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Critiques de Philippe de Kemmeter (46)
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Papa est connecté

Petit pingouin nous présente sa famille : dans son igloo, il vit avec son papa et sa maman.



Une famille sans histoire, oui mais : Papa passe son temps sur son ordi, il faut dire qu’il a 532 amis sur Icebook et papa ne parle plus, ne répond plus quand il est sur son ordi, c’est-à-dire tout le temps ! il ne pense plus qu’à une chose : surfer sur son ordinateur, petit pingouin se dit qu’en fait, il a un papa virtuel qui oublie sa gamelle quand il part au boulot, qui n’éviterait pas les trous percés dans la banquise si on ne l’avertissait pas, et qui se met dans tous ses états quand il n’y a plus de connexion…





Un livre très intelligent sur la pratique de l’internet mettant cette fois en garde les parents et insiste sur le rôle de la communication dans une famille, sur le problème de la cyberdépendance. Bien sût l’auteur pousse la situation à l’extrême avec un papa qui ne pense plus qu’à son ordi, mais puisse-t-il faire réagir certains parents qui passent d’ordi à téléphone portable et autre tablette, ils existent, j’en ai rencontré quelques-uns. D’ailleurs les spécialistes affirment actuellement que le danger, ce ne sont pas obligatoirement les écrans, mais le manque d’interactivité dans la famille.



Dans ses illustrations, il ne s’est pas non plus privé de proposer un décor de banquise, un village semé d’igloos ou l’on voit se dresser des antennes relais. Illustrations parsemées de dessins humoristiques.





Un bon petit album peut-être un peu moralisateur, mais qui met en garde sur une dérive possible.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Hiver

Un petit garçon se promène dans la forêt enneigée. Il y rencontre un bonhomme de neige fort sympathique, qui l'entraîne dans ses facéties. Les deux compères deviennent amis et partagent un goûter : chocolat chaud pour l'un et glace pour l'autre ! Malheureusement, le soleil finit par briller très fort et l'ami disparaît, mais pas sans laisser quelques traces de son passage !



Lecture idéale pour l'Hiver ! Mon fils de 3 ans et moi-même avons bien aimé cette jolie histoire, simple et amusante. Les dessins, crayonnés et peu colorisés, sont simples, doux et attrayants. Le vocabulaire est parfaitement adapté à des enfants à partir de 2 ans.
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Papa est connecté

Ceux qui font la tronche lorsqu’ils s’aperçoivent qu’il n’y a pas de WIFI dans l’appartement de vacances qu’on vient juste de louer ou tous ceux qui greffent leur Smartphone à leur main à chacun de leur déplacement (toute ressemblance ……) ne pourront que se retrouver dans ce Papa Pingouin héros de l’histoire "Papa est connecté".



En effet on nous montre dès le début de l'histoire un papa qui passe le plus clair de son temps à surfer sur IceBook et commenter les post de ses amis virtuels au lieu d’aller jouer sur la banquise avec son rejeton de pingouin, au grand dam de ce dernier.



Sauf qu’un jour une panne de réseau pourrait bien tout bouleverser… À la recherche du signal, papa s’éloigne de plus en plus sur la banquise quand, soudain, la glace se détache et voilà notre papa qui part à la dérive…



Voilà à ma connaissance un des tous premiers albums jeunesse qui s’intéresse à la problématique de l’addiction aux nouvelles technologies et c’est l’illustrateur belge Philippe de Kemmeter qui s’y colle, en traitant le sujet sous le prisme de l’humour- avec de jolis anachronismes que ne renieraient pas Jul par exemple et des smileys glissés un peu partout- et de la tendresse, des piliers indispensables à tout bon album jeunesse digne de ce nom.



Alors forcément en tant qu’addict à l’écran et père de famille, on se dit que Philippe de Kemmeter charge un peu trop la mule et qu’on être très connecté et papa poule n’est pas forcément incompatible (euh vous comprenez pourquoi je me suis un peu senti visé ? o) notamment dans un dénouement un poil trop moralisateur.



