait leurs actes et leurs décisions ! On ne peut s’empêcher de se demander, et nous, comment aurions-nous réagit à leur place ?

Merci beaucoup à Mr Setbon et aux éditions du Caïman pour cette trilogie coup de poing dont on ne ressort pas indemne et qui fait réfléchir !
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Cécile et le monsieur d'à côté

« Cécile et le monsieur d’à côté » est le premier volume d’une trilogie « Les trois visages de la vengeance ».



» Elle repassa devant la porte de Servais, trop vite pour qu’il puisse vraiment la voir, mais suffisamment pour confirmer sa première impression. Le vieux cœur du voisin s’emballa… Mais ses jambes commençaient déjà à céder sous les poids de ses cent-cinquante kilos, aussi s’éloigna-t-il de la porte pour aller préparer son petit-déjeuner. Il fit grincer le plancher disjoint et entendit la fille faire « chut ! » à ses déménageurs, de l’autre côté de la porte.

Belle et attentionnée…

Servais Marcuse détestait les dimanches. Mais pas celui-ci.. »



Après une rupture sentimentale, Cécile vient de d’emménager dans son nouvel appartement. Elle fait la connaissance de son voisin d’à côté, un charmant et serviable vieux monsieur, Servais Marcuse. Sensible à la sollicitude que lui manifeste ce sympathique grand-père, elle se laisse aller à quelques confidences, sur sa rupture, et sur le chagrin qu’elle a d’avoir dû laisser son chat Bruce chez Alain, son ex, qui ne veut pas le lui rendre. Quelques jours après, en rentrant chez elle, elle trouve Bruce, que lui a ramené Servais. Il a fermement convaincu Alain qu’il était mieux pour lui de laisser le chat à la garde de Cécile. Et au fil des jours de leur cohabitation, tous les problèmes de Cécile se trouvent aplanis, de manière plutôt violente, et définitive. Qui est donc ce Servais Marcuse, et pourquoi se sent-il à ce point concerné par le sort de Cécile ?



Le problème, c’est que les expéditions punitives de Servais vont générer quelques morts violentes dans l’entourage de Cécile, qui ne vont pas manquer d’attirer l’attention de la police.



« L’enfer est pavé de bonnes intentions. », dit le proverbe. Ce très court roman est mené sans temps mort, porté par une écriture très dynamique et très visuelle. Le ton, résolument noir, mais teinté d’humour, noir lui aussi, nous fait forcément penser à ces comédies policières délicieusement rétro, où Jean Gabin aurait incarné un Servais Marcuse tout à fait crédible.



Les personnages sont bien dessinés, Servais Marcuse le papy redresseur de torts, Cécile la jeune ingénue, Nicky Lassalle la femme jalouse, Antoine Natividad le policier amoureux de Cécile. Pour moi la bonne trouvaille de ce roman est le personnage de Charley, le chauffeur de taxi et associé occasionnel de Servais, qui prend de l’importance au fil du roman.

« Charley ne se prénommait pas Charles.

Mais il n’aimait pas « Gratien » et l’avait fait savoir très tôt à ses parents. Il avait toujours eu du caractère Charley. A Bamako, il avait grandi avec divers surnoms, dont le plus durable fut « Fernandel » puisque, effectivement, il accusait une indéniable ressemblance avec l’acteur marseillais. Il était une sorte d’avatar africain affublé d’une coupe afro sortie tout droit des « sixties » de la star de « Don Camillo » ».



Le casting est assez réduit, mais largement suffisant pour que l’intrigue tienne la route et nous réserve quelques surprises et rebondissements du meilleur effet, jusqu’à sa conclusion, que l’on aurait pu souhaiter plus… morale peut-être.

Un excellent moment de lecture, pour un polar réjouissant et jubilatoire.



A recommander aux amateurs de bons petits noirs…
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Man, super-heros polyvalent

L'idée de base de Man, super-heros polyvalent était vraiment bonne : Un super héros humortistique qui change d'identités selon les situations. Exemple : pour faire regner l'ordre sur les bords de mer pendant la période d'été, Man devient Plagiste-Man, le super héros de la Plage.



Malheureusement, ce qui était un bon gag a tendance à s'étendre à toutes sortes de situations, et on s'enfonce dans la médiocrité la plus vile. Pire encore, une fois que le scénariste s'est fait la malle, le dessinateur prend en main, tout seul comme un grand, les aventures de Man pour continuer à creuser quand on pensait qu'il était au plus bas.



