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Citations de Piero Degli Antoni (41)


– Le roi n’est pas seulement celui qui, dans la bataille, commande les soldats. Il est plus que cela. Il est l’idéal pour lequel tous les autres se battent. C’est le Saint Graal, le but ultime, la vraie raison de toutes les guerres. Ce n’est ni une personne ni une simple pièce, mais un élément beaucoup plus important que tout cela. Il est la raison même pour laquelle nous combattons. (p.109)
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- Mais alors, pourquoi es-tu entré dans l'armée ?

- Dis-moi, Otto, tu ne t'es jamais rendu compte d'une chose ? Nous en arrivons à détester nos parents, nous les maudissons et nous nous jurons de ne jamais devenir comme eux... Et puis nous finissons par commettre les mêmes erreurs.

- C'est ainsi que tu es entré dans la SS.

- Mon père appartenait à la Wehrmacht. Ils haïssent les SS. Ils nous considèrent comme des indisciplinés indignes de confiance, sans traditions militaires, corrompus politiquement. Pour être honnête, Otto, je crois que je suisi entré dans la SS pour contrarier mon père.
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Les enfants ne sont pas les objets qui nous appartiennent. Ce sont de petits étrangers... oui, de petits étrangers... venus dans notre vie pour nous offrir le plaisir et... et le devoir de veiller sur eux.
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– La proximité de la mort provoque toujours des effets curieux. Certains deviennent des lâches, d’autres des héros. (p.181)
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Poussière d'étable
Concentré de haine
Maman, pourquoi m'as-tu
abandonné ?
Derrière la fenêtre
Nouvel enfant
À présent je suis l'œuf
d'une autre humanité
C'est le secret pour pouvoir voler
Ce n'est pas l'amour qui me pousse
Comme une fusée dans le ciel
Inutile de faire semblant
Ce que Dieu m'a donné
N'est que haine, haine, haine
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- Les hommes, en fuyant la mort, la suivent, cita Jiri. Et le plus beau, c'est que nous sommes déjà morts.
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Que je meurs avec les Philistins, dis Samson dans le temple du dragon. Est-ce ce que vous souhaitez, vous aussi ? Vous voulez que la chute de l'un entraîne tous les autres ? Nous devons rester des frères les uns pour les autres,. Ce n'est qu'en unissant nos forces que nous vaincrons l'ennemi.
Elias, tu n'es pas à la synagogue. Personne n'a envie d'écouter tes sermons, dit Alexey avec mépris.
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Sur le seuil, comme chaque jour au cours des cinquantes dernières années, ils se donnèrent une caresse réciproque sur la joue. L'homme sortit sans dire un mot.
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(En parlant des bombardiers qui sont passé non loin du camp d'Auschwitz)

- Ils sont allé ailleurs, constata Paul. Ce sont eux qui n'ont rien à faire de vous. Je suis militaire et je sais comment raisonnent les militaires, de ce côté comme de l'autre, aussi bien les communistes que les nazis ou les capitalistes. Leur mission est de frapper les objectifs industriels. Sans armes, on ne fait pas la guerre. Sans armes, les ennemis ne peuvent nous tuer. Pour arriver jusqu'ici, les bombardiers doivent couvrir deux mille milles en territoire ennemi. Croyez-vous qu'ils vont risquer leurs équipages pour sauver une poignée de civils ?

- Des dizaines de milliers de civils, rectifia Moshe.

- Pour les militaires, le civil n'est qu'une entrave au bon déroulement des opérations. Il y a les soldats de leur camp et les soldats ennemis.
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« Dis-moi, as-tu déjà goûté au plaisir de l’oisiveté? Passé deux ou trois heures à faire une chose qui ne sert absolument à rien? » (p.68)
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- Vous avez quatorze heures pour désigner lequel de vous sera tué. Peu m'importent les critères selon lesquels vous le désignerez : le plus jeune, le plus vieux, le plus inutile, le plus antipathique ... Faites comme vous voulez. En cela, je vous laisse libres.

