La présentation en forme d'articles universitaires à de quoi agacer mais la problématique est pertinente et que ne pardonnerais-je pas pour les photographies des pièces ?
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Une exposition consacrée à une seule œuvre de Gallé, la dernière, la main aux algues. Une main tendue des profondeurs de la mer vers nous, comme s'il nous parlait d'outre-tombe.
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Je trouve que les petits guides Découvertes Gallimard sont souvent très bien faits.
Là je ne suis pas objective, puisque j'adore l'Art Nouveau, et que j'adore ce que faisait Guimard !
À mettre entre toutes les mains pour comprendre ce qu'était cet art magnifique, et le "style Guimard".
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Pour moi qui suis fan des flacons Lalique, et qui ai découvert également les bijoux et les arts de la table, j'ai aimé plonger dans ses correspondances !
On y trouve quelques rares photos, c'est vraiment un livre de lettres, mais j'aime le style de cette époque.
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« Cette fonction symbolique trouve précisément son origine dans la pratique « artistique » dénoncée par Gautier, bien qu'elle semble, selon nous, relever davantage de la décence que de la pudeur : lorsque le thème traité ne requiert pas ce geste, ce ne sont ni l'homme ni la femme représentés qui cherchent à protéger leur nudité, mais l'artiste qui, pour des raisons de natures diverses, décide de soustraire leurs « pudenda » au regard du spectateur. »
Chevelures ondoyantes, drapés torsadés, précieux coquillages ou encore feuilles de vigne délicates, les moyens déployés pour cacher les attributs humains n'ont cessé de foisonner d'une époques à l'autre . Les sculptures antiques se couvrent d'une chasteté grotesquesafin de répondre aux bonnes mœurs d'une société en quête de vertu. Le David de Michel-Ange en fut l'un des premiers pourvu au XVème siècle, avant que le procédé ne connaisse son âge d'or au siècle des Lumières et pérennise à l'aube du XIXème siècle par un riche répertoire iconographique. Peu à peu raillé pour son caractère pudibond, cette offensive est un indicateur précieux d'une société aux mœurs s'émancipant. Auto-censure ? Retenue de la part de l'artiste ou du commanditaire ? La pratique est progressivement décriée par auteurs et critiques d'art. Philippe Thiébaut construit ici un ouvrage didactique et concis de l'histoire de la pudeur. Mêlant sculpture, littérature, peinture et photographie, l'auteur s’appuie sur un riche corpus d’œuvres en tous genres pour illustrer ses propos, seul regret pour l'analyse parfois trop rapide de certaines oeuvres. A mettre entre toutes les mains néanmoins.
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Fan de Gaudi donc du bouquin
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