J'ai presque envie de dire : lisez les deux premières histoires, dignes d'un Fluide Glacial, puis brulez le reste, histoire de garder un bon souvenir.
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L'apocalypse selon Fred

J'ai rarement lu un livre aussi délirant que celui-ci ! Il commence comme un polar, dérive vers le fantastique, revient vers le thriller, et continue dans une sorte de folle épopée, de rêve éveillé qui laisse le lecteur dans un état d 'ébahissement jubilatoire.

Il faut ajouter à cette première description que ce récit, par ailleurs bourré d'humour, est multiple. D'incessants rebondissements totalement imprévisibles font que cette histoire bifurque vers les chemins les plus inattendus et déconcertants et ceci sans un seul moment de pose.

L'APOCALYPSE SELON FRED est un bouquin très économique puisque pour le prix d'un seul livre, l'heureux acheteur aura droit, non seulement à une extraordinaire palette de variations sur ce qui peut arriver à un être humain, mais aussi à ce qui est IMPOSSIBLE de lui tomber sur le dos.

Dès les premières pages, le ton est donné et le lecteur est happé par ce récit passionnant, son humour, la forme savoureuse de sa narration et les multiples coups de théâtre (l'expression est faible) qui parsèment les pages de ce magnifique roman totalement atypique.

Ce livre est un tourbillon, un incroyable mélange de tous les genres, une histoire aux méandres et détours constants mais qui évite l'incohérence et la trop grande complexité.

C'est peu dire que l'on se régale à la lecture de cet OVNI littéraire. On regrette simplement de devoir se résoudre à tourner la dernière page et dire adieu à Fred, Ange Zucchini, Wilhemine, Van Dahl (!) et les autres qui doivent sans doute continuer leurs incroyables aventures dans un autre livre qui reste à écrire...

S'il y a bien un bouquin qui m'a enthousiasmé ces derniers temps, c'est celui-là.

IL VOUS LE FAUT !


Lien : http://lefantasio.fr
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Un avant-goût des anges

Le petit avis de Kris

A Paris, dans le XVIIe arrondissement, Bruno Fabrizio, ex-policier, décide de venger France, qui l'a recueilli alors qu'il vivait dans la rue. Mais les motivations de la jeune femme restent troubles.



Que voilà une trilogie qui s'achève dans le noir !! Beaucoup aimé ce troisième volet qui monte en puissance dans le sombre. Les 3 opus peuvent se lirent dans n'importe quel ordre, chaque histoire étant une histoire indépendante.

Une écriture qui mérite d'être reconnue.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Cécile et le monsieur d'à côté

le petit avis de Kris

Cécile emménage à Paris dans le quartier des Batignolles, à côté d'un vieux monsieur débonnaire au passé aventureux, Servais Marcuse. Comme par magie, tous ses problèmes se règlent les uns après les autres...

Une fois ouvert il m’a été impossible de le poser, c’est dire ! Décidemment ces Editions du Caïman ne me déçoivent jamais ! Cet auteur a une façon de vous raconter des histoires qui fait que vous avancez sans vous en rendre compte et la dernière page arrive et zut c’est déjà fini !

Cécile et le monsieur d'à côté est le premier opus d’une trilogie « Les trois visages de la vengeance », si les 2 suivants sont aussi bons, cela augure de biens agréables moments à venir !


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Les trois visages de la vengeance, tome 2 :..

Le petit avis de Kris

Fred a choisi, dans son prochain roman, de s'interroger sur les raisons qui conduisent un homme au crime. Alors que l'écrivain peine à avancer dans l'écriture de sa fiction, celui que tout le monde surnomme le Faucheur enchaîne les meurtres dans son quartier des Batignolles.

Que celui qui n’a jamais songé à se venger jette la première pierre !!!

Un auteur, tiens ! Son voisin et une petite fliquette cherche à comprendre ce qui peut pousser quelqu’un à immoler son prochain. Un polar encore à la hauteur des publications du Caïman qui décidemment ne fait que dans l’excellence ! Excellent c’est le mot qui revient !!

Un polar court, concis, Monsieur Setbon a le don de placer les mots avec efficacité et fait mouche une fois de plus après « Cécile et le Monsieur d’à côté » et c’est une pleine réussite.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Fou de coudre

Ce roman est juste excellentissime !!!

Je sais qu'il faut critiquer en minimum 300 caractère (ça fait presque 10 ans que je m'exerce sur Twitter à écrire en moins de 140 !), mais je ne suis pas là pour faire du chiffre ;-)

Ce roman est génial ! :-)
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