Mais sa réflexion sur l’ultra dépendance de l’homme et la machine, et sa comparaison à un doudou ou une tétine dont il est si difficile de se séparer touche dans le mille et ne peut que séduire le jeune lecteur qui aimera aussi les dessins solaires et colorés bien loin de la froideur de la banquise ou se déroule cette jolie histoire.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le poids des choses (Petite histoire lourde)

Si c'est noté en première page " petite histoire lourde", je l'ai trouvé toute légère cette histoire où l'on passe des grammes aux tonnes.

Petit inventaire d'une journée où chaque chose est convertie en poids " ce matin j'ai pris mon stylo" - 15 grammes. Et ainsi va la journée, objet après objet,

Il ne se passe pas grand chose, juste une rencontre avec un monstre... et la maîtresse pèse 87 kilos.

Petit album carré, qui pourrait être lourdingue mais je l'ai trouvé poétique malgré ce poids des choses. Ou à cause de cela.

Oui un album original, simple et plein de charmes.
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Comment tout ça tient ? : Voyage au pays des ..

Dans ce livre, l'auteur nous parle de structures et d'architecture. On voit aussi de nombreux principes de physique expliqués clairement, qui permettent de comprendre comment les exemples de tour ou de ponts présentés tiennent. Après la lecture de ce livre, je me suis replongé dans les Kaplas ( pour ceux qui ne connaissent pas un jeu de constructions en bois ), et j'ai pu mieux comprendre comment les structures restent en place. J' ai particulièrement apprécié le chapitre sur le contreventement, ( façon dont résistent les bâtiments face au vent ), car Michel Provost nous montre bien les forces qui s'exercent sur les constructions. Les dessins complètent bien le texte, et sont faciles à comprendre. Si vous aimez la physique, je vous conseille ce livre, et même si vous ne vous y intéressez pas, les explications sont tellement claires que vous l'apprécierez sûrement. Enfin, je remercie Babelio et les éditions Alice, car cette lecture était très intéressante.
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Anouche ou la fin de l'errance : De l'Arménie..

A quatorze ans, dix ans après leur fuite d'Arménie, Anouche fait encore des cauchemars sur l'horreur du génocide qui les a contraintes à l'exil, sa mère et elle. Elle garde en tête des images traumatisantes du "Tchart" (persécutions et massacres de son peuple par les soldats turcs). Elles sont désormais installées à Valence, dans la Drôme. Elles ont survécu, il leur faut à présent réapprendre à vivre, différemment, immergées dans une autre culture, mais heureusement entourées d'autres expatriés arméniens. Pour surmonter les démons du passé, aller de l'avant et ne plus ressasser, Anouche a à coeur de s'intégrer au mieux dans ce pays d'accueil. L'école le lui permettra.



La préface annonce que cette collection jeunesse est consacrée à l'immigration en France. De fait, l'accent est davantage mis sur la situation d'exilé que sur le génocide arménien, lequel est abordé en quelques phrases à la fois évocatrices et sobres. Il est donc surtout question de départ, d'errance, de perte de repères, mais aussi de la difficulté à se sentir partagé entre deux cultures, nulle part vraiment à sa place, surtout pour les adultes déracinés. Malgré tout, le texte est optimiste : après le génocide de 1915, les expatriés de la communauté arménienne sont solidaires, et la France semble mériter à l'époque le qualificatif de "terre d'accueil", les immigrés parvenant à s'intégrer socialement.



Cette excellente collection, "Français d'ailleurs" des Editions Autrement, compte à ce jour une douzaine d'ouvrages. Composés d'un épisode de la vie d'un enfant et d'une postface qui situe le contexte historique, ils sont documentés (contribution d'un historien), instructifs et accessibles aux jeunes lecteurs, et tout aussi intéressants pour les adultes.



Si l'ouvrage est passionnant, la présentation en revanche m'a paru hideuse et dissuasive. Les illustrations m'ont semblé ne rien apporter, je les ai d'ailleurs rapidement occultées d'autant que le trait me déplaisait (mais cela est affaire de goût). Les dessins encadrés avec flèches et légende sont superflus et à la limite du niais. Quant au texte, il est présenté sur un fond quadrillé comme un carnet, mais chevauchant parfois les lignes. Bref, je trouve dommage que le propos ne soit pas mis en valeur par un support engageant.



A partir de 10-12 ans.



--- 1/5 pour la présentation rebutante, 5/5 pour le récit et la postface
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Qui peut manger tout ça ?

