Tout dans son aspect physique, sa façon de s'habiller, ses idées sur le monde, lui criait qu'un natif de l'année 1865 était déplacé dans l'Angleterre des années trente. Son visage était lisse, à croire qu'il s'était débarrassé de ses rides sur les plus âgés de ses personnages. Kipling n’était pas seulement d'un pays mais d'une civilisation issue d'un vieux continent saturé d'événements et recru de passé, de guerres, d'horreurs. Dans les pays qui en étaient gorgés, la mémoire dure plus longtemps qu'ailleurs. Jusqu'où allions-nous encore supporter le poids de l'Histoire ?