Il sourit. L'ironie de la phrase ne lui avait pas échappé.

- Au fait, j'allais oublier. Si vous ne me donnez pas un nom demain matin, vous serez tous fusillés. Bonne chance !
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- Jure autant que tu veux ! En attendant, nous, nous n'avons pas oublié tes coups de matraque. Tes coups de poing, quand l'un d'entre nous, épuisé, ralentissait la cadence. Tes coups de pied, pour te faire bien voir par les SS. Tu les as même aidés, tu te souviens? Quand ils ont fait monter des juifs sur une échelle, chacun avec une énorme pierre dans le dos, et qu'ils ont tiré sur celui qui se trouvait tout en haut pour qu'il s'effondre sur les autres et les entraîne dans sa chute. Tu riais, Alexey, tu riais!
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- Moshe fait des affaires avec les Scheuls du camp, mais c'est pour survivre. Il nous aide aussi : grâce à lui, nous obtenons des choses qui, sans cela, nous seraient inaccessibles. Mais toi, Berkovitz, tu ne t'es pas contenté de troquer quelques cigarettes ou une chemise neuve. Tu as conclu des affaires avec les nazis, tu as prêté de l'argent aux Krupp, aux Thyssen, aux Fliks, aux Schaeffer ou qui sais-je. Tu ne te préoccupais pas de ce qu'ils faisaient, d'Hitler, des nazis, des armes qu'ils fabriquaient, des Juifs qu'ils voulaient exterminer... Il n'y a que l'argent qui t'intéressais. Tu pensais que l'argent te sauverais, parce que 'argent n'est ni aryen ni juif. Tu t'es rendu compte trop tard de la véritable nature de tes amis. Ils t'ont trompés pour mieux te voler...
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Quand on a l'impression que l'ennemi est sur le point de vaincre, la panique se déchaîne. Chacun cherche à sauver sa peau et c'est la porte ouverte à la défaite. Alors qu'il suffirait de rester unis pour résister, ou du moins pour limiter les pertes.
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La fin de la guerre...Tu crois vraiment ? Crois-tu que, lorsque les Russes vont débarquer, les Schleus vont nous abandonner, comme un cadeau de bienvenue ? Tu es fou...
Personne ne sortira vivant d'ici. Parce que nous SAVONS.
Himmler nous fera exterminer jusqu'au dernier et dira ensuite au reste du monde que nous sommes morts de fièvre. Ils détruiront les fours crématoires, la rampe et diront qu'il ne s'est rien passé. Un camps de prisonnier, rien de plus.
Et ils trouveront des gens pour les croire.
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Quand on q l'impression que l'ennemi est sur le point de vaincre, la panique se déchaîne, chacun cherche à sauver sa peau et c'est la porte ouvert à la défaite. Alors qu'il suffirait de rester unis pour résister, ou de moins, pour limiter les pertes.
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- Sois prudente. Il y a des gens louches dans le coin depuis quelque temps.
- Que veux-tu qu'on nous vole ici?
- Je ne parle pas de voleurs. Je parle des hommes politiques (...)
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Dans ce camp j'ai appris une chose : puisqu'on n'a pas la possibilité de sauver tout le monde, alors il faut avant tout sauver ceux qui pourront, à leur tour, sauver d'autres gens.
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- Quoi ? Le communisme ? Tu y crois vraiment ? Nos généraux nous volent, exactement comme vos chefs. Parfois je pense qu'il n'y a pas de différence entre vous et nous. Staline est au moins aussi fou qu'Hitler. Dis-moi le contraire...
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- Mais personne ne fait rien ? demanda Jiri, l'air horrifié. Il faut les arrêter ! Le pape...

- Le pape prie, poursuivit Elias.

- Pour qu'ils nous tuent tous, peut-être, dit Moshe.
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