Mais qui peut manger tout ça? En voilà d’une drôle d'énumération : 46 camemberts, 27 tours Eiffel, 6 camions et une remorque, 31 tartes, quelques bicyclettes mais 1 seul éléphant…

Mais si c’est possible. A la fin de l’histoire on saura enfin qui peut avaler toute cette nourriture et ces objets.

La chute est inattendue, drôle et ludique.

Un tout-petit cartonné dans la collection tête de lard. Sympa !
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Comment tout ça tient ? : Voyage au pays des ..

Excellent ouvrage destiné aux profanes qui désirent comprendre les principes élémentaires physiques de l'architecture des grandes structures. Clair, complet, pédagogique, illustré, ce livre vous donne les clés pour décoder le génie humain dans les constructions.

Quant à la forme dialoguale, elle évite les longues explications et permet d'avancer pas à pas.

Une façon ludique de voir le monde qui nous entoure d'une autre manière.
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Anouche ou la fin de l'errance : De l'Arménie..

Je suis assez mitigée sur ce livre. Le premier que je découvre de cette collection.



D'abord, mes raisons de le lire :

J'ai presque toujours vécu dans des villes avec une grande communauté arménienne.

Gardanne d'abord, pendant vingt ans. (A Gardanne, arrivée dans les années 1920 d'environ 900 arméniens, pour une population de 6000 habitants)

Puis Valence et alentours (Valence compte la plus grosse colonie arménienne en valeur relative : 6 % de la population)

Sans avoir cependant d'ami proche ou de famille qui en fasse partie (mais j'ai dû parfois gérer parmi mes élèves des conflits entre Turcs et Arméniens, le génocide n'est pas oublié des jeunes générations).

Dès que j'ai vu cet ouvrage dans la bibliothèque, je l’ai emprunté sans hésiter, d’autant plus qu'il était classé en roman enfants.



Une présentation originale : un grand format et deux parties.

La 1e, le récit, présentée sur des feuilles quadrillées à réglure 5x5 *

Raconté par Anouche à la première personne comme un journal intime, avec des illustrations souvent pleines page à gauche, et des petits dessins à droite, et une phrase reprise en vertical.



La 2e un dossier de dix pages sur fond grisé, avec des photos comme illustrations.



Quand Anouche se raconte, on est en 1925, et à Valence (ce que je n'avais pas vu en empruntant le livre) Chaque nuit, des cauchemars la réveillent, et, par le biais de ces cauchemars, on apprend ce qu'elle a vécu ces dix dernières années, terreur, massacres, exil.

C'est intéressant car connaître l'existence du génocide arménien est une chose, mais le vivre ainsi "de l'intérieur" aux côtés d'une toute petite fille, c'est vraiment autre chose.



Mais j'ai cependant été déçue.

D'abord, les dessins n’apportent pas grand chose à l’histoire, et je ne les aime vraiment pas. Je sais que chacun ses goûts (et qu'on n'en discute pas !), mais là, je n'y arrive pas !

Ensuite, je pensais que la vie de la période française serait plus détaillée. Sa maman retrouve un compagnon, et Anouche en souffre beaucoup, ayant l'impression à la fois de perdre l'attention unique de sa mère, et d'abandonner le souvenir de son père.

Ce côté familial prime sur la partie vie de ce peuple déraciné, et ça m'a gênée.

A part quelques notations sur les travaux qu'ils trouvent à effectuer, et sur les enfants qui doivent s'embaucher très jeunes, je n'ai pas eu l'impression d’entrer dans la vie de ces gens.

Rien (ou je n'ai pas su le voir) sur leur extraordinaire volonté de travail, leur volonté de s'intégrer, totalement différente de ce qu'on voit ce siècle-ci ou à la fin du 20e, leur capacité à vivre loin de chez eux et à s'y installer. Rien sur la vie au jour le jour surtout.



Et puis, je me demande quel âge est ciblé.

La présentation laisse penser à un livre pour enfants, plutôt que pour ado, qui n'iront probablement pas vers ce type de documents. D'ailleurs, il est bien rangé en roman enfant dans la bibliothèque où je l'ai emprunté.

