"[...] ces délibérations continuelles me donnaient au moins le sentiment de cheminer vers une vérité de l'amour : que, sans doute, l'on aime jamais que de façon contradictoire, si l'on peut tromper sans aimer comme aimer tout en trompant, s'abstenir de tromper sans pour autant aimer, ne pas aimer même la personne avec laquelle on trompe pour mieux aimer celle que l'on trompe, si la fidélité n'est pas plus la preuve de l'amour que l'infidélité n'est la preuve d'un désamour; et alors, seulement, j'en concluais que tromper ne signifiait rien.
Si penser rend fou, moi, c'est de ne plus penser qui m'aurait rendu fou. Je ne savais penser qu'à ça."