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Critiques de Piergiorgio Di Cara (8)
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Verre froid

J'ai immédiatement accroché avec cette écriture dans les premières lignes et puis Piergiogio Di Cara en a trop fait, selon moi, et la magie n'a pas opéré. Dommage car je sens qu'il y a du potentiel mais il ne suffit pas de hacher des phrase avec de jolis mots pour que j'adhère, surtout lorsqu'à un moment l'auteur se met presque en scène, un manque de modestie qui m'a gêné. L'histoire de ce polar raconte les mésaventures d'un policier italien qui est muté pour sauver sa vie car la mafia est à ses trousses. Arrivé dans sa nouvelle unité il doit mener une enquête sur un trafic de stupéfiants et peut-être se rapprocher d'une autre branche de mafioso. C'est froid et cash, le rythme est soutenu mais il m'a un peu déçu. Je pense en lire un autre de cet auteur, commissaire de police italien, pour me faire une idée plus complète de ses romans.
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Île noire

Île noire est le premier de la série des trois enquêtes de Riccobono, inspecteur de police à la Brigade anti-criminelle de Palerme. Une bonne cible pour la mafia. Heureusement, les tueurs sont maladroits. Du moins dans les romans.

Gravement blessé et choqué de se réveiller à l'hôpital . Il ne comprend pas.

Justement, son ami de toujours, médecin qui assure en alternance un service au dispensaire de la petite île Lipanusa, lui propose de l'y accompagner pour ses deux semaines de convalescence.

L'île est petite, peu d'habitants, et noire parce que née d'un volcan.

"L'île est magique, c'est à peine plus qu'un mouchoir de terre qui donne l(idée de se trouver au centre d'un océan, sur 360°, on voit rien, que la mer.C'est comme si le temps n'existait pas, nous sommes en 2000 mais les gens vivent comme il y a cent ans."

Et il est vrai qu'elle occupe une grande place dans le roman. Elle semble l'île idéale. Exceptés les jours de fabuleuses tempêtes.

Tout est bien, mais puisqu'on lit un polar, on sait bien qu'il y aura un mort. Mort accidentelle évidente. Sauf que...Il ne faut pas oublier que notre Salvo, bien qu'encore confus et fatigué, est un policier. Et , chassez le naturel ...

Pour moi, l'identité du meurtrier était secondaire. Tout l'intérêt tient dans les promenades de Salvo, sa découverte de l'île, les relations des deux amis et de quelques personnages secondaires.



J'avais lu "Verre froid" qui est le troisième volet, mais pris au hasard, sans connaître l'auteur. Aucune importance à ne pas respecter l'ordre chronologique.



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L'âme à l'épaule

Au début, il y eut le carnage.

Les journées les plus torrides de la guerre entre l'Etat et la Mafia en Sicile culminèrent dans l' énorme explosion qui détruisit une rue entière, tua le juge symbole de cette lutte et les hommes de son escorte.

Depuis ce jour, l'inspecteur de la Mobile, Salvo Riccobono, croule sous le poids presque insoutenable d'un événement vécu en direct : il habitait dans la rue dévastée par l'explosion.

Il a vu les corps déchiquetés du juge et de ses collègues .

Il a encore la puanteur de la fumée et des corps brûlés dans sa mémoire , ainsi que le fracas et le silence irréel qui suivit.

Le traumatisme vécu lui a injecté comme un venin dans le sang, une rage dans l'âme et la détermination obstinée à détruire le groupe mafieux . (Mandadori)



L'équipe est soudée, bien organisée, chacun excellant dans sa spécialité.

L'auteur a l'expérience du vécu. Et Serge Quadruppani est un bon traducteur.
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Verre froid

Edité en Italie en 2006.

Je découvre qu'il s'agit d'un troisième volet. Je ne connais rien des précédents.

Le narrateur est l'inspecteur Salvo Riccobone, de la police judiciaire de Palermo, muté en Calabre pour le mettre à l'abri de la mafia.

_"Et ils t'ont envoyé en Calabre ?

_Je veux dire, mais quel sens ça a, merde, d'envoyer quelqu'un qui a des problèmes avec Cosa Nostra en Calabre, dans la Locride en plus, alors que la 'Ndrangheta et la Mafia, c'est la même chose? "

A sa satisfaction, il est affecté à la section des recherches.

On ne connaîtra guère que son chef: dottore , et son second : Franco. Pas de vie privée, pas de ragots, pratiquement rien qui fasse diversion.

L'enquête seule est importante. C'est précis et détaillé, d'où une certaine austérité. On est dans le réalisme, ce qui demande une lecture attentive.

Les liens qui lient les boss locaux aux petits criminels, qui repartent d'eux et se diffusent vers une réalité toujours moins facile à connaître et à combattre sont bien expliqués.

L'inspecteur Riccobone lutte contre sa dépression avec grandes rasades d'alcool fort et quantité de cigarettes.



Le romancier est commissaire à la brigade antimafia, il prend appui sur son vécu personnel et maîtrise parfaitement son sujet.
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Île noire

Un polar écrit par un flic antimafia, on peut s'attendre à quelque chose de "réaliste". On va finalement jouer dans un autre registre.

L'action se déroule sur une petit île italienne, isolée de tout contact avec le continent plusieurs jours de suite du fait d'une tempête.

Un type un peu louche du village va être retrouvé mort dans des conditions suspectes. Le commissaire-narrateur, en convalescence sur l'île, ne va pas pouvoir s'empêcher de mettre le nez dans cette affaire.