Mais si je suis persuadée qu'il est important de parler de ces tristes périodes, de ne pas oublier, et de porter ce génocide souvent nié à la connaissance de tous, je n’ai pas envie de donner à lire ces massacres aux enfants de chez nous, de dix ans ou moins, qui ont la chance d'être épargnés actuellement. Ils apprendront bien assez tôt ces horreurs.

Je sais que tout le monde n'est pas d'accord, mais si je pense qu'ils doivent savoir, je les trouve trop jeune pour leur décrire.



De même, j'ai trouvé important et intéressant qu'il y ait un dossier historique à la fin, mais il m'a paru un peu complexe pour les enfants.



J'ai regretté aussi que le lexique, de mots arméniens ou pas, soit "caché". Ni au début, ni à la fin, et pas signalé, je ne l’ai trouvé qu'après lecture, dommage ! Même si en fait, les mots sont compréhensibles, souvent expliqués à mesure.



Pour cette tranche d'âge (primaire et début collège) j'aime beaucoup la collection des romans Images doc chez Bayard, qui mêlent roman et documentaire. Je la trouve bien plus abordable, pour ceux que j'en connais, que celui-ci.

Mais je vais essayer d'en lire d'autres de la collection, pour m'en faire une idée plus précise.



* Et une petite question au passage : le quadrillage "à grands carreaux" en France est appelé réglure Seyès.

N'y a-t-il pas de nom pour les "petits carreaux ??!
Lien : http://livresjeunessejangeli..
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Comment tout ça tient ? : Voyage au pays des ..

Cet ouvrage vise à faire comprendre la manière dont divers objets ou constructions sont structurés, en particulier ce qui leur confère leurs propriétés de solidité et/ou de stabilité. Quelques explications théoriques sur les notions de forces précèdent les nombreux exemples. Objets du quotidien : tabourets, hamacs... Et ouvrages de grande dimension : charpentes et toitures, tours, cathédrales… Et plus particulièrement les ponts et immeubles de grande hauteur.



Malgré la complexité apparente du sujet, ce livre reste très abordable grâce à des schémas simples qui illustrent la plupart des concepts.

Je n’ai probablement pas tout compris mais peu importe : je regarderai désormais les ponts avec un autre regard, en me demandant précisément "comment ils tiennent".

Mon seul regret réside dans le fait que les monuments ne soient représentés que par des dessins bicolores plutôt que par des photographies qui en auraient restitué une image plus réaliste.



--- Merci à Babelio et aux éditions Alice.
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Bradi et Thomas

Bradi s'installe chez Thomas. Ni l'un ni l'autre ne sont particulièrement ravis mais la cohabitation est là et il faut bien faire avec.



Cet album sur l'immigration et sur la solidarité n'est pas illustré à mon goût mais possède un texte intelligemment construit. J'aime beaucoup le parallèle qui est fait entre les deux enfants.



Bradi est déstabilisé par cette nouvelle vie dont il ne connaît pas encore toutes les modalités : la langue, la nourriture, etc. Il souffre de ce qu'il a perdu : sa maison, ses habitudes, ses amis.

Thomas, lui, ne comprend pas bien ce que ces gens viennent faire chez lui. Aucun adulte n'a pris le temps d'en discuter en détails avec lui, ni de lui demander son avis de surcroit. Il ne comprend pas de prime abord pourquoi Bradi est renfermé.

Et puis ils s'apprivoisent par des jeux d'enfants et Bradi se raconte. J'ai trouvé que ce moment là était particulièrement bien fait. Les enfants n'ayant pas les mêmes interprétations de par leur vécu.



Le sujet des réfugiés est courant dans les albums jeunesses mais, ici, c'est particulièrement bien abordé.
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Hiver

"Hiver" est une histoire d'amitié sous la neige.



Si je ne suis pas particulièrement adepte des dessins du personnage, j'ai beaucoup aimé l'histoire. C'est un album de saison où la neige et le froid sont au coeur du récit. Sans cela, pas d'amitié possible pour ce petit garçon et son nouvel ami. La séparation sera inévitable mais peut-être pas définitive... Un très joli album sur les liens que l'on peut créer et les moments partagés.
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Le match du siècle

: Si l'habit ne fait pas le moine, le t-shirt de football apporte sa valeur ajoutée évidente.

Du moins le pense le petit personnage de l'album, qui exulte de joie le jour où il reçoit enfin le sien en cadeau de sa mamie.