Plus que le crime ou l'enquête, ce sont surtout les descriptions des paysages, des personnages et du climat pesant qui règne sur l'île qui frappent par leur profondeur. Quand le narrateur a froid, on se blottit un peu plus sous la couette car on a froid avec lui !
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Hollywood Palerme

Où les mamans reconnaissent les amoureux au premier coup d’œil ;



Où l’on déplore le fait que les menus des pizzerias fassent maintenant 7 pages, et où l’on finit quand même par prendre une margherita aux champignons ;



Où « dans la police, celui qui joue bien au foot est déjà un demi-dieu » ;



Où Palerme, la nuit, est une ville différente ;



Où le dimanche après-midi passe injustement vite ; et où le lundi les collègues mangent à l’œil.





L’incipit





« PLAN UN



La caméra cadre une montagne pelée, tachée d’un vert sombre profond, rare, fond brun de roche.



Une inscription blanche, gigantesque :



HOLLYWOOD



En musique de fond, un blues déchirant.



La caméra élargit le champ : maisons aux angles de vieux vases ébréchés. Murs rouges et blancs délavés. Impression d’une grande confusion. On dirait une Los Angeles mexicaine.



C’est Palerme. »





Comment en suis-je arrivée là ?





J’avais découvert Piergiorgio di Cara sur les conseils de mon collègue d’histoire (ces collègues qui lisent, c’est terrible !), et j’avais tout de suite accrochée à la trilogie : Ile noire / L’Âme à l’épaule / Verre froid qui raconte les aventures et les états d’âmes d’un flic antimafia (que je vous recommande chaudement) dans la très belle (et bonne) collection « Noir » de Métailié. Aussi me suis-je jetée sur Hollywood Palerme dès sa sortie !





De quoi s’agit-il ?





Ici, point de Riccobono ou de division antimafia, nous voilà à la Brigade criminelle de la PJ palermitaine. Nous suivons les pas de Pippo Randazzi, un inspecteur qui a vu son renez-vous galant interrompu par l’appel d’un collègue à propos d’un meurtre sordide. Une mère de famille a été défigurée à coups de marteau dans sa cuisine ; une partie de son corps est ébouillanté et le meurtrier est parti avec un morceau de son crâne.





La citation





« Un de ces étés absolus comme il y en a seulement en Sicile. Absolus parce qu’on a la sensation d’être libéré du temps. Un soleil qui semble peint, un ciel si bleu, au point de disparaître, une mer si bleue qu’elle paraît violette. Qu’elle ressemble à du vin, dit Sciascia. Un de ces vins rosés et forts qui ont enivré le Cyclope, qui vous chauffent l’estomac et vous allègent la tête, l’enveloppant dans une symphonie de cigales, comme le clapotis de l’eau contre la quille d’une barque » (p. 62)





Ce que j’en ai pensé





Evidemment, présenté comme ça, ça a l’air un peu glauque, mais en fait ça ne l’est pas tant que ça, ou du moins, ce n’est pas le propos exclusif du livre ; comme dans la série précédemment citée, l’intrigue policière est presque secondaire (quoique très bien ficelée), et représente presque une sorte de prétexte pour connaître les personnages et explorer leurs émotions. Ils sont attachants, humains, touchants et fragiles … le policier sicilien quoi ! (il y a aurait dans la littérature policière de quoi faire une catégorie « inspecteur / commissaire méditerranéen » !). Le récit a son propre tempo, sa respiration presque, et il est rythmé par les références régulières à l’installation de l’inscription « Hollywood » sur les collines de Palerme. On baigne dans l’ambiance du commissariat, ses histoires au quotidien, un rythme et un travail de fou au détriment de toute vie sociale et sentimentale. Peut-être un peu moins réussi que les précédents, mais cela reste très bien et de bonne facture dans l’écriture (voir les belles descriptions de Palerme, de la nuit …). On dirait bien que Di Cara est parti sur une nouvelle série, et c’est tant mieux !
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Île noire

Encore un excellent polar italien !





Celui-ci se déroule sur une île volcanique proche de la Sicile où le narrateur, en convalescence, a suivi l'un de ses amis, médecin sur cette île, pendant une de ses vacations.





Peuplée de gens rudes, taiseux, ... insulaires ;-) qui se laissent difficilement approcher et apprivoiser par le nouveau venu du Continent.





Un jour, le 'mauvais garçon' de l'île est retrouvé assassiné, le narrateur sort alors de l'anonymat pour se révéler policier palermitain et assister les carabiniers locaux.





Noirceur, pudeur des sentiments, paysages grandioses, tempêtes effrayantes, tout est réuni dans ce huis-clos, dont la lecture m'a passionnée !





Encore une belle découverte ... je vais guetter les autres livres de cet auteur dans mes bibliothèques et ma FNAC de proximité ;-)





Mais que la collection Métaillé - suite Polar recelle de merveilles !





http://les.lectures.de.bill.et.marie.over-blog.com/article-12184223.html
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Verre froid

Le commissaire Riccobono est condamné par la Mafia .On le met à l’abri dans un nouveau poste en Calabre .A l’abri !!! Ici la pieuvre porte un autre nom ,’Ndrangheta mais elle n’a rien perdu de sa sauvagerie . Une vision réaliste du travail de policier ( l’auteur vient de l’antimafia) , un héros rendu attachant par ses faiblesses ..et la traduction de Serge Quadruppani … Un bon livre .
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