Il trépigne d'impatience à l'idée de jouer son premier match enfin équipé de son haut.

Si à son costume de Superman, on reconnait le héros, il sera difficile de définir les équipes, puisque en jolis fans amateurs, chacun s'est choisi son t-shirt. Cadeau des mamans!

Mais peu importe, les copains sont ravis,à peu près tous équipés.

L'humour court le long des pages comme un ballon aux pieds des héros, chacun voulant éviter de salir le haut tout neuf, évitant les flaques du terrain, compliquant le jeu.

Philippe de Kemmeter va nous remettre dans l'esprit du jeu, avec ses passes et son esprit d'équipe. Pour marquer il ne faudra avoir peur de se salir un peu.

Et c'est en statue de boue que poseront au final les champions, gagnants et perdants.

L'extrême chute est très sympa.

Il y a là de quoi faire plaisir aux petits amateurs du sport, filles et garçons, puisque la présence de notre petite joueuse à ruban n'aura pas échappé à tous ceux qui se sont plongés dans les pages.

Très chouette pour le ton de son propos et ses illustrations, très frais.
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L'éléphant ne peut pas courir et se gratter l..

Les proverbes, citations, adages et dictons existent depuis la nuit des temps et constituent depuis toujours une source inépuisable de sagesse et bon sens philosophique. Tantôt servant à éduquer, tantôt à faire réfléchir, nous avons tous nos petits préférés que nous dégainons à la première occasion. Ici, Philippe de Kemmeter s’amuse à illustrer une vingtaine de proverbes africains, tous plus savoureux les uns que les autres. Singes, éléphants et hippopotames se mettent donc en scène pour nos transmettre quelques sages notions qui, à y regarder de plus près, ne sont pas très éloignées de notre propre culture. D’ailleurs, l’album se termine par un petit jeu de correspondances où il faudra associer les proverbes africains avec leurs pendants français… Plutôt original et instructif cet album !
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Hiver

L'hiver arrive, et un petit garçon se réjouit de pouvoir à nouveau profiter des petits plaisirs qu'il offre : la neige, la luge... En partant se promener, il rencontre un bonhomme de neige. Tous deux deviennent amis, et s'amusent ensemble tout l'hiver. Mais le temps se réchauffe...



Je continue d'explorer les albums sur la thématique de l'hiver. Si je n'apprécie pas vraiment les illustrations dans celui-ci, particulièrement les traits des visages, j'ai beaucoup aimé l'histoire, et les thématiques abordées : l'amitié, et la séparation. Ce dernier point est traité de manière imagée et positive, et la dernière page offre une jolie métaphore des proches qui continuent à vivre en nous, avec nous, même lorsqu'ils ne sont plus là.
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Papa est connecté

Un court album de 14 pages, tout en simplicité, en tranche de vie d’une famille de pingouin classique où chacun peut s’identifier avec un membre qui a une forme consommation des écrans, et c'est pas le plus jeune...



Lire la suite de ma critique sur le blog->

https://mediathecaireendoc.wordpress.com/2020/05/27/papa-est-connecte/
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Papy est reconnecté

Sans le vouloir voici une journée autour du thème des grands-parents sur le blog. Après Tortue Express dont je vous parlais tout à l'heure, voici Papy est reconnecté où l'on retrouve un petit garçon ou plutôt un petit pingouin et sa tendre relation avec son grand-père vieillissant.



Aux manettes, Philippe de Kemmeter, un dessinateur pour la presse et l'édition jeunesse qui aime varier les techniques en passant de l'encre de Chine à l'acrylique pour remplir ses carnets. Il avait déjà publié il y a quelques années, en 2015, une histoire prévalant à celle-ci : Papa est connecté, où l'on retrouvait déjà les pingouins du récit actuel. 



J'ai trouvé la courte aventure de cet album vraiment délicieuse. C'est très amusant de découvrir ce papy vieillissant à travers les yeux de son petit-fils. L'auteur est totalement dans l'air du temps avec ses pingouins qui font des ados plus vrais que nature et un grand-père qui vieillit et perd un peu la mémoire. C'est très émouvant, raconté avec beaucoup de douceur et de bienveillance, mais également un humour bien pensé fait de jeux de mots sur l'univers de la banquise. L'auteur aime également bien jouer avec ses lecteurs avec lesquels il échange directement.



Le petit format paysage à l'italienne et parfait pour les dessins tout en longueur du dessinateur, qui met ainsi en avant la nature froide de cette banquise avec beaucoup d'ingéniosité. Il mixe éléments de notre monde moderne et vie au pôle. On sent bien que le dessinateur vient de l'univers de la presse car il a un trait humoristique typique de ce médium, je trouve. C'est un trait très simple mais vraiment expressif, plein de jovialité et de cocasserie. Les planches regorgent de petits détails aussi bien côté motifs, signalétiques, qu'objets en tout genre.



La narration est pleine d'allant. Le fait qu'on suive l'histoire en se mettant dans les pattes d'un ado donne une saveur toute particulière à cette histoire entre deux générations éloignées l'une de l'autre. On retrouve les topos habituels du genre sur le grand-père ayant quasiment vécu à l'âge de pierre et étant perdu avec les nouvelles technologies, mais en même temps n'y a-t-il pas un fond de vérité là-dedans >< Les journées et les aventures de ce jeune pingouin et de son grand-père s'enchaînent avec fluidité, nous amenant peu à peu à noter les petites défaillances du plus vieux. Mais comme c'est plein de tendresse, la solution finale m'a vraiment fait sourire.



Papy est reconnecté est vraiment une très belle histoire transgénérationnelle, qui peut être propice à parler avec les plus jeunes de ce qui risque d'arriver à leurs grands-parents pour dédramatiser la chose. C'est un titre plein de gentillesse et d'humanité que j'ai beaucoup aimé.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Papa est connecté

Philippe de Kemmeter illustre avec légèreté et humour les dangers de rester le nez collé des heures derrière un écran !
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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L'éléphant ne peut pas courir et se gratter l..

Album pris par hasard en.mediathèque....



Langage animalier comme très souvent en Afrique............



Illustrations très pertinentes et pleines de peps...................



En fin d album,des équivalences de proverbes français

A déguster sans modération........







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Les deux vies de Ning : De la Chine à Paris-B..

Un livre à la mise en page assez spéciale, des illustrations que j'apprécie, elles donnent des tons poétiques je trouves et du texte sur un fond de cahier ligné, pas forcément bien aligné aux lignes mais qui me fait fortement penser aux cahiers d'écoles. Ce qu'a peut-être souhaitée faire penser l'auteur aux lecteurs puisque c'est un enfant qui raconte son histoire, cela me paraît cohérent et donne une touche d'originalité aux livre sur fond blanc. Peut-être qu'écrit d'une police qui donne l'impression d'être écrit à la main aurait d'autant plus collé au thème mais ça reste plaisant ainsi !



L'histoire est forte et prenante. Elle n'est pas rose mais pas noire non plus, on reconnaît là la vie avec ses hauts et ses bas et surtout avec des personnes qui se veulent fortes mais qui ont leur faiblesses.



Ici c'est l'histoire de Ning qui vit l'immigration, on ne parle donc pas de racisme et nous ne savons pas s'il en a subit hormis par d'autres chinois d'autres provinces. C'est bien de se concentrer sur l'immigration pour rester dans le thème mais je penses que sa vie a été bien plus difficile que ce qui nous est offert de découvrir de son récit.



Ce qui m'exaspère et que je voit et entends souvent c'est que des personnes subissant le racisme sont eux aussi racistes d'autres groupes ethniques etc. Mais bon, revenons en à l'immigration....



C'est un récit fort qui est facile à lire et à comprendre qui cible particulièrement les enfants entre 9 et 13 ans, voilà pourquoi en évitant ses quelques rares mots vulgaires ça aurait été mieux mais si l'enfant parlait ainsi ce serait filtrer son vocabulaire et sa personnalité.



En tout cas, j'ai été très captivée par ce récit qui ne m'attirait pas quand je l'ai emprunté.



Pour ce qui est de la fin de son histoire, dans le livre en tout cas, je penses que beaucoup y aurait lu de l'espoir mais pas moi, le récit se veut pleins d'espoir mais je doute de l'évolution familiale sur le long terme !



Belle découverte que je conseille surtout avec les pages pour approfondir sur le sujet de l'immigration des chinois etc.
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